Carte présentant les opérations menées par l’Union de l’Europe occidentale (UEO) en Irak et dans le golfe Persique, entre 1987 et 1991, dans le contexte de la guerre Iran-Irak et de la guerre du Golfe.
Le 19 avril 1988, dans le contexte de la guerre Iran-Irak, les États membres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) demandent l’arrêt immédiat de toute opération de minage dans le golfe Persique ainsi que la cessation de tout acte hostile à la navigation dans les eaux internationales.
Le 5 décembre 1989, l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adopte la recommandation n°475 sur la sécurité de l'Europe et les événements survenus au Proche et au Moyen-Orient.
Dans cette interview, Charles Goerens, ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, revient sur le recours de l’UEO en 1987 à l’article VIII du traité de Bruxelles modifié, qui vise les crises extérieures à l’Europe, pour mettre en place sa première opération concertée dans le contexte de la guerre entre l’Iran et l’Irak.
Dans le contexte des guerres Iran-Irak et du Golfe, l’UEO mène en 1988 et 1990 ses premières opérations concertées avec notamment l’opération navale de déminage Cleansweep dans le golfe Persique.
Dans cette interview, Charles Goerens, ministre luxembourgeois de la Défense de 1999 à 2004 et ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, évoque la dépendance politique et opérationnelle des Européens vis-à-vis des États-Unis et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) lors de l’opération navale de déminage Cleansweep menée par l’UEO dans le golfe Persique à la fin des années 1980.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), se remémore la première opération concertée menée en 1988 par l'UEO dans le golfe Persique, l’opération de déminage Cleansweep, dans le but de garantir la libre circulation dans les eaux internationales.
Le 20 septembre 1990, un journaliste du quotidien Le Monde, embarqué sur la frégate française «Dupleix», relate l'organisation de l'embargo maritime contre l'Irak et décrit notamment le rôle des bâtiments des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) engagés dans cette opération de contrôle.
Dans un rapport présenté le 7 novembre 1990 devant l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), la commission de Défense fait le point sur l'évolution de la situation dans la région du golfe Persique après l'invasion irakienne du Koweït et souligne l'importance de mener à bien les opérations de l'UEO afin d'aider les Nations unies à régler la crise du Golfe.
Dans le contexte de la guerre du Golfe, le Conseil des ministres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), réuni en session extraordinaire le 17 janvier 1991 à Paris, condamne fermement l’invasion irakienne du Koweït et réaffirme sa volonté de renforcer ses opérations navales visant à faire respecter l’embargo sur les marchandises décrété par les Nations unies.
Rapport de la commission de Défense, présenté le 19 mai 1991 devant l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), sur les enseignements à tirer de la guerre du Golfe, et notamment des opérations menées par l'UEO dans ce contexte.
Robert Pontillon, président de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), et Armand De Decker, président du groupe libéral de l'Assemblée de l'UEO, lors des opérations menées en 1991 dans le contexte de la guerre du Golfe.
Réuni à Bonn le 19 juin 1992, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), définit les missions de l'organisation en dehors de l'application de l'article 5 du traité de Washington et de l'article V du traité de Bruxelles modifié, ainsi que les moyens pour la planification et l'exécution de ces missions, dites "missions de Petersberg".
Le 20 juin 1992, le quotidien belge "Le Soir" examine les mesures adoptées la veille à Petersberg par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). L'article souligne l'attribution d'un rôle opérationnel à l'organisation qui, en tant que bras armé de l'Union européenne et pilier européen de l'Alliance atlantique, est désormais chargée de conduire des missions de gestion des crises et de maintien de la paix.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, décrit le rôle de l’UEO comme «bras armé» de l’Union européenne dans la conduite des missions de Petersberg.
Dans le contexte du conflit yougoslave, le Conseil des ministres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), réuni en session extraordinaire le 10 juillet 1992 à Helsinki, détermine les efforts à déployer par l’UEO dans le domaine de l’aide humanitaire et décide de lancer des opérations navales en Adriatique pour la surveillance de l’embargo décrété par les Nations unies à l’encontre de la République fédérale de Yougoslavie.
Le 3 septembre 1992, la commission permanente de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adopte la recommandation n°525 sur l'UEO et la situation en ex-Yougoslavie.
Suite à la dégradation de la situation en ex-Yougoslavie, le Conseil des ministres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), réuni le 20 novembre 1992 à Rome, réaffirme sa détermination pour rétablir la paix dans cette région. Il assure que les opérations en Adriatique, menés en coordination avec l’Alliance atlantique, vont se poursuivre et se déclare prêt à offrir son assistance aux États riverains du Danube pour l'application des sanctions imposées par les Nations unies.
