Le 7 novembre 1956, l'Association britannique des Chambres de commerce se déclare en principe favorable à la création d'une zone de libre-échange en Europe, mais elle rattache pourtant certaines conditions à son plein soutien.
Le 15 janvier 1957, rappelant leur attachement au maintien de la solidarité atlantique et au commerce multilatéral, les services du secrétariat d'État américain expriment le soutien des États-Unis aux négociations en cours sur la création d'un Marché commun entre les six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et saluent l'initiative du Royaume-Uni qui vise à constituer une zone européenne de libre-échange.
En février 1957, le gouvernement britannique adresse à l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) à Paris un mémorandum dans lequel il expose son point de vue sur la mise en place d'une zone européenne de libre-échange.
Am 6. Februar 1956 plädiert die Industrie- und Handelskammer Düsseldorf für die Gründung des Gemeinsamen Marktes nach der Einrichtung einer Freihandelszone als Zwischenetappe.
Le 9 février 1957, Raymond Bousquet, ambassadeur de France en Belgique, adresse à Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, un télégramme dans lequel il fait part du projet de réponse des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) au mémorandum britannique sur la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
„Hier kommt die Braut“. Im Zusammenhang mit den Verhandlungen um die Einrichtung einer Freihandelszone in Europa kommentiert der britische Karikaturist Low am 12. Februar 1957 die Chancen und Risiken für die britische Landwirtschaft in dieser neuen Freihandelszone.
En avril 1957, la Fédération des industries britanniques (FBI) rend publiques ses positions par rapport au projet de zone de libre-échange en Europe dont elle tente par ailleurs de mesurer les effets sur l'économie du pays.
Le 16 mai 1957, la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) adopte une déclaration sur les enjeux que pose la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
„Noch immer Linksverkehr?“ Der Karikaturist Behrendt illustriert 1957 das Misstrauen und den Alleingang des Vereinigten Königreichs gegenüber den sechs zukünftigen Mitgliedstaaten der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft.
En mai 1957, le gouvernement britannique publie une brochure d'information sur les avantages de la mise en place d'une grande zone de libre-échange en Europe.
Le 7 juin 1957, à l'occasion d'une réception à la Chambre de commerce britannique à Paris, David Eccles, président du Board of Trade, prononce un discours sur l'importance de la création d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 9 juillet 1957, lors d'une réunion de la section britannique du Mouvement européen à Londres, le Premier ministre anglais Harold Macmillan fait une déclaration dans laquelle il insiste sur l'importance de la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 11 juillet 1957, au lendemain de la réunion de la section britannique du Mouvement européen à Londres, Jean Chauvel, ambassadeur de France à Londres, adresse à Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, un télégramme dans lequel il évoque les propos tenus par certains hommes politiques anglais sur les problèmes du Marché commun et de la zone de libre-échange.
„Werben unter Vorbehalt“. Am 12. Juli 1957 illustriert der britische Karikaturist David Low die Annäherungsversuche – mit Einschränkungen – des Vereinigten Königreichs (in Gestalt des Premierministers Harold Macmillan) an die Europäische Wirtschaftsgemeinschaft (EWG).
Am 19. Juli 1957 unterbreitet der britische Schatzkanzler Peter Thorneycroft dem Rat der Organisation für europäische wirtschaftliche Zusammenarbeit (OEEC) einen Bericht, in dem er die Hindernisse für die Einrichtung einer Freihandelszone in Europa darlegt.
Le 23 juillet 1957, Pierre Uri, directeur de la division "Économie générale" à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), expose devant le Comité intérimaire pour le Marché commun et l'Euratom les risques que la proposition britannique de zone européenne de libre-échange pourrait faire courir à la Communauté économique européenne (CEE) avant même sa mise en œuvre effective.
Le 30 juillet 1957, Pierre Uri, directeur de la division "Économie générale" à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), rédige une note dans laquelle il examine les conditions auxquelles un marché commun doit satisfaire pour favoriser le développement économique des pays participants compte tenu de leur dimension.
En septembre 1957, l'Association des Chambres de commerce britanniques, la Fédération des industries britanniques et l'Union nationale des manufacturiers publient un rapport commun pour exposer leur point de vue sur l'établissement d'une zone européenne de libre-échange.
En octobre 1957, réagissant à la mise en œuvre imminente des traités de Rome, Peter Thorneycroft, chancelier de l'Échiquier du Royaume-Uni, expose la position du gouvernement britannique par rapport à la relance européenne et met en garde contre une division de l'Europe en plusieurs zones économiques.
Le 16 septembre 1957, après une réunion du Comité interimaire pour le Marché commun et l'Euratom, Robert Marjolin, conseiller technique au cabinet du ministère français des Affaires étrangères évoque les conversations entre les six pays membres de la Communauté économique européenne, en vue de définir une position commune sur la zone de libre-échange.
Le 17 septembre 1957, le Conseil national du patronat français (CNPF) adopte une résolution dans laquelle il explique les raisons de son opposition au projet britannique de zone de libre-échange en Europe.
