Le 9 mai 1948, lors de la séance plénière du comité culturel du congrès européen de La Haye, le publiciste suisse Denis de Rougemont, rapporteur du comité, insiste sur l'importance de la dimension culturelle de l'unification européenne.
En novembre 1948, la section culturelle du Mouvement européen et le Bureau d’études pour un Centre européen de la culture publient conjointement un programme pour la conférence européenne de la culture qui doit se tenir à Lausanne du 8 au 12 décembre 1949.
En préparation de la conférence européenne de la culture organisée à Lausanne du 8 au 12 décembre 1949, le bureau d’études pour un Centre européen de la culture que dirige le fédéraliste suisse Denis de Rougemont met au point un rapport général qui, basé sur une quarantaine de rapports spécialisés, pointent les difficultés auxquelles doit faire face la culture en Europe et propose la création d’une série d’institutions spécifiquement européennes pour assurer son développement.
Le 3 décembre 1949, la Gazette de Lausanne émet quelques remarques sur le sens et sur la portée de la conférence européenne de la culture et en appelle à une «action puissante et concertée sur le plan affectif et spirituel» en Europe.
Le 8 décembre 1949, dans son discours d'ouverture à la conférence européenne de la culture organisée à Lausanne, l'écrivain et ancien diplomate espagnol Salvador de Madariaga souligne la nécessité pour l'Europe d'après-guerre de s'unir autour des valeurs de liberté et du respect de la personne humaine pour mieux prendre conscience d'elle-même et de sa culture.
En 1950, le mensuel Fédération reproduit le discours que l'essayiste et militant fédéraliste suisse Denis de Rougemont a prononcé le 8 décembre 1948 à Lausanne en ouverture de la conférence européenne de la culture.
A l'occasion de la conférence européenne de la culture organisée du 8 au 12 décembre 1949 à Lausanne, Carlo Schmid, vice-président de la commission du Conseil parlementaire allemand, prononce une allocution dans laquelle il s'interroge sur la nature profonde de l'Europe et tente de donner une réponse à ce qui caractérise l'"Homme européen".
Le 9 décembre 1949, la Gazette de Lausanne accueille les participants à la conférence européenne de la culture et, faisant référence à l'histoire de la confédération helvétique, souhaite qu'ils trouvent sur les bords du Léman une atmosphère favorable à leurs travaux.
Le 9 décembre 1949, l'écrivain Georges Duhamel, membre de l'Académie française, fait paraître dans le quotidien français Le Figaro le texte du message qu'il a adressé aux organisateurs de la conférence européenne de la culture à Lausanne pour souligner l'importance et la signification de leurs travaux.
Le 9 décembre 1949, commentant l'ouverture la veille de la conférence européenne de la culture, la Gazette de Lausanne publie un échange de lettres entre l'essayiste suisse Denis de Rougemont et l'écrivain roumain Virgil Gheorghiu qui décrit les raisons pour lesquelles il hésite à s'y rendre. En réponse, Denis de Rougemont détaille les raisons d'espérer et appelle Gheorghiu à devenir un "pessimiste actif".
Le 10 décembre 1949, la Gazette de Lausanne relate les travaux de la conférence européenne de la culture. Elle résume notamment les discours du poète anglais Duncan Stephen sur la nécessité d'une culture européenne indépendante et du chef d'orchestre suisse Ernest Ansermet sur l'importance d'une conscience européenne commune. Le journal rappelle cependant que la conférence doit proposer des projets culturels concrets. En outre, il propose trois portraits d'Européens: Duncan Sandys, Elisabeth Bowen et Carlo Schmid.
Le 10 décembre 1949, le Journal de Genève précise les objectifs de la conférence européenne de la culture et prône un optimisme pro-européen malgré la division du continent.
Le 14 décembre 1949, commentant les travaux de la conférence européenne de la culture organisée quelques jours plus tôt à Lausanne par le Mouvement européen, le quotidien Journal de Genève s'interroge sur la définition du concept "Europe".
Le 16 décembre 1949, commentant la conférence européenne de la culture qui vient de se terminer à Lausanne, l'historien de la littérature et essayiste français Pierre-Henri Simon commente dans le quotidien Le Monde l'échange de lettres entre le publiciste suisse Denis de Rougemont et l'écrivain roumain Virgil Gheorgiu sur la question: "y a-t-il encore une voie de salut pour la vieille Europe ?"
En janvier 1950, Max Richard, rédacteur en chef du mensuel français Fédération retrace le déroulement de la conférence européenne de la culture organisée à Lausanne en décembre 1949 et donne un aperçu des principaux débats qui s'y déroulèrent.
Le 1er février 1950, l’écrivain suisse Robert de Traz rend compte dans le mensuel français La Revue des deux Mondes du déroulement et des enjeux de la conférence européenne de la culture organisée à Lausanne du 8 au 12 décembre 1949.
Le 7 octobre 1950, lors de l'inauguration du Centre européen de la culture à Genève, l'essayiste et militant fédéraliste suisse Denis de Rougemont prononce un discours dans lequel il pointe les tâches essentielles du Centre placé sous sa direction.
Le 10 octobre 1950, le quotidien Journal de Genève retrace le déroulement de la cérémonie d'inauguration du Centre européen de culture et détaille les interventions des personnalités présentes à cette occasion.
En novembre 1950, le Français Raymond Silva, secrétaire général de l'Union européenne des fédéralistes (UEF) et rapporteur de la commission culturelle du congrès de l'Europe à La Haye en mai 1948, souligne dans Fédération la tâche ambitieuse que poursuit le Centre européen de la culture à Genève et revendique la défense spirituelle et culturelle de l'Europe.
En mai 1951, le Centre européen de la culture, établi à Genève, édite son premier bulletin dans lequel il présente sa structure et un aperçu de ses activités.