Le 9 août 1969, le quotidien italien Corriere della Sera analyse les raisons et les répercussions de la dévaluation, la veille, du franc français de 11,10 %.
Le 8 août 1969, la France dévalue sa monnaie. Le lendemain, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung s'interroge sur les répercussions de cette décision dans une Europe en proie à de graves troubles monétaires.
Le 13 août 1969, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang illustre les troubles monétaires qui touchent l’Europe. Tandis que la France dévalue sa monnaie nationale, les autorités allemandes se lancent dans une politique de réévaluation du Deutschemark, qui devient ainsi la monnaie dominante en Europe. Face à cette instabilité, la voiture CEE, conduite par le président français Georges Pompidou, aura bien du mal à avancer. Sur le siège arrière, le chancelier fédéral Kurt Georg Kiesinger fait comprendre à son ministre de l’Économie, Karl Schiller qu'il ne faut pas trop attirer l'attention du partenaire français sur le déséquilibre entre un mark fort et un franc faible.
En juillet 1970, la Commission européenne adresse au Conseil un mémorandum sur les orientations politiques à suivre afin de lutter efficacement contre les tensions inflationnistes en Europe.
Le 12 mai 1971, Franco Maria Malfatti, président de la Commission européenne, accorde au quotidien italien Corriere della Sera une interview dans laquelle il s'inquiète des répercussions des troubles monétaires en Europe.
En juin 1971, Jean Lecerf commente, dans les colonnes du mensuel 30 jours d'Europe, les réactions des partenaires européens de l'Allemagne suite à la décision du gouvernement de Bonn de laisser flotter le Mark.
En novembre 1971, le mensuel français Le Monde diplomatique jette un regard critique sur les propositions de la Commission européenne pour mettre fin aux troubles monétaires en Europe.
Dans son éditorial du 22 février 1973, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, examine la réaction des banques centrales des Neuf face à l'afflux de dollars et au flottement de certaines devises nationales.
Dans son éditorial du 23 février 1973, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, commente les conséquences de la crise monétaire internationale et plaide pour une plus grande coopération communautaire en la matière.
En avril 1973, Emanuele Gazzo analyse, dans les colonnes du mensuel 30 jours d'Europe, la politique monétaire des Six et rappelle la nécessaire solidarité communautaire en ce qui concerne la politique monétaire commune.
Le 19 janvier 1974, Valéry Giscard d'Estaing, ministre français des Finances, annonce la décision prise par la France de laisser flotter, pour une durée de six mois, le franc français en dehors des parités strictes du serpent monétaire européen pour faire face à la crise monétaire internationale.
Dans cette émission diffusée le 19 janvier 1974 sur les ondes de RTL, le journaliste Roger Priouret, Jacques Rueff, membre de l'Académie française et expert en questions monétaires, Michel Debré, député et ancien Premier ministre gaulliste, François Mitterrand, premier secrétaire du parti socialiste, et Antoine Pinay, ancien ministre des Finances et médiateur de la République française, réagissent à la décision prise par Valéry Giscard d'Estaing, ministre français des Finances, de laisser flotter, pour une durée de six mois, le franc français en dehors des parités strictes du serpent monétaire européen pour faire face à la crise monétaire internationale.
Le 19 janvier 1974, Valéry Giscard d'Estaing, ministre français des Finances, décide de laisser flotter pour une durée de six mois le franc français en dehors des parités strictes du serpent monétaire européen. Michel Debré, député et ancien Premier ministre gaulliste, explique pourquoi il soutient cette mesure.