Le 7 juin 1975, la revue Triunfo publie une interview avec Felipe González, secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Dans cette interview, González présente les conclusions de la réunion qui s'est déroulée dans les Landes, dans laquelle les socialistes de différents pays de la Méditerranée ont fait des propositions sur la construction d’une unité politique européenne. González rejette l’idée de former un bloc socialiste méditerranéen face à un bloc nordique. D’ailleurs, il annonce que lors de la prochaine conférence, ils aborderont des sujets relatifs à l’importance de la Méditerranée dans l’articulation géopolitique de la guerre froide, aux relations entre l’Europe et les États-Unis, ou à la coopération entre socialistes et communistes, sans oublier les tensions au Portugal, lesquelles peuvent représenter, selon González, un obstacle considérable pour la construction d’une alternative démocratique en Espagne.
Dans cette interview, Manuel Marín, premier vice-président de la Commission européenne entre 1993 et 1999, s'exprime l'émergence d'une nouvelle ère suite à la fin de la Guerre froide. Il compare également le « retour à l'Europe » de l'Espagne avec celui des pays de l'Europe centrale et orientale et évoque l'impact -du point de vue d'une « solidarité budgétaire »- de cet élargissement à l'Est, sur l'Espagne.
"Adieu au colonialisme!" Au début des années cinquante, le caricaturiste néerlandais d'origine berlinoise Behrendt dénonce la politique internationale de l'Union soviétique qui cherche à profiter de la vague de décolonisation en Asie et au Moyen-Orient pour promouvoir l'idéologie communiste au sein des nouvelles nations indépendantes. Dans un monde dominé par les deux superpuissances (États-Unis et URSS), qui se livrent à une guerre froide, Fritz Behrendt s’interroge sur l'avenir des pays décolonisés représentés par un groupe de 4 personnes aux traits stéréotypées (une femme asiatique, un homme avec un turban vêtu d'un costume traditionnel indien, un homme de couleur en boubou, un homme du monde arabo-musulman en tenue de bédouin). Ces derniers, tout en saluant le départ définitif du colonisateur européen (un homme en moustache à l'air britannique vêtu du costume colonial, un parapluie, ses clubs de golf et sa valisette) ne se rendent pas compte que deux nouveaux personnages essaient déjà de remplacer l’ancien colonisateur. De gauche à droite, Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique, casque colonial sur la tête tenant sous les bras un dossier intitulé « Stalin » et Nikolaï Boulganine, président du Conseil des ministres de l'URSS, portant un sac à dos arborant un fanion soviétique, tentent d’entrer sur la pointe des pieds par la porte arrière de la maison, qui symbolise les nouveaux États indépendants.
Le 26 juin 1963, le président américain John F. Kennedy prononce à Berlin un discours historique sur la place Rudolph Wilde. En pleine guerre froide, il déclare "Ich bin ein Berliner" indiquant par ces mots que tout habitant du "monde libre" se sent solidaire avec les Berlinois des secteurs américain, britannique et français de la ville.
Présentation de l'origine de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) en tant qu'instrument de la détente politique et militaire sur le continent européen au temps de la guerre froide et de son évolution dans l'Europe post-communiste en tant qu'organisation internationale consacrée notamment à la prévention et à la gestion des crises, rebaptisée en 1995 "Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe" (OSCE).