Dans ses Mémoires, Willy Brandt, ancien chancelier de la République fédérale d'Allemagne, décrit les premiers pas de l'Ostpolitik et rappelle quelles furent les réactions des pays occidentaux face à cette ouverture de la politique étrangère de la RFA.
Willy Brandt, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA) entre 1966 et 1969 et chancelier de la RFA entre 1969 et 1974, inaugure une politique d'ouverture vers les pays de l'Est et d'accords avec la République démocratique allemande (RDA). Cette Ostpolitik lui vaudra le prix Nobel de la paix en 1971.
"La philosophie du Mur-«...pourquoi? Elle n'existe pas-donc il ne s'est rien passé!»" Le 23 juin 1968, face à la question de la ligne Oder-Neisse, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang illustre le positivisme du chancelier fédéral Kurt Georg Kiesinger, qui minimise auprès de son ministre des Affaires étrangères, Willy Brandt, les difficultés auxquelles se heurte l'Ostpolitik.
Prononçant le 28 octobre 1969 à Bonn sa déclaration d'investiture, le chancelier allemand Willy Brandt propose à la République démocratique allemande (RDA) de mener un nouveau dialogue réciproque d'État à État.
Le 4 décembre 1969, Hans Ruete, directeur général au ministère des Affaires étrangères de la RFA, dresse le compte rendu d'une réunion à Bruxelles entre les ministres des Affaires étrangères allemand, français, britannique et américain sur la nouvelle Ostpolitik de la RFA et la conférence européenne de sécurité.
En avril 1970, le mensuel français Le Monde diplomatique, qui fait le point sur les relations entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et les pays de l'Europe de l'Est au début des années 1970, expose les conditions de réussite de l'Ostpolitik menée par le chancelier Willy Brandt.
Le 10 juin 1970, Horst Blomeyer-Bartenstein, représentant de l'ambassadeur allemand en France, adresse une note au ministère allemand des Affaires étrangères dans laquelle il détaille la position française face à l'Ostpolitik du gouvernement fédéral.
Le 13 juin 1970, Karl-Günther von Hase, ambassadeur allemand au Royaume-Uni, adresse une note au ministère allemand des Affaires étrangères dans laquelle il détaille la position britannique face à l'Ostpolitik du gouvernement fédéral.
Dans son édition de mai 1971, la revue fédéraliste L'Europe en formation dégage les effets positifs et les menaces que peut représenter l'Ostpolitik poursuivie par le chancelier allemand Willy Brandt.
Le 20 septembre 1971, dans sa chronique radiodiffusée sur les ondes de RTL, le journaliste Jean Ferniot s'interroge sur les conséquences du rapprochement politique entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et l'Union soviétique.
Le 10 mai 1972 à Bonn, lors de la séance parlementaire au Bundestag consacrée au débat sur la ratification des traités de Moscou et de Varsovie, Willy Brandt, chancelier fédéral de la République fédérale d'Allemagne (RFA), revient sur la portée politique et historique de ces traités et expose les principes de l'Ostpolitik avec les perspectives nouvelles qu'elle implique dans les relations de la RFA avec les pays d'Europe de l'Est.
Dans ses Mémoires, Egon Bahr, l'architecte des traités entre la République fédérale d'Allemagne et l'Union soviétique, la Pologne et la Tchécoslovaquie dans le cadre de l'Ostpolitik menée par le chancelier allemand Willy Brandt, insiste sur l'importance de la signature des traités bilatéraux pour l'unification allemande et la sécurité européenne.
"Point de vue". Au printemps 1972, les opinions divergent à Bonn au sein de la classe politique quant à l'importance des traités d'amitié successivement signés par la République fédérale d'Allemagne (RFA) avec l'Union soviétique, la Pologne et la République démocratique allemande (RDA).
En 1972, pour les fêtes de Pâques et de la Pentecôte, près de 11.500.000 habitants de Berlin-Ouest traversent la frontière vers la partie Est de la ville afin de rendre visite à des proches ou à des amis, comme ici au point de passage de la rue Bornholmer.
Le 19 novembre 1972, Willy Brandt, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA) (à g.), et son ministre des Affaires étrangères Walter Scheel (à dr.) tiennent à Bonn une conférence de presse consacrée aux progrès de l'Ostpolitik.
