Le 25 mars 1957, les représentants de la République fédérale d'Allemagne (RFA), de la Belgique, de la France, de l'Italie, du Luxembourg et des Pays-Bas signent à Rome les traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom). Respectivement, les signataires sont : Konrad Adenauer et Walter Hallstein (RFA), Paul-Henri Spaak et le baron Jean-Charles Snoy et d'Oppuers (Belgique), Christian Pineau et Maurice Faure (France), Antonio Segni et Gaetano Martino (Italie), Joseph Bech et Lambert Schaus (Luxembourg), Joseph Luns et Johannes Linthorst Homan (Pays-Bas).
Le 4 avril 1957, Force ouvrière, hebdomadaire syndical de la Confédération générale du travail (CGT)-Force ouvrière (FO), illustre l'importance pour les six pays signataires du traité de Rome instituant la Communauté économique européenne (CEE).
Dans cet extrait d'interview, Édouard Molitor, employé pour besoins de services au secrétariat général de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) de 1956 à 1959, évoque ces souvenirs de la cérémonie de signature des traités de Rome le 25 mars 1957, notamment sur le fait que la rédaction des traités n’était pas encore finalisée au moment de la cérémonie. Édouard Molitor revient également sur la logistique liée à la finalisation concrète des traités, concernant notamment la traduction et l’impression des versions finales des traités de Rome.
Le 3 octobre 1957, Joseph Luns, ministre néerlandais des Affaires étrangères, prononce devant la Deuxième Chambre des Pays-Bas un discours dans lequel il explique aux députés les raisons de son engagement en faveur de la ratification, malgré ses lacunes, du traité instituant la Communauté économique européenne (CEE).
En 1981, Pierre Pescatore, ancien conseiller légal au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères et membre du groupe de rédaction au sein de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, rappelle le rôle et la nature des activités de ce comité chargé à Val Duchesse de l'élaboration des dispositions générales et de la mise en forme juridique des traités de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Le 25 mars 1957, Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, participe à Rome à la cérémonie de signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom). La veille, il profite de l'occasion pour filmer, avec sa caméra personnelle, ces images en couleur de la Cité éternelle et de la réception officielle organisée par le gouvernement italien au palais du Quirinal et à la Villa Madama en l'honneur des négociateurs et des signataires des traités.
Le 25 mars 1957, lors de la cérémonie de signature à Rome des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), le chancelier allemand Konrad Adenauer prononce un discours dans lequel il explique notamment la portée historique des nouveaux traités pour le processus de la construction européenne.
Dans une interview réalisée le 26 mars 1997, à Bruxelles, à l'occasion de la commémoration du quarantième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Jean-François Deniau, ancien membre de la délégation française à la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, revient sur les enjeux, pour la France, des traités de Rome.