Le 21 avril 1956, le comité des chefs de délégation du Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine adopte à Bruxelles le rapport Spaak sur le Marché commun et l'Euratom.
Le 21 avril 1956, le secrétariat du Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine et placé sous la présidence de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, publie le rapport des chefs de délégation sur le Marché commun et l'Euratom, dit rapport Spaak.
Le 21 avril 1956, commentant la publication du rapport Spaak, la Direction générale des Affaires économiques et financières du Quai d'Orsay rédige une note qui expose les avantages et les inconvénients pour la France d'une participation à un marché commun européen.
Le 27 avril 1956, Lambert Schaus, ambassadeur du Luxembourg à Bruxelles, adresse à Joseph Bech, Premier ministre luxembourgeois, une lettre dans laquelle il lui expose les différents amendements présentés par la délégation luxembourgeoise au rapport Spaak, Ces amendements ont été présentés sur la base des discussions ayant eu lieu au sein du Conseil du gouvernement, ainsi que sur la base des observations faites par les différents départements ministériels.
En avril 1956, dans le cadre des travaux du Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine, le Comité européen pour le progrès économique et social lance un appel en faveur de l'intégration économique de l'Europe à travers l'établissement d'un marché commun.
En 1956, le Conseil national du patronat français (CNPF) rédige une note dans laquelle il consigne ses observations au sujet du projet de marché commun tel qu'envisagé dans le rapport Spaak.
En 1956, le Conseil national du patronat français (CNPF) rédige une note dans laquelle il analyse les différents points du rapport Spaak concernant la mise en place d'un marché commun entre le six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Lors du colloque organisé du 25 au 28 mars 1987 à Rome pour marquer le trentième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Pierre Uri, ancien directeur de la division "Économie générale" à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), décrit la démarche adoptée au printemps 1956 pour la rédaction du rapport final des chefs de délégation des Six sur le Marché commun et sur l'Euratom ("rapport Spaak").
Dans ses Mémoires, Johannes Linthorst Homan, ancien chef de la délégation néerlandaise au sein de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, évoque les travaux du Comité Spaak qui, en avril 1956, a publié le rapport qui a servi de base à la conférence de Venise des 29 et 30 mai.
Paul-Henri Spaak, président, de 1952 à 1954, de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et président du Comité intergouvernemental qui, entre juillet 1955 et juin 1956, jette les bases des futures Communauté économique européenne (CEE) et Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Le 11 mai 1956, s'appuyant sur le rapport Spaak, l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) adopte une résolution dans laquelle elle exprime ses désidératas en ce qui concerne la réalisation du Marché commun et de l'Euratom.
Le 11 mai 1956, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères et président du Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine, assiste aux débats de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) sur le rapport Spaak et répond notamment aux critiques du délégué français Michel Debré.
Les 27, 28 et 29 avril 1956, avec l'aide du Mouvement socialiste pour les États-Unis d'Europe (MSEUE), le Congrès européen du travail - auquel participent Paul-Henri Spaak, Sicco Mansholt, Guy Mollet et Jean Monnet - tient à Paris une réunion à l'issue de laquelle est adoptée une résolution qui exprime son soutien à la mise en place du Marché commun en insistant notamment sur ses enjeux agricoles, sociaux et institutionnels.
En 1956, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, prononce devant les membres de l'Union royale belge à Luxembourg une conférence au cours de laquelle il évoque longuement la situation économique et politique de l'Europe ainsi que les arguments favorables à une relance du processus de la construction européenne.
Le 14 mai 1956, Walter Hallstein, secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce devant les membres de l'American Club à Bonn un discours dans lequel, évoquant notamment le rapport Spaak, il se rallie à la méthode dite "des petits pas" pour relancer le processus d'intégration européenne.
Le 18 mai 1956, la Confédération internationale des syndicats chrétiens (CISC) passe en revue le rapport officiellement remis le 6 mai à Paris par le comité des chefs de délégation aux ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) sur la mise en place d'une Communauté économique européenne (CEE) et d'une Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Le 23 juin 1956, dans le cadre de l'analyse du rapport soumis par les experts aux ministres des Affaires étrangères des Six sur l'établissement d'un marché commun, la direction des Affaires économiques et financières du ministère français des Affaires étrangères rédige une note qui relève une série de problèmes posée par le rapport Spaak.
Lors du colloque organisé du 25 au 28 mars 1987 à Rome pour le trentième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), le comte Jean-Charles Snoy et d'Oppuers, ancien président de la délégation belge au Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine et à la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, décrit la position du Royaume-Uni et de son chancelier de l'Échiquier Harold Macmillan à l'égard du rapport des chefs de délégation des Six sur le Marché commun et l'Euratom (rapport Spaak).
Le 31 mars 1956, commentant la publication prochaine du rapport Spaak, L'écho de l'industrie, organe de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil), s'interroge sur les voies possibles d'une relance de l'intégration européenne.
Le 29 avril 1956, Félix Gaillard, chef de la délégation française auprès du Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine, accorde au quotidien français Le Monde un entretien dans lequel il expose les grandes lignes du rapport Spaak sur la relance de la construction européenne.
Le 3 mai 1956, l'hebdomadaire allemand Die Zeit salue les propositions contenues dans le rapport Spaak sur la poursuite de la construction européenne, notamment dans le domaine économique.
Le 6 mai 1956, dans le cadre de la publication du rapport Spaak, le quotidien La Libre Belgique analyse plus en détail certains aspects liés au marché commun, notamment les droits douaniers, les contingentements et la main d'œuvre. Tout en soulignant, l'importance de passer aux actes, il présente le schéma des futures institutions du marché commun et espère qu'il ne tombera pas dans un "fonctionnarisme excessif".
Le 6 mai 1956, le quotidien français Le Monde commente les enjeux économiques et politiques du Marché commun tel qu'envisagé dans le rapport Spaak préparé depuis juillet 1955 par le Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine et officiellement remis, le jour même à Paris, aux ministres des Affaires étrangères des Six.
Le 12 mai 1956, L'écho de l'industrie, organe de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil), décrit les enjeux du rapport Spaak pour le Luxembourg et pose la question de l'avenir de l'intégration économique européenne.
Le 14 mai 1956, le quotidien conservateur La Libre Belgique décrit la réaction du patronat français qui exprime certaines réserves à l'encontre des conclusions du Comité intergouvernemental de Bruxelles, notamment en ce qui concerne les droits de douane et le fait d'avoir éludé la question des pays et territoires d’outre-mer. Pour le quotidien belge, la réaction du patronat français montre que la plus grande difficulté pour la mise en place d'un marché commun européen viendra de l'opposition de la France.