Le 18 juin 1948, les autorités occidentales décident, dans leurs trois zones d'occupation respectives, d'appliquer une réforme monétaire qui introduit le Deutsche Mark et dont le but est de relancer l'économie d'après-guerre.
Le 19 juin 1948, le périodique allemand Kölnische Rundschau titre sur la naissance du Deutsche Mark et commente la réforme monétaire introduite en Allemagne occidentale.
Le 19 juin 1948, commentant la naissance du Deutsche Mark, le périodique allemand Kölnische Rundschau analyse les conséquences de la réforme monétaire introduite en Allemagne de l'Ouest.
Le 20 juin 1948, une première loi sur la réforme monétaire dans les zones d'occupation américaine, britannique et française détaille les conditions de la mise en place de la nouvelle monnaie allemande, le Deutsche Mark.
Les 20 et 21 juin 1948, une loi sur la réforme monétaire dans les zones d'occupation américaine, britannique et française donne naissance à la nouvelle monnaie allemande, le Deutsche Mark.
Le 24 juin 1948, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni annoncent l'extension de la réforme monétaire et l'introduction du mark allemand dans les secteurs occidentaux de la ville de Berlin.
Le 3 octobre 1948, le gouvernement soviétique adresse aux États-Unis, à la France et au Royaume-Uni, une note pour dénoncer la réforme monétaire effectuée par les Alliés occidentaux dans leur zone de contrôle respective à Berlin.
En juin 1948, les autorités soviétiques promulguent une série de mesures visant à bloquer le ravitaillement des zones occidentales de Berlin en réaction à la réforme monétaire introduite en Allemagne par les Alliés occidentaux.
En juin 1948, le maréchal Vassili Sokolovski, commandant en chef de la zone d'occupation soviétique en Allemagne, condamne la réforme monétaire introduite par les Alliés occidentaux dans leur zone d'occupation et promulgue une série de mesures restrictives à l'encontre du nouveau Deutschmark.
Le 26 septembre 1948, dans une note adressée par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni à l'Union soviétique, les trois Alliés occidentaux font part de leur mécontentement suite au blocus de Berlin et de leur volonté de porter l'affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
Le 22 juin 1948, le maréchal Vassili Sokolovski, commandant en chef de la zone d'occupation soviétique en Allemagne, prévient son homologue américain, le général Lucius Clay, des réactions de son gouvernement contre la réforme monétaire introduite dans la zone d'occupation occidentale en Allemagne.
En juin 1948, dans un message adressé à la population berlinoise, l'Administration militaire soviétique en Allemagne dénonce la réforme monétaire entreprise par les Alliés occidentaux dans leur zone d'occupation respective.
Le 1er juillet 1948, le périodique soviétique Soviet news fustige la réforme monétaire entreprise par les autorités occidentales, qui vise à introduire une nouvelle unité de compte, le Deutschmark, dans leurs trois zones d'occupation respectives.
Le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort s'interroge sur le but poursuivi par l'URSS par le blocus, le 24 juin 1948, des voies d'accès vers Berlin-Ouest.
Dans ses Mémoires, l'ancien diplomate américain Robert Murphy se souvient de la décision prise le 24 juin 1948 par l'URSS de couper les voies d'accès à Berlin-Ouest et évoque l'ambiance dans la ville pendant cette période.
Le 20 mars 1948, le maréchal soviétique Vassili Sokolovski annonce à Londres la rupture de l'Union soviétique avec les Alliés occidentaux sur la question allemande et confirme son refus de siéger à l'avenir aux réunions du Conseil de contrôle interallié.
Le 2 avril 1948, le quotidien britannique Daily Mail dénonce la décision de l'Union soviétique de ne plus participer à l'avenir aux réunions du Conseil de contrôle interallié et s'inquiète des risques d’affrontements entre les Alliés occidentaux et Moscou, en cas de verrouillage par les Soviétiques des voies d'accès à Berlin.
"Duel à têtes d'épingles". Le 5 avril 1948, face à la détérioration de la situation internationale à Berlin, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth souligne l'opposition grandissante entre le bloc de l'Ouest et le bloc de l'Est et évoque les risques d'un conflit majeur entre les deux grandes superpuissances que sont les États-Unis et l'Union soviétique. De gauche à droite, le président américain Harry Truman et le leader soviétique Joseph Staline.
Carte indiquant les secteurs de la ville de Berlin bloqués par l'Union soviétique à partir du 24 juin 1948 ainsi que les voies empruntées par le pont aérien établi par les forces occidentales jusqu'au 12 mai 1949.
Le blocus de Berlin provoqué par l'Union soviétique le 24 juin 1948 provoque une pénurie de vivres qui oblige la population berlinoise à cultiver ses propres fruits et légumes.
