Lors de la réunion ministérielle conjointe AELE-CE du 2 février 1988, Pertti Salolainen, ministre finlandais du commerce extérieur et président du Conseil de l'AELE, discute la collaboration renforcée entre les deux groupements régionaux européens ainsi que l'élaboration progressive d'un Espace économique européen.
Le 17 janvier 1989, Jacques Delors, président de la Commission européenne, évoque devant les membres du Parlement européen la création d'un Espace économique européen (EEE) pour encadrer les relations économiques des pays membres de la Communauté avec ceux de l'Association européenne de libre-échange (AELE).
Le 17 janvier 1989, Jacques Delors, président de la Commission européenne, propose devant le Parlement européen la constitution d'un Espace économique européen (EEE), vaste ensemble réunissant les Douze et les sept pays membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE).
Le 19 décembre 1989, les représentants des Douze et ceux de la Commission européenne ainsi que ceux des États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) adoptent à Bruxelles une déclaration commune relative à leur décision d'ouvrir en 1990 des négociations en vue de réaliser entre eux un Espace économique européen (EEE).
Le 19 décembre 1989, Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des ministres de la Communauté européenne, Jón Baldvin Hannibalsson, ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur de l'Islande et président en exercice du Conseil des ministres de l'Association européenne de libre-échange (AELE), Anita Gradin, ministre suédoise du Commerce extérieur et présidente du Conseil des ministres de l'AELE au premier semestre de 1990, Jean-Pascal Delamuraz, ministre suisse de l'Économie publique, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères, Pertti Paasio, ministre finlandais des Affaires étrangères et Kjell Magne Bondevik, ministre norvégien des Affaires étrangères, commentent la déclaration commune adoptée à l'issue de la rencontre ministérielle AELE-CE à Bruxelles.
Le 13 mai 1990, dans le cadre de la mise en place d'un futur Espace économique européen (EEE), le quotidien français Le Monde s'interroge sur l'avenir des liens entre la Communauté économique européenne (CEE) et l'Association européenne de libre-échange (AELE).
Les 13 et 14 juin 1990, à l'issue de leur réunion organisée à Göteborg pour commémorer le trentième anniversaire de la création de l'Association européenne de libre-échange (AELE), les chefs de gouvernement et les ministres des pays membres de l'AELE font une déclaration commune dans laquelle ils définissent leur position avant les négociations avec les Douze sur l'Espace économique européen (EEE).
En juin 1990, Luís Mira Amaral, ministre portugais de l'Industrie et de l'Énergie, analyse dans la revue portugaise Cadernos de Economia les perspectives pour l'industrie portugaise dans le futur Espace économique européen (EEE).
En été 1990, en écho à la chute du Mur de Berlin et aux transformations à l'œuvre en Europe de l'Est, le périodique EFTA Bulletin salue la portée politique de la création de l'Espace économique européen (EEE) en prélude à une nouvelle architecture de l'Europe.
Le 29 octobre 1990, à l'occasion de la visite d'État au Portugal de Mauno Koivisto, président de la République de Finlande, Mário Soares, président de la République portugaise, prononce au palais d'Ajuda à Lisbonne un discours dans lequel il vante les mérites d'un grand Espace économique européen (EEE) entre les États membres de la Communauté économique européenne (CEE) et ceux de l'Association européenne de libre-échange (AELE).
En été 1990, Sven Norberg, directeur des Affaires juridiques au Secrétariat de l'Association européenne de libre-échange (AELE) à Genève, décrit dans le périodique EFTA Bulletin l'importance des enjeux juridiques et institutionnels, notamment décisionnels, dans les négociations sur l'Espace économique européen (EEE).
Le 19 décembre 1990, à l'issue d'une rencontre à Bruxelles entre les ministres des Douze, emmenés par Gianni de Michelis, ministre italien des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil, les ministres des pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE) et le Liechtenstein, emmenés par le Suisse Jean-Pascal Delamuraz, conseiller fédéral et président du Conseil de l'AELE, et en présence de Jacques Delors et de Frans Andriessen, président et vice-président de la Commission européenne, et de Georg Reisch, secrétaire général de l'AELE, les participants adoptent une déclaration commune sur la création de l'Espace économique européen (EEE).
Lors de cette conférence de presse, Wolfgang Schüssel, ministre fédéral autrichien des Affaires économiques et président en exercice du Conseil de l'Association européenne de libre-échange (AELE), souhaite que les négociations sur l'Espace économique européen (EEE) puissent aboutir au mois de juin et décrit les enjeux liés à la signature d'un tel accord.
Lors de cette conférence de presse, Frans Andriessen, vice-président de la Commission des Communautés européennes chargé des Relations extérieures et de la Politique commerciale et de la Coopération avec les autres pays européenns, souligne la bonne ambiance qui règne dans les négociations entre les délégations des CE et de l'Association européenne de libre-échange (AELE) en vue de la conclusion d'un accord devant porter création de l'Espace économique européen (EEE).
Le 14 mai 1991, au lendemain de leur rencontre à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères des Douze, de l'Association européenne de libre-échange (AELE) et du Liechtenstein rendent publique une déclaration commune dans laquelle ils détaillent l'avancée des négociations sur la mise en place d'un Espace économique européen (EEE).