Les 19 et 20 mai 1973, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung commente la première visite officielle de Leonid Brejnev, premier secrétaire du parti communiste de l'Union soviétique, en République fédérale d'Allemagne (RFA).
"Nouvelle image à Moscou - aussi à Berlin-Est ?" En 1973, l'Ostpolitik du chancelier Willy Brandt améliore l'image de la République fédérale d'Allemagne (RFA) auprès des autorités de Moscou.
Dans cette interview, Egon Bahr, ancien directeur du service d'information et presse du land de Berlin nommé par Willy Brandt, alors maire de Berlin-Ouest, retrace les différentes étapes depuis le début des années soixante de l'élaboration de la politique d'ouverture, qualifiée de Ostpolitik, vers la République démocratique allemande (RDA) et les pays de l'Est.
Dans cette interview, Egon Bahr, ancien secrétaire d'État auprès du chancelier fédéral allemand Willy Brandt, évoque la réaction des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France face à la nouvelle Ostpolitik menée par la République fédérale d’Allemagne (RFA).
"Qui déblaie à l'autre bout ?" En décembre 1969, le caricaturiste Fritz Behrendt souligne les efforts du chancelier allemand Willy Brandt pour renouer de nouvelles relations avec l'Union soviétique.
Le 20 mai 1970, Egon Bahr, secrétaire d'État aux Affaires étrangères de la RFA et Valentin Falin, chef de service au ministère des Affaires étrangères de l'URSS, proposent leur projet pour un traité entre les deux pays ('Papier Bahr').
"Il est prêt à négocier !" Le 27 mai 1970, le caricaturiste Ernst Maria Lang ironise sur l'optimisme d'Egon Bahr, secrétaire d'État à la chancellerie, qui, de retour de Moscou avec le Bahr-Papier en poche, annonce au chancelier allemand Willy Brandt que l'Union soviétique est prête à entamer, dans le cadre de l'Ostpolitik, des négociations sur ses relations avec la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 9 août 1970, en prévision de la signature prochaine à Moscou du traité germano-soviétique, le Parti socialiste Ouest-allemand (SPD) se félicite des nouveaux liens qui se créent entre la République fédérale d'Allemagne et l'Union soviétique.
Le 10 août 1970, Rainer Barzel, chef du groupe politique conservateur CSU-CDU au Bundestag, adresse au chancelier allemand Willy Brandt une lettre critique au sujet du traité germano-soviétique.
Le 11 août 1970, Walter Scheel, ministre ouest-allemand des Affaires étrangères, répond aux questions de la presse au sujet de la signature, le lendemain à Moscou, du traité germano-soviétique.
Le 7 août 1970, le gouvernement de Bonn adresse aux ambassades des États-Unis, de France et du Royaume-Uni une note relative au traité germano-soviétique et à la nouvelle Ostpolitik du pays.
Le 11 août 1970, les ambassades américaine, britannique et française à Bonn accusent réception de la note que le gouvernement fédéral allemand leur a adressée quatre jours auparavant au sujet de la signature du traité germano-soviétique.
Du 11 au 13 août 1970, le chancelier allemand Willy Brandt et Walter Scheel, ministre fédéral des Affaires étrangères, effectuent une visite officielle en Union soviétique. Attablés autour de la table des négociations (à g., de g. à dr.) : Alekseï N. Kossyguine, président du Conseil soviétique des ministres, Andreï A. Gromyko, ministre soviétiques des Affaires étrangères, Semen K. Zarapkin, ambassadeur soviétique à Bonn, et Valentin Falin, responsable des affaires européennes au Ministère soviétique des Affaires étrangères. A dr., le chancelier allemand Willy Brandt.
Signé à Moscou le 12 août 1970, le traité germano-soviétique inaugure l'Ostpolitik en ce qu'il ouvre la voie à la normalisation diplomatique et confirme le statu quo pacifique territorial entre l'Union soviétique et la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 12 août 1970, la République fédérale d'Allemagne (RFA) et l'Union soviétique signent à Moscou un traité en vertu duquel les deux États reconnaissent le statu quo des frontières en Europe.
Le 12 août 1970, le chancelier allemand Willy Brandt s'adresse au peuple allemand dans une allocution télévisée pour souligner la portée historique du traité germano-soviétique signé le même jour à Moscou.