Quelques jours après le début, le 24 juin 1948, du blocus de Berlin, le quotidien français Le Monde analyse les conséquences éventuelles du blocus sur les pourparlers en cours entre l'Union soviétique, les États-Unis et le Royaume-Uni au sujet de l'occupation quadripartite de la ville.
Les 1er et 12 juillet 1948, Albert Wehrer, chef de la mission luxembourgeoise auprès du Conseil de Contrôle Allié à Berlin adresse plusieurs lettres à Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, dans lesquelles il décrit la situation de tensions régnant à Berlin après le verrouillage par les Soviétiques des voies d'accès à l'ancienne capitale allemande.
Deux semaines après le début du blocus de Berlin par l'URSS le 24 juin 1948, les États-Unis adressent au gouvernement soviétique une note dans laquelle ils expriment leur détermination à soutenir la population de Berlin contre les pressions soviétiques.
Le 14 juillet 1948, dans une lettre adressée aux gouvernements américain et britannique, les autorités soviétiques accusent les Alliés occidentaux d'avoir violé les accords quadripartites sur le contrôle de Berlin.
Le 30 juillet 1948, dans un aide-mémoire adressé aux autorités soviétiques de Berlin, les représentants américain, anglais et français dénoncent les explications fournies par Moscou au sujet du verrouillage des voies d'accès à Berlin.
"Über den Linden". En juillet 1948, le périodique satirique allemand Der Tintenfisch illustre la politique hégémonique de l'Union soviétique à Berlin et le désir non-voilé de Moscou de voir les Alliés occidentaux quitter l'ancienne capitale allemande.
Le 3 août 1948, les gouvernements des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni remettent à Joseph Staline une note dans laquelle ils demandent à l'Union soviétique de mettre fin au blocus militaire de Berlin.
Le 1er juillet 1948, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera montre comment le blocus de Berlin s'inscrit dans la logique de la Guerre froide et s'interroge sur l'avenir de l'Allemagne.
"L'épreuve de force." Le 1er juillet 1948, après la mise en place du blocus de Berlin par les Soviétiques, le caricaturiste Mirko Szewczuk illustre "l'épreuve de force" entre l'Union soviétique et les Alliés occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni, France) au sujet du statut de la ville.
"Notes sur notes - N'ai pas peur - nous allons tellement le nourrir de notes jusqu'à ce qu'il n'ait plus envie de toi..." Le 17 juillet 1948, quelques semaines après le début du blocus de Berlin, le caricaturiste allemand Lang ironise sur la nature de la réponse des Alliés occidentaux face à la menace réelle que fait peser l'Union soviétique sur la ville de Berlin.
"Les trois intrépides-Soyons tous intrépides". En juillet 1948, le caricaturiste britannique Ernest Howard Shepard souligne la volonté des Alliés occidentaux à faire front uni contre la décision des autorités soviétiques de bloquer l'accès aux zones occidentales de Berlin.
Le 20 septembre 1948, Alexandre Parodi, délégué permanent de la France au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU), exprime à Trygve Lie, premier secrétaire général de l'ONU, le souhait qu'a la France de voir le Conseil de sécurité intervenir sur la question du blocus de Berlin.
En octobre 1948, Joseph Staline accorde au quotidien communiste soviétique Pravda une interview dans laquelle il expose sa vision du blocus de Berlin et dénonce la politique agressive du bloc occidental à l'encontre de l'URSS.
Le 5 octobre 1948, répondant aux questions de journalistes Est-allemands, le maréchal Vassili Sokolovski, commandant en chef de la zone d'occupation soviétique en Allemagne, évoque les causes de la crise de Berlin.
Le 27 octobre 1948, André François-Poncet, ancien ambassadeur de France en Allemagne, dénonce dans le quotidien conservateur français Le Figaro la politique soviétique à l'encontre de Berlin et appelle à la fin du blocus de la ville allemande.
Le 30 avril 1949, le magazine Ouest-allemand Der Spiegel analyse les relations diplomatiques américano-soviétiques au moment du blocus de Berlin, de mai 1948 à juin 1949.
Premier président de la IVème République française, Vincent Auriol s'inquiète en 1948 des conséquences du blocus de Berlin. Favorable à un accord avec l'Union soviétique pour détendre la situation, il se refuse à cautionner la politique américaine.
Le pont aérien (26 juin 1948 au 30 septembre 1949)
Le blocus imposé, du 24 juin 1948 au 12 mai 1949, par l'Union soviétique autour des secteurs occidentaux de Berlin oblige les Alliés occidentaux à organiser un pont aérien et des couloirs de vol précis pour les avions qui approvisionnent la ville isolée.
