Dans ses Mémoires, Edgar Faure, ancien président du Conseil des ministres français, évoque longuement la succession de Jean Monnet, démissionnaire, à la présidence de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) dans la perspective de la conférence de Messine des 1er, 2 et 3 juin 1955 pour la relance européenne.
Dans une conférence de 1992, Jacques Delors analyse les similitudes et les différences entre les deux plans par étapes pour une Union économique et monétaire: le rapport Werner (du 8 octobre 1970) et le rapport Delors (du 12 avril 1989).
Le 9 mai 1958, le journaliste Roger Massip se rappelle de la déclaration de Robert Schuman du 9 mai 1950 et évoque les origines du futur pool charbon-acier. Il souligne en particulier le rôle joué par Jean Monnet, commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement, dans le déroulement des évènements.
Photo des présidents des quatre institutions de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), prise à Luxembourg le 8 février 1955. De g. à dr.: Emilio Battista, président en exercice du Conseil spécial de ministres, Giuseppe Pella, président de l'Assemblée commune, Jean Monnet, président de la Haute Autorité, et Massimo Pilotti, président de la Cour de justice.
Le 11 mai 1950, Robert Bothereau, secrétaire général de la Confédération générale de travail-Force ouvrière (CGT-FO), exprime son espoir dans la réalisation progressive de l'unité européenne.
Le 30 juin 1950, Konrad Adenauer adresse à Robert Schuman une lettre dans laquelle il remercie le ministre français des Affaires étrangères et l'assure de son soutien lors des futures négociations sur la mise en oeuvre du pool charbon-acier en Europe de l'Ouest.
Le 13 décembre 1951, l'Assemblée nationale française ratifie le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier. Le lendemain, le chancelier allemand Konrad Adenauer adresse un télégramme de félicitation à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères.
Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, propose en mai 1950, dans un discours inspiré par Jean Monnet, la mise en commun des ressources de charbon et d'acier de la France et de la République fédérale d'Allemagne (RFA) dans une organisation ouverte aux autres pays d'Europe.
Dans ce mémorandum qui précède la réaction officielle et positive du président américain Harry S. Truman, le plan Schuman est présenté comme une initiative favorable pour la politique internationale des États-Unis.