Le 20 septembre 1957, Pierre Uri, directeur de la division "Économie générale" à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), rédige une note dans laquelle il dresse une liste des difficultés que pose la proposition britannique de zone de libre-échange aux pays membres de la Communauté économique européenne (CEE).
Der britische Vorschlag einer großen Freihandelszone
Le 16 octobre 1957, Christian Calmes, secrétaire général du Comité intérimaire pour le Marché commun et l'Euratom, adresse à René Sergent, secrétaire général de l'OECE, une lettre dans laquelle il expose le point de vue des Six sur les négociations en cours pour la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 13 novembre 1957, la Fédération des industries britanniques adopte une résolution dans laquelle elle livre son point de vue sur le projet de mise en place d'une zone européenne de libre-échange.
Le 21 décembre 1957, la Chambre de commerce de Roubaix fait part de ses objections à l'encontre du projet britannique de zone de libre-échange en Europe.
Le 28 mars 1958, les députés britanniques échangent leurs points de vue sur la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe et évoquent les relations futures entre le Royaume-Uni et la Communauté économique européenne (CEE).
"Un balai neuf vous fait un bon nettoyage". Le 15 juillet 1958, le caricaturiste britannique David Low illustre l'opposition du général de Gaulle, président de la République française, à l'égard des négociations pour la mise en place d'une grande zone de libre-échange en Europe.
En octobre 1958, le Comité d'action pour les États-Unis d'Europe rédige une note sur les rapports futurs entre la Communauté économique européenne (CEE) et les pays tiers, notamment le Royaume-Uni, dans la perspective d'une zone de libre-échange.
Le 7 novembre 1958, Harold Macmillan, Premier ministre britannique, demande au président français de Gaulle de reconsidérer une nouvelle fois la position française vis-à-vis de la création d'une grande zone de libre-échange industrielle en Europe.
Am 15. November 1958 erläutert der französische Präsident de Gaulle dem britischen Premierminister Harold Macmillan, warum seiner Ansicht nach die Existenz des Gemeinsamen Marktes und die Verpflichtungen, die sich daraus für seine Mitgliedstaaten ergeben, unvereinbar mit dem Vorhaben einer großen Freihandelszone in Europa sind.
„Hart für die Unentschlossenen.“ Am 20. November 1958 illustriert der britische Karikaturist David Low die Frustration Reginald Maudlings, Her Majesty's Paymaster-General und Vorsitzender des Regierungsausschusses der Organisation für europäische wirtschaftliche Zusammenarbeit (OEEC) zur Untersuchung der Bedingungen für die Einrichtung einer Freihandelszone in Europa, angesichts des französischen Widerstandes (links: der französische Informationsminister Jacques Soustelle).
Am 23. Januar 1957 erläutert die deutsche Wirtschaftstageszeitung Handelsblatt die Merkmale der Zollunion, die die sechs Mitgliedstaaten der Europäischen Atomgemeinschaft (EGKS) im Rahmen der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft (EWG) einrichten wollen, und fragt nach den Vorteilen des britischen Vorhabens einer europäischen Freihandelszone.
Am 20. März 1957 weist die sozialistische luxemburgische Tageszeitung Tageblatt auf die wichtigsten Unterschiede zwischen der künftigen Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft (EWG) und der Freihandelszone hin, die die britische Regierung in Europa gründen möchte.
Am 22. Juni 1957 berichtet die alle zwei Monate erscheinende italienische Zeitschrift Relazioni internazionali von dem Italienbesuch des Briten David Eccles, des Vorsitzenden des Board of Trade und legt die Nachteile des britischen Vorhabens einer Freihandelszone dar.
En novembre 1957, la revue financière britannique Westminster Bank Review publie un article de Richard Bailey, directeur de l'Institut de recherche Political and Economic Planning, sur les enjeux de la création d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 26 décembre 1957, le mensuel économique français L'Usine nouvelle rend compte de l'opposition de certains secteurs du monde industriel français au projet de zone de libre-échange sous l'égide de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
En décembre 1957, le mensuel français Le Monde diplomatique publie un extrait du discours de Jean Monnet, président du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe (CAEUE), au congrès de l'industrie du coton à Harrogate au sujet notamment des différences essentielles entre le Marché commun et le projet britannique de zone de libre-échange.
Le 9 janvier 1958, le mensuel économique français L'Usine nouvelle développe ses arguments contre la proposition britannique visant à la mise en place d'une zone européenne de libre-échange.
Le 8 mars 1958, le journal financier britannique The Statist commente les difficiles négociations entre le Royaume-Uni et la France sur la mise en place en Europe d'une zone de libre-échange qui engloberait la Communauté économique européenne (CEE).
Le 1er novembre 1958, le quotidien The Manchester Guardian analyse les raisons de l'échec des négociations visant la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 15 novembre 1958, L'écho de l'industrie, organe de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil), commente les difficiles négociations entre les six États membres de la Communauté économique européenne (CEE) et le Royaume-Uni sur l'éventuelle mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 17 novembre 1958, le quotidien The Manchester Guardian fait sa couverture sur l'arrêt des négociations pour la mise en place d'une grande zone de libre-échange en Europe.