Dans le contexte du conflit yougoslave, le Conseil des ministres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), réuni en session extraordinaire le 5 avril 1993 à Luxembourg, propose de fournir une assistance policière et douanière à la Bulgarie, la Hongrie et la Roumanie pour l'application des sanctions des Nations unies sur le Danube.
Le 10 juillet 1992, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) décide que les forces navales de l’UEO vont participer en Adriatique à la surveillance de l’embargo décrété par les Nations unies à l’encontre de la République fédérale de Yougoslavie (opérations Sharp Vigilance et Sharp Fence). Dans ce contexte, les Conseils de l’UEO et de l’Alliance atlantique décident de la mise en œuvre, de juin 1993 à juin 1996, d’une opération conjointe, placée sous commandement unique, baptisée Sharp Guard.
De juin 1993 à juin 1996, l’opération Sharp Guard, menée conjointement par l’Union de l’Europe occidentale (UEO) et l’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), donne lieu à l’inspection de milliers de navires en Adriatique en vue de faire respecter l’embargo décrété par les Nations unies à l'encontre de la République fédérale de Yougoslavie.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, se souvient des opérations militaires menées par l’UEO en Adriatique, lors de l’embargo décrété par les Nations unies à l’encontre de la République fédérale de Yougoslavie, en soulignant l’approche concrète et la complémentarité d’action avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Dans le contexte du conflit yougoslave et en coordination avec l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), l'Union de l'Europe occidentale (UEO) fournit, entre 1993 et 1996, une assistance policière et douanière à la Bulgarie, la Hongrie et la Roumanie pour l’application des sanctions des Nations unies sur le Danube.
Le 26 juin 1993, le quotidien français Le Monde détaille l'opération de police et de douane menée par l'Union de l'Europe occidentale (UEO) sur le Danube afin d'assister les autorités bulgares, hongroises et roumaines dans le respect de l'application des sanctions imposées par les Nations unies à l'encontre de République fédérale de Yougoslavie.
Dans le cadre du mandat de l'Union européenne (UE) pour l'administration de Mostar (Bosnie-Herzégovine), l’Union de l’Europe occidentale (UEO) fournit de juillet 1994 à octobre 1996 un détachement de police chargé d'aider les Bosniaques et les Croates de la ville à établir une force de police unifiée. Cette mission de maintien de la paix est considérée comme la première action de l'UEO menée dans l'esprit de l'article J.4 du traité sur l'UE, signé à Maastricht le 7 février 1992.
Le premier exercice de l'Union de l’Europe occidentale (UEO) dans le cadre de la déclaration de Petersberg, CRISEX 95/96, a pour objet la mise à l'épreuve des mécanismes et procédures de l'UEO en matière de gestion de crise. Sur la photo, une vidéoconférence entre la Cellule de planification à Bruxelles et l'état-major multinational de l'opération, installé à Metz (Metz, fort de Guise, décembre 1996).
Dans un article paru en septembre 1995 dans la Revue de l'OTAN, José Cutileiro, secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), retrace les différentes mesures adoptées afin de renforcer le rôle opérationnel de l'UEO et s'interroge sur les futurs développements de l'organisation à l'issue de la Conférence intergouvernementale de l'Union européenne en 1996.
Réuni à Madrid le 14 novembre 1995, le Conseil des ministres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) analyse les risques et menaces potentiels pouvant peser sur la sécurité européenne et présente des propositions pour le développement futur de l'identité européenne de sécurité et de défense (IESD).
Le 22 novembre 1996, le Conseil de l’Union européenne adopte pour la première fois, sur la base de l’article J.4 paragraphe 2 du traité sur l’Union européenne, une décision par laquelle il a recours à l’Union de l’Europe occidentale (UEO) pour mettre en œuvre une action commune ayant des implications en matière de défense.
Le 24 novembre 1999, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung détaille les débats des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) concernant le projet de mise en place d'une force d'intervention rapide européenne capable d'intervenir dans les plus brefs délais.
Quartier général à Tirana de l’élément multinational de conseil en matière de police (EMPC), envoyé par l’Union de l’Europe occidentale (UEO) et chargé de 1997 à 2001 d’une mission de conseil et de formation auprès des autorités albanaises, notamment lors de l’afflux des réfugiés kosovars en 1999.
Visite de José Cutileiro, secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), au quartier général de l’élément multinational de conseil en matière de police (EMPC) à Tirana le 26 février 1998.
Dans sa déclaration de Brême des 10 et 11 mai 1999, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) fait le point sur les différentes missions conduites par l’UEO en Albanie, en Croatie et au Kosovo.
Afin d’évaluer les besoins européens en matière de défense, le Conseil des ministres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) dresse, les 22 et 23 novembre 1999, un inventaire des moyens et capacités disponibles pour des opérations de gestion de crise et formule des recommandations pour renforcer ces capacités.
