Le 18 janvier 1991, les délégations nationales reçoivent notice de la réserve exprimée par le Royaume-Uni lors de la réunion du 15 janvier des représentants à la Conférence intergouvernementale sur l'Union économique et monétaire. Le Royaume-Uni se déclare prêt à négocier sur tous les textes proposés, bien qu'il soit dans l'incapacité de participer ultimement à une union monétaire.
Le 10 décembre 1990, la Commission des Communautés européennes présente à la Conférence intergouvernementale sur le point de s’ouvrir son avant-projet de traité de révision en vue de la mise en place d'une Union économique et monétaire. Ce projet se veut une synthèse des travaux préparatoires depuis le Conseil de Hanovre ainsi que de nombreuses contributions qui les ont complétés. Il établit finalement les points qui ne font pas encore consensus ainsi que les modalités de passage d'une étape à l'autre.
Le 10 décembre 1990, la Commission des Communautés européennes présente les commentaires, article par article, de son avant-projet de traité portant révision du traité instituant la Communauté économique européenne en vue de la mise en place d'une Union économique et monétaire. Ce document de travail est destiné à la Conférence intergouvernementale à venir.
Dans cet extrait d’interview, Philippe de Schoutheete, représentant permanent de la Belgique auprès de l’Union européenne de 1987 à 1997, décrit l’organisation de la délégation belge lors de la Conférence intergouvernementale 1996 – 1997 conduisant au traité d’Amsterdam et résume les priorités formulées dans le mémorandum Benelux à cette occasion.
Dans cet extrait d’interview, Philippe de Schoutheete, représentant permanent de la Belgique auprès de l’Union européenne de 1987 à 1997, rappelle le contexte de l’ouverture de la Conférence intergouvernementale à Turin fin mars 1996 qui conduisit à la conclusion du traité d’Amsterdam en 1997, tout en soulignant quelques différences avec la Conférence intergouvernementale précédente qui aboutit au traité de Maastricht.
Le 16 décembre 1995, lors du Conseil européen de Madrid, le groupe de réflexion créé par le Conseil européen de Corfou des 24 et 25 juin 1994 et présidé par Carlos Westendorp y Cabeza, secrétaire d'État espagnol aux Affaires européennes, en vue de préparer la révision du traité et l'orientation des réformes de l'Union européenne propose un ordre du jour pour la Conférence intergouvernementale (CIG) de 1996.
Le 25 juin 1994, le Conseil européen de Corfou décide de créer un groupe de réflexion chargé de la préparation, avant la fin de l'année 1995, de la Conférence intergouvernementale (CIG) de 1996 pour la révision du traité sur l'Union européenne.
Les 3 et 4 juin 1999, le Conseil européen de Cologne confirme la nécessité de convoquer une Conférence intergouvernementale (CIG) destinée à résoudre les questions institutionnelles qui n'ont pas été réglées à Amsterdam.
Dans cet extrait d'interview, Joseph Weyland, représentant permanent auprès des Communautés européennes de 1984 à 1991 et président du groupe des représentants personnels des ministres des Affaires étrangères des Communautés européennes du 1er janvier au 30 juin 1991, rappelle la genèse de la nouvelle architecture institutionnelle retenue lors de la Conférence intergouvernementale sur l’Union politique de 1991. Cette structure est communément représentée en forme de temple grec à trois piliers: le pilier communautaire à caractère supranational et les deuxième et troisième piliers à caractère intergouvernemental.
Dans cet extrait d'interview, Pierre Pescatore, diplomate luxembourgeois de 1947 à 1967 et membre du groupe de rédaction au sein de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom d’octobre 1956 à mars 1957, évoque ses souvenirs de ces négociations ayant abouti à la signature des traités de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom). Pierre Pescatore souligne plus particulièrement les rôles joués par Yves Devadder, chef du service juridique des Affaires étrangères pour la Belgique et par son homologue néerlandais, Willem Riphagen.