Le 12 mai 1945, le roi Léopold III reçoit dans sa résidence de Prégny, en Suisse, le futur Premier ministre socialiste belge Achille Van Acker pour évoquer l'avenir politique de la Belgique et le retour de la famille royale au pays.
Le 16 juin 1945, le chargé d'affaires ad interim de la légation luxembourgeoise à Bruxelles adresse à Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, une lettre pour l'informer des derniers développements politiques de "l'affaire royale".
Le 28 juillet 1948, la légation luxembourgeoise à Bruxelles informe Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, des derniers développements de la question royale qui déchire la Belgique.
Le 5 octobre 1948, le Sénat de Belgique examine un projet de rapport des commissions réunies de la Justice et de l'Intérieur favorable à l'adoption par l'Assemblée du projet de loi de Paul Struye qui vise à instituer un référendum populaire pour trouver une issue à la question royale.
Le 20 octobre 1948, la Chambre des Représentants de Belgique examine la proposition de loi instituant une Commission nationale d'information sur l'opportunité de la reprise des attributions royales par le roi Léopold III.
Le 20 octobre 1949, le quotidien français Le Monde se penche sur l'organisation en Belgique de la consultation populaire, programmée pour le 12 mars 1950, au sujet du retour du roi Léopold III sur le trône de Belgique.
Le 8 mars 1950, la police communale procède à l'arrestation de deux manifestants opposés au meeting organisé dans le contexte de la question royale par le "Comité d'arrondissement de Bruxelles pour la consultation populaire" et auquel participent Albert De Vleeschauwer, ministre de l'Intérieur, le général Boels, vice-président du Comité, et Paul van Zeeland, ministre des Affaires étrangères.
Le 9 mars 1950, Paul-Henri Spaak, ancien Premier ministre de Belgique et président de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, livre dans le quotidien français Le Monde ses impressions sur la question royale qui divise la Belgique.
En 1950, une affiche déployée sur la façade de la Maison du peuple à Bruxelles appelle les Belges à voter contre le retour du roi Léopold III sur le trône de Belgique.
En 1950, la question royale provoque de nombreux troubles au sein de la société belge et entraîne l'intervention musclée de la police lors de certaines manifestations populaires.
Le 12 mars 1950, à l'issue d'un référendum populaire, les Belges se prononcent, par 57,68 % des suffrages exprimés, en faveur du retour du roi Léopold III sur le trône malgré de sensibles disparités régionales.
Le 13 mars 1950, le Sénat de Belgique publie les résultats complets de la consultation populaire relative au retour du roi Léopold III sur le trône de Belgique.
Le 16 mars 1950, dans sa résidence de Pregny en Suisse où il réside avec sa famille depuis 1945, le roi Léopold III commente les résultats de la consultation populaire qui confirment la victoire des partisans de son retour sur le trône de Belgique.
Le 20 mars 1950, le quotidien Luxemburger Wort commente la crise politique qui déchire la Belgique en ce qui concerne l'application de la loi sur l'impossiblité de régner du roi Léopold III.
"Léopold III : A droite se trouve votre peuple, Majesté, à gauche les habituels rabat-joie..." En avril 1950, le caricaturiste Bob ironise dans le périodique satirique allemand Der Tintenfisch sur le retour du roi Léopold III en Belgique.
Le 29 juin 1950, dans le cadre des débats sur la question royale en Belgique, le quotidien La Libre Belgique dénonce la position anti-royaliste du député socialiste et ancien Premier ministre Paul-Henri Spaak, à l'égard de Léopold III.
Le 16 juillet 1951, Léopold III constate l'impossibilité de réconcilier les Belges autour de sa personne et décide de renoncer au trône de Belgique au profit de son fils le prince royal Baudouin qui, dès le lendemain, devient le cinquième roi des Belges.
Le 17 juillet 1951, le prince royal Baudouin prête à Bruxelles, au Palais de la Nation, le serment constitutionnel et devient le cinquième roi des Belges.
Le 22 janvier 1946, le quotidien français Le Monde commente la démission, deux jours auparavant, du général de Gaulle de son poste de président du gouvernement provisoire français.
Après le vote du peuple italien en faveur de la République lors du référendum du 2 juin 1946, le roi Humbert II prend congé du chef de la Garde royale avant de quitter l'Italie pour s'exiler au Portugal.
Le 11 avril 1946, en prévision du référendum constitutionnel du 2 juin 1946, des manifestations éclatent dans tout le pays (ici à Turin) en faveur de l'instauration de la République en Italie.
A l'occasion du référendum constitutionnel du 2 juin 1946, des manifestations ont lieu dans les rues de Rome en faveur du maintien de la monarchie en Italie.
Le 2 juin 1946, les Italiens se rendent aux premières élections législatives de l'après-guerre et participent en même temps au référendum constitutionnel qui aboutit à l'instauration de la République en Italie.
Le 7 juin 1946, le quotidien français Le Monde détaille les résultats officiels du référendum populaire organisé le 2 juin 1946 en Italie et qui a abouti à l'établissement de la République.
Le 10 juin 1946, la Cour de Cassation italienne, réunie en séance plénière dans le salon de la Louve du palais de Montecitorio en présence des membres du gouvernement, proclame officiellement l'instauration de la République en Italie. De g. à dr.: Giuseppe Romita, ministre de l'Intérieur, Alcide De Gasperi, président de Conseil et ministre des Affaires étrangères et Pietro Nenni, vice-président du Conseil et ministre pour la Constituante.
Le 10 février 1947, l'Italie signe à Paris le traité de paix, négocié avec le "Conseil des Quatre" puissances alliées (États-Unis, France, Grande-Bretagne et URSS), qui comporte des clauses territoriales et des stipulations concernant les réparations économiques.
Le 31 juillet 1947, Giovanni Gronchi, député et chef de groupe de la Démocratie chrétienne au Parlement italien, expose devant l'Assemblée constituante les enjeux de l'approbation du Traité de paix conclu entre les Alliés et l'Italie.