Le blocus imposé, du 24 juin 1948 au 12 mai 1949, par l'Union soviétique autour des secteurs occidentaux de Berlin oblige les Alliés occidentaux à organiser un pont aérien et des couloirs de vol précis pour les avions qui approvisionnent la ville isolée. En juillet 1948, le caricaturiste du quotidien allemand Frankfurter Rundschau souligne les enjeux du pont aérien, qui vise tout d’abord à ravitailler Berlin, mais surtout de façon symbolique à sauver l'Europe de la menace soviétique.
"L'ornithologue". En juillet 1948, face au blocus de Berlin provoqué par les autorités soviétiques, le caricaturiste britannique Ernest Howard Shepard ironise sur les vaines tentatives de Moscou pour arrêter le pont aérien mis en place par les Alliés occidentaux afin de ravitailler Berlin-Ouest.
Le 4 août 1948, le lieutenant-général Hugh Gray Martin, correspondant militaire du quotidien britannique The Daily Telegraph témoigne des différentes étapes dans l'organisation et le fonctionnement du pont aérien vers les zones occidentales de Berlin.
Le 15 septembre 1948, commentant le pont aérien mis en place par les Alliés occidentaux pour ravitailler Berlin-Ouest, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth ironise sur la nouvelle mission des pilotes anglais de la Royal Air Force, héros de la bataille d'Angleterre qui, trois ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, doivent s'envoler vers Berlin pour y acheminer des denrées alimentaires.
Le 25 septembre 1948, après 100 jours de pont aérien, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung évoque les nombreuses difficultés liées à la mise en place d'une aide financière pour les secteurs occidentaux de la ville de Berlin isolée par le blocus établi par les forces soviétiques depuis le 24 juin 1948.
"Défense de passer, Joe!" Le 27 septembre 1948, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth souligne l'efficacité du pont aérien ravitaillant les secteurs occidentaux de Berlin momentanément isolés par le blocus établi par les forces soviétiques le 24 juin 1948. Du bas vers le haut : Joseph Staline, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique; Viatcheslav Molotov, ministre soviétique des Affaires étrangères; Andreï Vychinsky, représentant permanent de l'Union Soviétique au conseil de sécurité des Nations Unies, qui essaient vainement de stopper le flux discontinu d'avions venant ravitailler Berlin-Ouest.
Le 1er novembre 1948, Otto Grotewohl, président du Parti socialiste unifié (SED), prononce un discours dans lequel il condamne la création du pont aérien par les puissances occidentales et présente le blocus de Berlin par l'Union soviétique comme une invention occidentale.
En février 1949, les Alliés occidentaux montrent avec fierté la millionième tonne de vivres distribuée dans les secteurs occidentaux de Berlin momentanément isolés par le blocus établi par les forces soviétiques le 24 juin 1948.
En 1949, le caricaturiste Mirko Szewczuk illustre la manière dont le général américain Lucius D. Clay, organisateur du pont aérien, passe outre le blocus soviétique autour de Berlin-Ouest.
Du 24 juin 1948 au 12 mai 1949, plus de 270.000 vols seront nécessaires pour ravitailler les secteurs occidentaux de Berlin dont les autorités soviétiques ont décidé le blocus suite à une réforme monétaire initiée par les Américains, les Britanniques et les Français.
Le pont aérien (26 juin 1948 au 30 septembre 1949)
Dans ses Mémoires, l'ancien président américain Harry S.Truman se souvient des conséquences du blocus soviétique des secteurs occidentaux de Berlin en juin 1948 et décrit le pont aérien mis en place par les Alliés occidentaux pour ravitailler Berlin-Ouest.
En mai 1949, les habitants de Berlin-Ouest et les forces occidentales se réjouissent de la normalisation de la situation et du succès du pont aérien qui a forcé l'Union soviétique à lever, le 12 mai 1949, le blocus des voies d'accès vers les secteurs occidentaux de la ville.
Le 4 mai 1949, à l'issue de longues négociations, les représentants des gouvernements des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de l'Union soviétique adoptent un communiqué annonçant la levée du blocus de Berlin pour le 12 mai 1949.
Le 5 mai 1949, à quelques jours de la levée par les Soviétiques du blocus de Berlin, le quotidien néerlandais Het Parool s'intéresse aux conséquences du blocus pour l'Union soviétique et l'Europe occidentale.
Le 12 mai 1949, le journal allemand Süddeutsche Zeitung commente la levée du blocus de Berlin par l'Union soviétique et s'interroge sur l'avenir de la division quadripartite de la ville.
Le 7 juillet 1949, le quotidien britannique de gauche The Manchester Guardian décrit les conséquences économiques d'une levée du blocus de Berlin et décrit l'afflux de produits de consommation dans la capitale allemande.