Le 12 août 1970, après la signature le jour même du traité germano-soviétique, le ministère français des Affaires étrangères publie un communiqué relatif à une note émanant du gouvernement Ouest-allemand sur le statut des quatre puissances en Allemagne.
En septembre 1970, le mensuel français Le Monde diplomatique expose les enjeux du traité de Moscou par lequel la République fédérale d'Allemagne (RFA) et l'URSS reconnaissent le statu quo territorial entre l'Allemagne et la Pologne et entre la RFA et la République démocratique allemande (RDA).
Dans ses Mémoires, l'ancien chancelier allemand Willy Brandt commente la signature, le 12 août 1970 à Moscou, du traité germano-soviétique en vertu duquel les deux pays reconnaissent notamment le caractère inviolable des frontières en Europe.
En 1971, Walter Scheel, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), analyse l'importance des traités conclus l'année précédente par son pays avec l'Union soviétique et avec la Pologne dans le cadre de l'Ostpolitik.
Egon Bahr, secrétaire d'État dans le gouvernement Brandt et principal inspirateur de l'Ostpolitik, se félicite de la signature du traité de Moscou entre la République fédérale d'Allemagne et l'Union soviétique le 12 août 1970 et insiste sur l'importance fondamentale du traité pour les deux pays et pour l'Europe entière.
Le 9 juin 1970, Carl Werner Sanne, conseiller de légation à la chancellerie de la RFA, dresse le compte-rendu d'une entrevue entre Egon Bahr, secrétaire d'État à la chancellerie, et Józef Winiewicz, représentant du ministre des Affaires étrangères de la Pologne, sur la question de la frontière dans un traité entre les deux pays.
Le 27 octobre 1970, Willy Brandt, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), adresse une lettre à Józef Cyrankiewicz, président du Conseil des ministres de la République populaire de Pologne, dans laquelle il pointe les principaux points à respecter afin d'arriver à la signature d'un traité par les deux pays.
Le 19 novembre 1970, le gouvernement de Bonn adresse aux ambassades des États-Unis, de France et du Royaume-Uni une note relative au traité germano-polonais et à la nouvelle Ostpolitik du pays. Texte de la note adressée à l'ambassade de France.
Le 19 novembre 1970, les ambassades des États-Unis, de France et du Royaume-Uni répondent conjointement à la note d'information que leur a adressée le même jour le gouvernement de Bonn au sujet de la signature du traité germano-polonais.
Le 7 décembre 1970, la RFA et la Pologne signent à Varsovie le traité germano-polonais en vertu duquel les deux pays se reconnaissent mutuellement sur le plan diplomatique et reconnaissent l'inviolabilité des frontières issues de la conférence de Potsdam (1945) en renonçant à toute revendication territoriale.
Le 7 décembre 1970, dans une allocution télédiffusée depuis Varsovie par les chaînes Ouest-allemandes, le chancelier Willy Brandt souligne l'importance du traité conclu le jour même entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la Pologne.
Le 7 décembre 1970, dans une allocution radiotélévisée depuis Varsovie, Willy Brandt, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), revient sur l'importance symbolique pour la paix en Europe, de sa visite en Pologne et de la signature, le même jour, du traité entre la RFA et la Pologne en vertu duquel les deux pays reconnaissent notamment l'inviolabilité des frontières existantes.
Le 7 décembre 1970, Józef Cyrankiewicz, président du Conseil des ministres de la République populaire de Pologne, se félicite de la signature, le jour même à Varsovie, du traité qui pose les bases de la normalisation des relations diplomatiques entre la Pologne et la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 7 décembre 1970, le chancelier allemand Willy Brandt et Walter Scheel, ministre fédéral des Affaires étrangères, effectuent une visite officielle à Varsovie et se recueillent au pied du monument érigé en souvenir du soldat inconnu.
Dans ses Mémoires, le chancelier allemand Willy Brandt évoque la signature, le 7 décembre 1970 à Varsovie, du traité germano-polonais en vertu duquel les deux pays reconnaissent notamment l'inviolabilité des frontières communes existantes. Il rappelle également la portée symbolique de sa génuflexion devant le monument élevé en souvenir aux victimes du ghetto juif de Varsovie.
