Après la démission, le 20 janvier 1946, du général de Gaulle de son poste de chef du Gouvernement provisoire de la République française, L'Humanité, organe du Parti communiste français, réclame la formation d'un nouveau gouvernement dirigé par les communistes.

Dans ses Mémoires, Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste français, évoque la forte participation des communistes au gouvernement après la Seconde Guerre mondiale et leur éviction du pouvoir en 1947.

Le 11 juin 1945, le Parti communiste allemand lance un appel pour réclamer la formation d'un front démocratique uni contre le nazisme et indiquer les voies à suivre pour surmonter les conséquences de la Seconde Guerre mondiale.

Le 13 juin 1945, la Deutsche Volkszeitung, périodique de l'organe central du parti communiste d'Allemagne, appelle à l'union de tous les partis démocratiques et antifacistes.

Le 26 octobre 1945, le Deutsche Volkszeitung, quotidien du Parti communiste allemand, insiste sur le succès du Parti communiste français (PCF) lors des élections du 21 octobre 1945.

Le 4 août 1945, soit trois mois avant les élections législatives au Grand-Duché, le Parti communiste luxembourgeois annonce son programme politique et réaffirme sa volonté de lutter contre le capitalisme.

Le 6 mai 1947, L'Humanité, organe du Parti communiste français, s'insurge contre la décision de Paul Ramadier d'écarter les ministres communistes du second gouvernement qu'il forme la veille.

Le 28 avril 1947, les ouvriers des usines Renault du secteur Colas à Boulogne-Billancourt, se réunissent afin d'exposer leurs revendications. En grève depuis quelques jours, ils manifestent leur mécontentement contre les pénuries alimentaires, le rationnement et le blocage des salaires.

Du 25 au 28 juin 1947, à l'occasion du onzième Congrès national du Parti communiste français (PCF) à Strasbourg, Jacques Duclos, ancien résistant et vice-président communiste de l'Assemblée nationale, dénonce l'instabilité politique et les grèves qui touchent le pays en rappelant le rôle essentiel des communistes dans la reconstruction de la France d'après-guerre.

"Courrier du Kominform." Le 14 octobre 1947, face aux difficultés socio-économiques en Europe occidentale, le caricaturiste britannique David Low illustre l'influence grandissante des partis communistes en France et en Italie et voit dans Jacques Duclos, l’un des principaux dirigeants du Parti communiste français et vice-président de l'Assemblée nationale et Palmiro Togliatti, secrétaire du Parti communiste italien, deux représentants des idées politiques de Moscou.

"Nous apportons notre géographie aux Américains". En octobre 1947, le caricaturiste français Bec dénonce l'asservissement économique et politique de la France aux intérêts américains. De gauche à droite, Paul Ramadier, président du Conseil et le général de Gaulle, fondateur du Parti politique Rassemblement du peuple français (RPF) livrent leur pays aux États-Unis.

Le 22 novembre 1947, le journal bavarois Süddeutsche Zeitung se penche sur les émeutes et sur les grèves qui paralysent la France et l'Italie et analyse le rôle joué par les partis communistes italien et français alors accusés de fomenter les troubles pour accéder au pouvoir.

Le 1er décembre 1947, le quotidien communiste français L'Humanité dénonce la politique répressive du gouvernement à l'encontre des grévistes et des mouvements syndicaux et met en garde contre les atteintes au droit de grève, au droit syndical et à la liberté de la presse.

Le 22 avril 1948, commentant la défaite des communistes lors des dernières élections législatives en Italie, le quotidien catholique luxembourgeois Luxemburger Wort dénonce les agissements des partis communistes en Europe.

Le 16 novembre 1948, lors d'un discours à l'Assemblée nationale, Jules Moch, ministre français de l'Intérieur, dénonce avec force les desseins politiques du Parti communiste français.

"MOINS CINQ! - Alors, on laisse tourner, ou non?" En novembre 1948, le caricaturiste Woop illustre l'agitation sociale qui touche la France d'après-guerre et pointe le rôle du Parti communiste français (PCF) dans les événements.

Le 10 octobre 1947, le quotidien français Le Monde s'interroge sur les objectifs politiques du Kominform et commente la lutte de pouvoir à l'oeuvre entre les partis communistes et socialistes d'Europe de l'Est.