Le 14 mars 1990, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il insiste notamment sur la nécessité de transformer rapidement la Communauté européenne en union politique, sur une base fédérale, au-delà du marché unique et de l'Union économique et monétaire (UEM) tout en affirmant sa volonté d'établir les conditions d'association de l'Assemblée aux travaux de la Conférence intergouvernementale (CIG).
Am 28. April 1990 beschließen die Staats- und Regierungschefs der Zwölf auf der Sondertagung des Europäischen Rates in Dublin die Eingliederung des wiedervereinigten Deutschlands in die Europäische Gemeinschaft.
Par cette résolution du 11 juillet 1990, le Parlement européen se félicite de la convocation d'une conférence sur l'Union politique, qui élargit l'ordre du jour de la prochaine réforme des traités au-delà de l'Union économique et monétaire. Considérant que la séparation entre les relations économiques extérieures et les questions relevant de la Coopération politique européenne (CPE) est difficile à maintenir dans la pratique, le Parlement européen demande le traitement des deux volets de l'action de la Communauté sur la scène internationale dans le cadre communautaire.
Dans son avis du 21 octobre 1990, la Commission européenne se prononce pour une Communauté unique qui engloberait les politiques communautaires et la coopération politique européenne (CPE), les soumettant aux mêmes institutions et aux mêmes procédures de décision.
Dans son édition d'été 1990, la revue fédéraliste L'Europe en formation revient sur le Conseil européen de Dublin des 25 et 26 juin 1990 et souligne la nécessité pour l'Europe des Douze de mener une politique extérieure commune afin d'assurer sa présence dans le monde.
Der Europäische Rat von Rom (14. und 15. Dezember 1990)
Le 15 décembre 1990, le Conseil européen de Rome fournit dans ses conclusions le cadre dans lequel vont se dérouler les deux conférences intergouvernementales (CIG), sur l'Union économique et monétaire (UEM) et l'Union politique, ouvertes officiellement à Rome à la même date.
Photo de famille du Conseil européen de Rome des 14 et 15 décembre 1990 qui fournit dans ses conclusions le cadre dans lequel vont se dérouler les deux Conférences intergouvernementales (CIG) sur l'Union économique et monétaire (UEM) et sur l'Union politique.
Der Europäische Rat von Luxemburg (28. und 29. Juni 1991)
Le 18 juin 1991, la présidence luxembourgeoise du Conseil dépose un projet de traité sur l'Union issu des travaux des conférences intergouvernementales sur l'Union politique et sur l'Union économique et monétaire (UEM) lancées le 15 décembre 1990 à Rome. Ce projet, qui propose pour l'Union une structure à trois piliers, débouchera sur la signature, le 7 février 1992 à Maastricht, du Traité sur l'Union européenne.
Les 28 et 29 juin 1991, le Conseil européen de Luxembourg se félicite des avancements des travaux des deux conférences intergouvernementales sur l'Union économique et monétaire et sur l'Union politique et réaffirme que la décision finale sur le texte du traité sur l'Union politique et l'Union économique et monétaire sera prise au Conseil européen de Maastricht des 9 et 10 décembre 1991.
Dans son édition d'été 1991, la revue fédéraliste L'Europe en formation analyse le projet de traité sur l'Union européenne de la présidence luxembourgeoise et relance le débat sur la "vocation fédérale" de l'union.
In diesem Interview kommentiert Jacques Santer, ehemaliger luxemburgischer Premierminister und Minister für das Staatsvermögen, die Arbeiten der Regierungskonferenz (RK) zur Europäischen Union und erläutert die Ursprünge der drei Säulen als Grundstruktur der Union, die die luxemburgische Präsidentschaft am 17. April 1991 für den zukünftigen Vertrag über die Europäische Union vorschlug.
Der Europäische Rat von Maastricht (9. und 10. Dezember 1991)
Les 9 et 10 décembre 1991, les chefs d'État et de gouvernement des Douze se réunissent en Conseil européen à Maastricht afin de dégager un accord sur le traité sur l'Union européenne.
„Maastricht. Politische Union“. Am 9. Dezember 1991 illustriert der deutsche Karikaturist Walter Hanel das Bestreben des deutschen Bundeskanzlers Helmut Kohl und des Präsidenten der Französischen Republik, François Mitterrand, die Verhandlungen zur Überarbeitung der europäischen Verträge für die Schaffung einer europäischen politischen Union zu nutzen, von der der britische Premierminister John Major nur wenig begeistert ist.
Le 10 décembre 1991, le chancelier allemand Helmut Kohl (au centre), le ministre des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher (à g.) et le porte-parole du gouvernement allemand Dieter Vogel (à dr.) tiennent une conférence de presse sur les résultats du Conseil européen de Maastricht.
In einem Kommentar vom 12. Dezember 1991 zum Europäischen Rat von Maastricht untersucht die französische Tageszeitung Le Monde die Bedeutung des neuen Vertrages über die politische Union und beschreibt die wirtschaftlichen, währungspolitischen und sozialen Herausforderungen Europas.
Le 11 octobre 1991, dans la perspective du Conseil européen de Maastricht, les ministres des Affaires étrangères de France, d’Allemagne et d'Espagne énoncent, dans un communiqué conjoint, les principes essentiels sur lesquels doit se fonder le nouveau traité. Ils précisent, entre autres, que l'Union de l’Europe occidentale (UEO) fait partie intégrante du processus menant à l'Union européenne et qu’elle pourra être chargée de mettre en œuvre la politique de sécurité et de défense.
Am 17. November 1991, einen Monat vor der Tagung der Staats- und Regierungschefs der Zwölf in Maastricht, bedauert die spanische Tageszeitung El País, dass die Vorschläge der Madrider Regierung bei den Verhandlungen im Vorfeld nicht berücksichtigt wurden, und sieht dem Abschluss des Vertrags zur Gründung einer Europäischen Union pessimistisch entgegen.
"Union politique-La Belle au bois dormant et les princes". En 1992, s'inspirant du conte de la Belle au bois dormant de l'écrivain français Charles Perrault, le caricaturiste allemand Hanel illustre les efforts du chancelier Helmut Kohl et de François Mitterrand, président de la République française, pour promouvoir la mise en place d'une Union politique européenne face à un John Major, Premier ministre britannique, assez réticent.
Dans cette interview, Élisabeth Guigou, ancienne ministre déléguée chargée des Affaires européennes de 1990 à 1993, décrit les principales discussions menées au cours des travaux des conférences intergouvernementales sur l'Union politique et sur l'Union économique et monétaire (UEM) lancées le 15 décembre 1990 à Rome et lors du Conseil européen à Maastricht des 9 et 10 décembre 1991, discussions ayant permis de dégager un accord sur le traité sur l'Union européenne.