En 1970, Walter Scheel, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), précise l'importance du règlement de la question de la frontière entre l'Allemagne de l'Ouest et la Pologne pour l'avenir de leurs relations bilatérales.
Le 8 décembre 1970, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung commente la signature, la veille à Varsovie, du traité entre l'Allemagne fédérale et la Pologne et en souligne la portée pour la paix en Europe.
Le 8 décembre 1970, au lendemain de la signature à Varsovie du traité entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la Pologne, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la génuflexion du chancelier Willy Brandt devant le monument élevé en souvenir aux victimes du ghetto juif de la ville.
Le 8 décembre 1970, le quotidien Luxemburger Wort commente la signature à Varsovie du traité entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la Pologne.
"La signature de l'année". Le 8 décembre 1970, le caricaturiste allemand Köhler illustre la reconnaissance par la République fédérale d'Allemagne des nouvelles frontières occidentales de la Pologne sur la ligne "Oder-Neisse".
Dans cette interview, Egon Bahr, ancien secrétaire d'État auprès du chancelier fédéral allemand Willy Brandt, revient sur les enjeux des négociations qui ont conduit à la signature du traité de Varsovie le 7 décembre 1970 entre la RFA et la Pologne et insiste notamment sur la question de la ligne Oder-Neisse.
Le 16 mars 1971, Berndt von Staden, directeur général au ministère des Affaires étrangères de la RFA, propose dans une note interne les lignes de conduite pour les négociations avec la Tchécoslovaquie sur la conclusion d'un traité entre les deux États.
Le 11 décembre 1973, la RFA et la Tchécoslovaquie signent à Prague un traité en vertu duquel les deux États se reconnaissent mutuellement sur le plan diplomatique et considèrent comme nuls les accords de Munich (1938), reconnaissent l'inviolabilité de leurs frontières communes et renoncent à toute revendication territoriale.
La signature, le 11 décembre 1973 à Prague, du traité germano-tchèque s'accompagne d'un échange de lettres entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays.
Le 11 décembre 1955, Wilhelm Grewe, directeur du service politique du ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), explique dans une interview radiodiffusée quelle sera la politique adoptée par son pays à l'encontre des États qui reconnaissent diplomatiquement la République démocratique allemande (RDA).
En 1955, la République fédérale d'Allemagne (RFA) et l'Union soviétique établissent des relations diplomatiques en échange, notamment, de la libération des derniers prisonniers de guerre allemands détenus en Union soviétique. La même année, se met en place la "doctrine Hallstein", du nom de Walter Hallstein, secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères, par laquelle la RFA refuse d'entretenir des relations diplomatiques avec des États ayant reconnu l'existence de la République démocratique d'Allemagne (RDA), à l'exception de l'Union soviétique.
"L'Est c'est l'Est et l'Ouest c'est l'Ouest, et jamais les deux ne se rencontrent" En 1956, la Guerre froide régit les relations entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA).
Le 19 octobre 1957, Heinrich von Brentano, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), adresse à l'ambassadeur la République populaire de Yougoslavie à Bonn, Kveder, une note lui annonçant la fin des relations diplomatiques entre les deux pays.
Dans son édition du 22 octobre 1957, le bulletin de presse et d'information du gouvernement de la République fédérale d'Allemagne (RFA) justifie la décision du gouvernement de Bonn de mettre un terme aux relations diplomatiques avec la république populaire de Yougoslavie après que celle-ci ait officiellement reconnu la République démocratique allemande (RDA).
Le 14 janvier 1963, le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne (RFA) adresse au gouvernement cubain une note lui annonçant la fin de leurs relations diplomatiques bilatérales en représailles à la reconnaissance par La Havane de la République démocratique allemande (RDA).
Le 18 juin 1964, Karl Carstens, secrétaire d'État aux ministère allemand des Affaires étrangères, émet une circulaire dans laquelle il suggère de prendre des mesures économiques à l'encontre des États qui reconnaissent diplomatiquement la République démocratique allemande (RDA).
Le 16 mai 1969, Conrad Ahlers, porte-parole adjoint du gouvernement de la RFA, remet en question la doctrine Hallstein suite à la reconnaissance de la RDA par le Cambodge.
