Le 14 janvier 1956, le groupe de travail du comité Spaak chargé de l'étude des problèmes relatifs à la construction d'une usine de séparation isotopique de l'uranium remet un rapport dans lequel les experts nucléaires des Six examinent notamment le rôle de l'uranium 235, l'état des techniques de séparation isotopique, leur évaluation économique et les possibilités de création d'un organisme d'études commun.
Le 5 septembre 1956, les représentants des six pays qui participent à Val Duchesse aux travaux de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom signent les statuts du syndicat d'études pour la construction de l'usine de séparation isotopique de l'uranium.
Le 13 décembre 1956, la délégation française à la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom remet au comité des chefs de délégation une note dans laquelle elle insiste sur la nécessité et sur l'urgence de construire une usine européenne de séparation isotopique.
Le 22 janvier 1957, le comité exécutif du syndicat d'études pour la construction de l'usine européenne de séparation isotopique de l'uranium présente son rapport intérimaire dans lequel il fait notamment le point sur l'état d'avancement des recherches nucléaires dans les six pays fondateurs de la future Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) et sur les conditions de fourniture par les États-Unis de certaines quantités d'uranium enrichi.
Am 28. Januar 1957 legt die französische Delegation bei der Regierungskonferenz für den Gemeinsamen Markt und Euratom einen Vorschlag zum Bau einer Uran-Isotopentrennanlage durch die sechs Mitgliedstaaten der zukünftigen Europäischen Atomgemeinschaft (EAG) vor.
Am 4. Februar 1957 beauftragen die Außenminister der sechs Staaten, die in Val Duchesse an den Arbeiten der Regierungskonferenz für den Gemeinsamen Markt und Euratom teilnehmen, die Studienkommission für den Bau der europäischen Uran-Isotopentrennanlage, innerhalb von drei Monaten einen Bericht über die Machbarkeit einer solchen Anlage zu erstellen.
Le 21 janvier 1956, commentant les négociations diplomatiques en cours à Bruxelles et la récente déclaration commune du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe (CAEUE) sur l'Euratom, le quotidien La Libre Belgique met en garde ses lecteurs contre les risques de dérive de la supranationalité européenne et insiste pour que la Belgique conserve intacts les intérêts politiques et scientifiques qu'elle tire de l'uranium produit au Congo belge.
En janvier 1957, Jean-Pierre Paulus de Chatelet, président du Comité spécial du Katanga (CSK), décrit dans la revue bruxelloise Synthèses la nature des enjeux de la création de l'Euratom pour la Belgique compte tenu des quantités d'uranium naturel extrait au Congo belge.