En octobre 1988, le caricaturiste néerlandais Opland illustre les premiers signes de contestation politique que manifestent les trois États baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) à l'encontre du régime de Moscou.
Le 16 novembre 1988, la population estonienne manifeste dans les rues de Tallinn pour réclamer une plus grande indépendance de l'Estonie au sein de l'Union soviétique.
Le 11 septembre 1989, Mauno Koivisto, président de la République de Finlande, accorde à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel une interview dans laquelle il analyse les relations entre les États baltes et la Communauté européenne.
Le 13 janvier 1991, Jacques Poos, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, adresse à Edouard Chevardnadze, ministre soviétique des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il condamne l'intervention à Vilnius des troupes soviétiques contre le bâtiment de la télévision lituanienne.
Le 14 janvier 1991, lors d'une réunion ministérielle extraordinaire pour la coopération politique européenne (CPE), les Douze adoptent à Bruxelles une déclaration commune dans laquelle ils condamnent l'intervention militaire soviétique en Lituanie.
Le 15 janvier 1991, commentant l'intervention militaire soviétique en Lituanie, le quotidien français Le Monde analyse les limites de la politique d'ouverture de Moscou.
Le 18 mars 1991, la population suédoise manifeste dans les rues de Stockholm son soutien à l'indépendance des trois États baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie).
Né en 1932 à Kaunas, Vytautas Landsbergis, ancien opposant au régime communiste soviétique en Lituanie et fondateur du mouvement indépendantiste Sajudis, est président de la Lituanie de 1990 à 1992, président du Parlement lituanien de 1992 à 1996 et siège depuis 2004 au Parlement européen.
Le 9 juillet 1991, à l'occasion de sa rencontre avec Vytautas Landsbergis, président de la République de Lituanie, Enrique Barón Crespo, président du Parlement européen, assure celui-ci du soutien de la Communauté européenne aux ambitions indépendantistes de la Lituanie.
Le 21 août 1991, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung décrit comment les États baltes entendent former des gouvernements en exil au cas où les putschistes de Moscou empêcheraient par la force leur désir d’indépendance.
Le 22 août 1991, à la suite du coup d'État de Ianaïev en URSS, le quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung commente les tensions grandissantes entre les autorités baltes et le nouveau pouvoir central.
On 22 August 1991, the German daily newspaper Frankfurter Allgemeine Zeitung comments on the successive declarations of independence made by the three Baltic States.
Le 29 août 1991, le quotidien français Le Monde commente la décision des Douze d'établir des relations diplomatiques avec les États baltes et de soutenir leur intégration rapide dans les organisations internationales.
Le 20 août 1991, au lendemain du putsch des conservateurs à Moscou, Alain Peyrefitte commente dans le quotidien français Le Figaro les raisons de la destitution forcée de Mikhaïl Gorbatchev, président de l'URSS.
Le 22 août 1991, Boris Eltsine, nouveau président du Soviet suprême de Russie, prend la parole devant le Parlement de Moscou après l'échec du putsch fomenté par des cadres militaires et politiques soviétiques contre le pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, président de l'URSS.
A la suite du coup d'État en Union soviétique, les ministres des Affaires étrangères de la Communauté économique européenne, réunis à La Haye le 20 août 1991, décident de suspendre l'aide de la CEE à l'URSS jusqu'à la réinstallation de Mikhaïl Gorbatchev à la tête de l'État soviétique.
Dans ses Mémoires, Mikhaïl Gorbatchev, ancien président de l'URSS, commente l'échec de la tentative de putsch organisé en août 1991 par des hauts fonctionnaires de l'État et du Parti communiste soviétique.
Dans ses Mémoires, Hans-Dietrich Genscher, ancien ministre allemand des Affaires étrangères, évoque la tentative de coup d'État en Union soviétique en août 1991 et se penche sur les velléités indépendantistes de plus en plus affirmées des trois États baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie).
Le 23 août 1991, après l'échec du coup d'État des cadres militaires et politiques soviétiques, Mikhaïl Gorbatchev, Premier secrétaire du Parti communiste soviétique, s'exprime devant la Douma, chambre basse du Parlement soviétique.
Le 26 août 1991, commentant l'échec de la tentative de putsch menée à Moscou une semaine auparavant par des leaders conservateurs contre le président Mikhaïl Gorbatchev, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel dresse un bilan critique de l'action politique de Gorbatchev et s'interroge sur le rôle de Boris Eltsine, nouveau président de Russie.
Le 27 août 1991, le quotidien français Le Monde s'interroge sur une disparition possible de l'Union soviétique face aux déclarations d'indépendances de plusieurs Républiques et à l'écroulement progressif du Parti communiste.
Dix ans après le coup d'État en Union soviétique, le quotidien communiste français L'Humanité revient le 18 août 2001 sur les réactions variées des Occidentaux face au putsch; les États-Unis et le Royaume-Uni soutenant fervemment Boris Eltsine, l'Allemagne embrassant le retour au pouvoir de Gorbatchev et la France sympathisant d'abord avec Ianaev et sa junte putschiste avant de s'enthousiasmer pour Eltsine, président de la Russie.