Le 6 juin 1969, l'hebdomadaire allemand Die Zeit dénonce les incohérences de la politique de la République fédérale d'Allemagne (RFA) envers les pays qui ont reconnu la République démocratique allemande (RDA) et condamne la doctrine Hallstein.
Le 17 décembre 1969, Walter Ulbricht, président du Conseil d'État de la République démocratique allemande (RDA), adresse une lettre à Gustav Heinemann, président de la République fédérale d’Allemagne (RFA), dans laquelle il propose la mise en place de relations diplomatiques entre les deux États allemands.
Le 17 décembre 1969, la République démocratique allemande (RDA) et la République fédérale d'Allemagne (RFA) mettent au point un projet de traité censé régler les relations diplomatiques entre les deux États voisins sur la base du droit international.
Le 14 janvier 1970, le chancelier allemand Willy Brandt souligne dans son discours sur l'état de la nation les nouveaux efforts réalisés dans la voie de la normalisation des relations entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA).
Le 19 mars 1970, à l'occasion de la visite du chancelier allemand Willy Brandt à Erfurt, le Président du Conseil des Ministres de la République démocratique allemande (RDA) Willi Stoph soumet des propositions pour améliorer les relations entre les deux Allemagne.
Le 19 mars 1970, lors de son déplacement à Erfurt en République démocratique allemande (RDA), le chancelier allemand Willy Brandt met en lumière les difficultés de la normalisation des relations entre les deux Allemagne.
"Dialogue d'Erfurt". Le 21 mars 1970, à l'issue de la rencontre à Erfurt entre Willy Brandt, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et Willi Stoph, président du Conseil des ministres de la République démocratique allemande (RDA), le caricaturiste Ernst Maria Lang illustre les difficultés auxquelles se heurte le dialogue entre les deux Allemagnes.
Le 19 mars 1970, le chancelier ouest-allemand, Willy Brandt, et son homologue de la RDA, Willi Stoph, se rencontrent à Erfurt en Allemagne de l'Est pour discuter d'une amélioration éventuelle des relations entre Bonn et Berlin.
Signé à Berlin le 3 septembre 1971 par les représentants de la France, de l'URSS, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et des États-Unis, l'Accord quadripartite sur Berlin marque une détente dans les relations Est-Ouest en garantissant notamment les communications civiles entre Berlin-Ouest et la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 3 septembre 1971, les représentants de la France, de l'URSS, du Royaume-Uni et des États-Unis signent l'Accord quadripartite sur Berlin. De g. à dr., le représentant français Jean Sauvagnargues, le représentant anglais Roger Jackling, le représentant soviétique Piotr A. Abrassimov et le représentant américain Kenneth Rush.
Le 3 septembre 1971, le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne (RFA) énumère les principales mesures contenues dans l'accord quadripartite sur Berlin signé le même jour par les autorités françaises, soviétiques, britanniques et américaines.
Le 3 septembre 1971, le chancelier allemand Willy Brandt prononce une allocution radiotélévisée dans laquelle il explique à ses concitoyens la portée de l'Accord quadripartite sur Berlin qui garantit notamment les communications civiles entre Berlin-Ouest et la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 3 septembre 1971, le secrétaire d'État américain William P. Rogers voit dans la signature par les autorités françaises, soviétiques, britanniques et américaines d'un accord-cadre sur le statut de Berlin-Ouest les signes encourageants d'un rapprochement entre l'Est et l'Ouest.
Le 4 septembre 1971, Erich Honecker, secrétaire général du Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED), accorde au quotidien est-allemand Neues Deutschland un entretien dans lequel il commente les principaux enjeux de l'accord quadripartite sur Berlin signé la veille.
Le 4 septembre 1971, les autorités soviétiques commentent le nouvel accord quadripartite sur Berlin et se félicitent de la politique de détente dans les relations Est-Ouest.
Le 27 septembre 1971, Kenneth Rush, ambassadeur américain en Allemagne, prononce devant la Chambre du Commerce et de l'Industrie de Berlin un discours dans lequel il expose les enjeux politiques du nouvel accord quadripartite sur Berlin.