En réponse à une demande de l’Union européenne (UE), le Centre satellitaire de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) effectue en 1998 et 1999 une mission de surveillance générale de la sécurité au Kosovo afin de réunir des informations sur l’application des accords de Belgrade signés les 15 et 16 octobre 1998, sur la situation des réfugiés et personnes déplacées et sur l’infrastructure mise en place à cet effet. Cette mission est menée en étroite coordination avec l’État-major militaire de l’UEO qui fournit des informations complémentaires pour chacun des rapports du Centre satellitaire transmis à l’UE, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
En vertu de l'article J.4 du traité sur l'Union européenne (UE), signé à Maastricht le 7 février 1992, l'Union de l’Europe occidentale (UEO) met en œuvre, à la demande de l'UE, une mission d'assistance au déminage en Croatie (MADUEO) qui se déroule de mai 1999 à novembre 2001. Sur la photo: signature, le 22 avril 1999, du mémorandum d'accord entre José Cutileiro, secrétaire général de l'UEO, Mate Granic, ministre croate des Affaires étrangères, et l'ambassadeur Hofstetter, représentant permanent allemand (présidence du Conseil de l’UEO).
Le 2 mars 2000, l'hebdomadaire allemand Die Zeit décrit les différends entre l'Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et l'Union de l'Europe occidentale (UEO) lors de leur exercice conjoint de gestion de crise, CMX-CRISEX 2000, mené du 17 au 23 février avec la participation de 30 pays. Cet exercice devait permettre de tester les concepts et modalités pour la gestion d'opérations dirigées par l'UEO en utilisant des moyens et capacités de l'OTAN.
Discours prononcé par Klaus Bühler, président de l'Assemblée de l'Union de l’Europe occidentale (UEO), le 19 juin 2002 à l'occasion du dixième anniversaire de la déclaration de Petersberg.
Dans un rapport présenté le 3 décembre 2008 devant l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), la commission pour les Relations parlementaires et publiques analyse les attitudes de l’opinion publique européenne envers la politique de défense et étudie les raisons de son opposition aux missions internationales.
Le 9 novembre 2005, dans les locaux du Centre d'accueil de la presse étrangère (CAPE) à Paris, Charles Goerens, membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) et ministre luxembourgeois de la Coopération, de l'Action humanitaire et de la Défense de 1999 à 2004, présente les conclusions de son rapport sur Le maintien de la paix en Afrique sub-saharienne: une approche concrète en soulignant les problèmes du «renforcement de l'architecture de la sécurité africaine, du financement des opérations de maintien de la paix sur le continent, du règlement des différentes crises actuelles et du trafic des armes légères et de petit calibre».
Le 6 décembre 2005, dans les locaux du Centre d'accueil de la presse étrangère (CAPE) à Paris, Charles Goerens, membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) et ministre luxembourgeois de la Coopération, de l'Action humanitaire et de la Défense de 1999 à 2004, et Saïd Djinnit, ancien ambassadeur algérien et commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, présentent les aspects de la sécurité africaine et la coopération eurafricaine en matière de gestion de crises sur le continent.
Le 4 juin 2009, dans les locaux du Centre d'accueil de la presse étrangère (CAPE) à Paris, Françoise Hostalier, membre de la commission de défense de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), présente le rapport intitulé La guerre en Afghanistan: quelle stratégie pour l’Europe ?, co-rédigé avec son collègue Jean-Pierre Kucheida de la commission technique et aérospatiale.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), rappelle les différentes opérations menées par l’UEO, entre 1988 et 2001, dans le golfe Persique et la région des Balkans.
Dans cette interview, Charles Goerens, ministre luxembourgeois de la Défense de 1999 à 2004 et ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, tire le bilan des différentes opérations qui ont été menées par l’UEO, entre 1988 et 2001, dans le golfe Persique et la région des Balkans.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, revient sur les différentes actions militaires menées par l’UEO, notamment dans des lieux stratégiques où l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ne pouvait pas agir.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, relate les interventions conduites par l’UEO en Bosnie-Herzégovine, notamment l’opération de police menée à Mostar de 1994 à 1996, ainsi que les raisons de la non-intervention dans la région des Grands Lacs africains.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), explique pourquoi l’UEO n’est pas intervenue dans certains conflits, notamment à cause de la règle de l’unanimité au sein du Conseil de l’UEO.
Dans cette interview, Charles Goerens, ministre luxembourgeois de la Défense de 1999 à 2004 et ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, rappelle les limites des opérations menées par l’UEO, et notamment sa non-intervention dans la région des Grands Lacs africains.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), explique le rôle joué par les parlementaires de l’Assemblée dans les opérations menées par l’UEO.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, répond aux critiques adressées par certains experts quant à la faible envergure des opérations militaires menées par l’UEO.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), insiste sur l’importance de l’opinion publique face aux interventions de l’UEO, obligeant notamment l’UEO à une communication adéquate.