"Politique américaine - s'installer dans la maison des autres". Le 30 novembre 1958, le caricaturiste soviétique Ganf critique le déploiement de fusées nucléaires américaines sur le sol européen.

Le 3 novembre 1959, le général de Gaulle, président de la République française, prononce devant les élèves de l'École militaire de Saint-Cyr un discours dans lequel il insiste sur la nécessité pour la France de conserver le contrôle absolu de sa défense nationale.

Le 8 décembre 1960, la première loi de programme militaire prévoit la création et le financement de la force de frappe nucléaire française.

Le 14 septembre 1966, le général de Gaulle, en tenue spéciale anti-radiations, assiste de la passerelle du croiseur "De Grasse" à l'explosion de la troisième bombe nucléaire française dans le Pacifique (Hao). De g. à dr. : Alain Peyrefitte, ministre de la Recherche scientifique et des questions atomiques et spatiales, Pierre Billotte, ministre d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer, et Pierre Messmer, ministre des Armées.

Du 23 mars au 3 avril 1960, le président français de Gaulle reçoit Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique, en visite officielle et manifeste de la sorte sa volonté de conserver la politique d'indépendance et de puissance de la France vis-à-vis de l'allié américain.

"L'Amérique cherche un rapprochement avec la Communauté européenne. De Gaulle: Non, je ne suis pas encore parvenu à avaler celui-ci !". En 1961, le Royaume-Uni vient à peine de poser sa candidature à l'adhésion à la Communauté économique européenne (CEE) que le président américain John F. Kennedy émet l'idée d'une association commerciale avec la CEE. Cela en est trop d'un coup pour le général de Gaulle.

"Les concurrents". En juin 1963, la volonté du général de Gaulle, président de la République française, de rendre à la France sa place dans le monde en lui donnant les moyens d'une politique d'indépendance et de grandeur se heurte au rôle de leadership des États-Unis sur la scène internationale.

Vor der Explosion versichert sich der zuständige Offizier, dass alle Menschen die Gefahrenzone verlassen haben, und gibt anschließend die Erlaubnis für den dritten französischen Kernwaffenversuch in Mururoa im Pazifik.