Le 12 mai 1980, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel commente la rencontre entre Erich Honecker, président du Conseil d'État de la RDA, et Helmut Schmidt, chancelier de la RFA, en marge des funérailles à Belgrade du maréchal Tito.
Dans cette interview, Egon Bahr, ancien secrétaire d'État auprès du chancelier fédéral allemand Willy Brandt, explique le rapprochement qui s'opère entre les deux Allemagne à travers la nouvelle Ostpolitik menée par le RFA. Dans un premier temps, il évoque les négociations qui ont conduit à la signature du traité de Moscou le 12 août 1970. Ensuite, il se souvient des discussions menées avec Michael Kohl, secrétaire d'État de la République démocratique allemande (RDA), qui ont conduit à la signature du traité fondamental du 21 décembre 1972.
Le 28 septembre 1972, au lendemain d'une entrevue avec Michael Kohl, serétaire d'État est-allemand, Egon Bahr, secrétaire à la chancellerie du chancelier Willy Brandt de 1969 à 1972, adresse une note à Willy Brandt dans laquelle il explique les modalités d'un futur traité fondamental entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocrate allemande (RDA).
Le 8 novembre 1972, Michael Kohl, secrétaire d'État de la République démocratique allemande (RDA), et Egon Bahr, ministre fédéral sans portefeuille auprès du chancelier Willy Brandt, paraphent le traité fondamental qui sera signé à Berlin-Est le 21 décembre de la même année.
Le 21 décembre 1972, Egon Bahr, ministre fédéral sans portefeuille auprès du chancelier Willy Brandt, et Michael Kohl, secrétaire d'État de la République démocratique d'Allemagne (RDA), signent à Berlin-Est le "traité fondamental" afin de régler les relations diplomatiques entre les deux États voisins sur la base du droit international.
Un protocole additionnel au "traité fondamental" signé le 21 décembre 1972 à Berlin-Est porte notamment sur la création d'une commission mixte sur les questions frontalières et pose les bases d'une plus grande coopération commerciale, scientifique et technologique entre les deux États allemands.
Le 21 décembre 1972, Egon Bahr, ministre fédéral sans portefeuille auprès du chancelier Willy Brandt, adresse à Michael Kohl, secrétaire d'État auprès du Conseil des ministres de la République démocratique allemande (RDA), une lettre dans laquelle il l'assure de la volonté de son gouvernement d'œuvrer en faveur de la paix et du rapprochement entre les deux États allemands.
Le 21 décembre 1972, Egon Bahr, ministre fédéral sans portefeuille auprès du chancelier Willy Brandt, se félicite de la signature, le jour même à Berlin-Est, du traité fondamental entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA).
Le 21 décembre 1972, le secrétaire d'État Est-allemand Michael Kohl salue la signature, le jour même à Berlin-Est, du traité bilatéral dit "fondamental" comme une étape importante dans l'approfondissement des relations entre la République démocratique allemande (RDA) et la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Signé le 21 décembre 1972 à Berlin-Est, le "traité fondamental" entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA) marque une étape fondamentale dans l'histoire des relations entre les deux pays voisins et dans l'évolution de l'Ostpolitik.
En décembre 1972, le mensuel français Le Monde diplomatique analyse les effets de l'Ostpolitik du chancelier allemand Willy Brandt sur les relations entre les deux Allemagne.
Dans ses Mémoires, l'ancien chancelier allemand Willy Brandt rappelle l'état des relations entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA) au cours des mois qui ont précédé la signature, le 21 décembre 1972, du "traité fondamental" entre les deux pays.
Dans ses Mémoires, Egon Bahr, secrétaire à la chancellerie du chancelier Willy Brandt de 1969 à 1972, se souvient de la signature du traité fondamental entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA) le 21 décembre 1972.
Le 15 février 1973, le chancelier allemand Willy Brandt expose devant le Bundestag la portée politique du traité fondamental signé le 21 décembre 1972 entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA).
Le 15 février 1973, Willy Brandt, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), expose devant le Bundestag la portée politique du traité fondamental signé le 21 décembre 1972 entre la RFA et la République démocratique allemande (RDA).
Le 22 décembre 1972, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung décrit l'accueil sobre de la délégation ouest-allemande par les autorités est-allemandes à l'occasion de la signature du traité fondamental entre la RFA et la RDA le 21 décembre.