Jean Monnet et ses proches collaborateurs qui ont participé à l'élaboration du plan Schuman. En arrière-plan de gauche à droite, Etienne Hirsch (debout), Pierre Uri, Jean Monnet, Jean Ripert.
Le charbon et l'acier se devaient d'être pour Jean Monnet, commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement, les premiers supports susceptibles d'établir une communauté concrète d'intérêts, ouvrant la voie à la mise en place d'une autorité supranationale dotée de véritables pouvoirs.
Paul-Henri Spaak, président de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) (à droite), et Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la CECA, en janvier 1953 à Strasbourg (à gauche).
Dans les extraits de la préface de Jacques Delors à l'ouvrage de Pascal Fontaine Jean Monnet, l'Inspirateur, publié en 1988, l’ancien président de la Commission européenne de 1985 à 1995 rend hommage à Jean Monnet, considéré comme le père fondateur de l'Europe unie.
Le 22 septembre 1950, Jean Monnet, commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement, s'interroge sur les moyens d'organiser le continent européen tout en apportant une réponse adéquate au problème de la reconstruction économique, politique et militaire de l'Allemagne occidentale.
Le 17 novembre 1950, Jean Monnet adresse à Jules Aubrun, président de la Chambre syndicale de la sidérurgie française, une lettre dans laquelle il réfute les allégations portées par ce dernier quant à l’écartement des milieux sidérurgistes français des négociations en cours sur le plan Schuman.