Le 4 septembre 1991, le quotidien belge La Libre Belgique revient sur l'épreuve de force entre fédéralistes et confédéralistes à propos de la redéfinition des liens entre les Républiques lors du Congrès extraordinaire des députés de l'URSS.
Le 19 septembre 1991, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe se félicite de l'échec du coup d'État du 18 au 21 août en Union soviétique et commente l'évolution de la situation économique et politique dans les républiques soviétiques.
Le 8 décembre 1991, les républiques de Russie, de Biélorussie et d'Ukraine signent à Minsk le traité qui donne naissance à la Communauté des États indépendants (CEI). Le 21 décembre, huit autres anciennes républiques soviétiques fédérées signent également à Alma-Ata (Kazakhstan) le traité de Minsk et rejoignent ainsi les membres fondateurs de la CEI.
Le 8 décembre 1991, Leonid Kravtchouk, président de l'Ukraine, Stanislas Chouchkevitch, président de la République de Biélorussie, et Boris Eltsine, président de la Fédération de Russie, signent à Minsk le traité de la Communauté des États indépendants (CEI).
Le 9 décembre 1991, au lendemain de l'entrevue des dirigeants biélorusse, russe et ukrainien à Minsk, le quotidien français Le Monde se demande si la formule d'un État confédéral, défendue par Mikhaïl Gorbatchev, président de l'Union soviétique, ne serait pas vouée à l'échec.
Le 10 décembre 1991, commentant la désagrégation politique de l'Union sovétique, le quotidien français Le Monde s'interroge sur la stratégie personnelle de son président Mikhaïl Gorbatchev.
Le 10 décembre 1991, le quotidien français Le Monde constate que Mikhaïl Gorbatchev, président de l'Union soviétique, ne peut empêcher les dirigeants biélorusse, russe et ukrainien à déclarer la fin de l'URSS en proclamant la Communauté des trois Républiques slaves à Minsk le 8 décembre 1991.
"URSS - Éclatement de l'URSS". Au début des années quatre-vingt-dix, le caricaturiste français Georges Million illustre l'éclatement politique de l'Union soviétique.
Le 8 décembre 1991, les républiques de Russie, de Biélorussie et d'Ukraine signent à Minsk le traité qui donne naissance à la Communauté des États indépendants (CEI). Le 21 décembre, huit autres anciennes républiques soviétiques fédérées signent également à Alma-Ata (Kazakhstan) le traité de Minsk et rejoignent ainsi les membres fondateurs de la CEI.
Le 21 décembre 1991, la création à Alma-Ata (Kazakhstan) de la Communauté des États indépendants (CEI), organe de concertation en matière d'échanges économiques, symbolise l'éclatement de l'Empire soviétique.
Le 21 décembre 1991, le président russe Boris Eltsine salue la signature à Alma-Ata (Kazakhstan) de l'accord élargissant la Communauté des États indépendants (CEI). De g. à dr.: Léonid Kravtchouk, président de l'Ukraine, Noursoultan Nazarbaïev, président de la République du Kazakhstan, et Stanislas Chouchkevitch, président de la République de Biélorussie.
Le 23 décembre 1991, les Douze commentent la décision adoptée le 21 décembre à Alma-Ata par les présidents de onze républiques soviétiques de créer une Communauté des États indépendants (CEI) sur les cendres de l'ancienne Union des républiques socialistes soviétiques (URSS).
Le 23 et 24 mai 1992, la Communauté européenne organise à Lisbonne une conférence internationale sur la coordination de l'assistance économique aux nouveaux États indépendants (NEI) de l'ancienne Union soviétique.
Le 23 décembre 1991, commentant la consécration de la Communauté des États indépendants à Alma-Ata au Kazakhstan, le quotidien français Le Monde s'interroge sur la viabilité des structures confédérales de la nouvelle entité face aux désirs hégémoniques de la Russie.
Le 24 décembre 1991, le quotidien français Le Monde constate que les pays occidentaux réagissent positivement à la consolidation et à l'élargissement de la Communauté des États indépendants (CEI) suite à la réunion d'Alma-Ata.
Le 16 février 1992, au lendemain du sommet de la Communauté des États indépendants (CEI) à Minsk, le quotidien français Le Monde s'interroge sur l'avenir de l'Armée rouge soviétique.
Le 17 septembre 1992, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il se déclare favorable à une nouvelle approche pour les relations entre la Communauté européenne et la Communauté des États indépendants (CEI) et pour l'organisation d'un partenariat renouvelé entre l'Est et l'Ouest.
Le 12 décembre 1992, lors du Conseil européen d'Édimbourg, les Douze adoptent une déclaration sur les relations futures entre la Communauté européenne, la Russie et la Communauté des États indépendants (CEI).