En été 1991, Frans Andriessen, vice-président de la Commission européenne où il est responsable des Relations extérieures et de la Politique commerciale, exprime dans le périodique EFTA Bulletin son point de vue sur l'Espace économique européen (EEE) et sur la nouvelle architecture européenne.
Dans la nuit du 22 octobre 1991, les Douze, représentés par Jacques Delors (à dr.), président de la Commission européenne, et les Sept, représentés par Carl Bildt (à g.), Premier ministre de la Suède, finalisent à Luxembourg l'accord sur l'Espace économique européen (EEE).
Le 22 octobre 1991, les négociations entamées en juin 1990 entre l'AELE et la CE pour la création un Espace économique européen aboutissent à un accord politique. Le lendemain, le quotidien britannique The Guardian souligne l'importance de l'accord.
Le 23 octobre 1991, le quotidien Luxemburger Wort analyse les conséquences de l'accord sur l'Espace économique européen (EEE) conclu la veille à Luxembourg entre les Douze et les sept pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE).
En automne 1991, Veli Sundbäck, sous-secrétaire d'État au ministère finlandais des Affaires étrangères, explique au périodique EFTA Bulletin les difficultés qui ont émaillé la dernière phase des négociations avec les représentants des Communautés européennes, dans la nuit du 21 au 22 octobre 1991 à Luxembourg, pour parvenir à la conclusion de l'Espace économique européen (EEE).
Le 24 octobre 1991, Ulf Dinkelspiel, ministre suédois des Affaires européennes et du Commerce extérieur, explique devant le Parlement l'importance pour la Suède de la création de l'Espace économique européen (EEE).
Le 31 octobre 1991, l'hebdomadaire français L'Express se penche sur la portée de l'accord conclu la semaine précédente entre les Douze et les sept États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) afin de créer l'Espace économique européen (EEE).
Le 12 novembre 1991, Aloïs Mock, ministre des Affaires étrangères de l'Autriche, prononce devant le Parlement autrichien un discours dans lequel il commente la décision de créer un Espace économique européen (EEE) entre les Douze et les sept États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE).
En automne 1991, Gérard Bauer, ancien représentant de la Confédération suisse auprès de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) et de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), passe au crible dans la revue Cadmos que publie à Genève le Centre européen de la Culture les enjeux pour la Communauté économique européenne (CEE) et pour l'Association européenne de libre-échange (AELE) de la négociation en cours sur l'Espace économique européen (EEE).
Le 12 novembre 1991, lors des débats au sein du Conseil national, Norbert Gugerbauer, président du groupe parlementaire du Parti libéral autrichien (FPÖ), critique la participation de l'Autriche à l'Espace économique européenne (EEE) et appelle à une adhésion immédiate et rapide du pays aux Communautés européennes.
En février 1992, à l'occasion de la signature à Maastricht du traité sur l'Union européenne, Franz Blankart, secrétaire d'État de la Confédération helvétique, souligne dans le mensuel fédéraliste Crocodile les différences qui existent entre l'Union politique et l'Union économique et monétaire (UEM) et l'Espace économique européen (EEE).
Le 1er mai 1992, le quotidien autrichien Wiener Zeitung commente la portée de l'accord bilatéral signé entre l'Autriche et la Communauté économique européenne (CEE) en matière de transit routier et qui ouvre la voie à la signature, le lendemain à Porto, du traité instituant l'Espace économique européen (EEE).
Dans cette interview, Bjørn Tore Godal, ancien ministre norvégien du Commerce et de la Marine marchande, évoque le débat en Norvège autour de la création de l'Espace économique européen (EEE). Il explique notamment la différence entre la position de l'industrie de la pêche en Norvège et celle des pêcheurs norvégiens par rapport à l'adhésion du pays aux Communautés européennes.
Le 18 janvier 1990, Anita Gradin, ministre suédois du Commerce extérieur, informe le Parlement sur les résultats de la réunion ministérielle entre les États membres de la CEE et ceux de l'AELE du 19 décembre dernier en vue de la coopération étroite entre ces deux organisations dans un Espace économique européen.
La signature de l'accord sur l'EEE (Porto, 2 mai 1992)
Le 2 mai 1992, les ministres des Affaires étrangères des Douze et ceux des sept États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) signent à Porto l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE).
Le 2 mai 1992, lors de la signature à Porto de l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE), Jón Baldvin Hannibalsson, ministre islandais des Affaires étrangères et du Commerce extérieur et président en exercice du Conseil de l'Association européenne de libre-échange (AELE), souligne la portée économique et politique de l'événement.
Le 2 mai 1992, lors de la signature à Porto de l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE), Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, souhaite que la création de l'EEE soit une étape vers la réalisation d'une Europe élargie.
Le 2 mai 1992, Jón Baldvin Hannibalsson, ministre islandais des Affaires étrangères et du Commerce extérieur et président en exercice du Conseil de l'Association européenne de libre-échange (AELE), prononce un discours lors de la cérémonie de signature à Porto de l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE).
Le 2 mai 1992, les représentants des douze États membres des Communautés européennes et des sept États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) signent à Porto l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE).
Photo de groupe des représentants des sept pays membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) lors de la cérémonie de signature, le 2 mai 1992 à Porto, de l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE).
"L'épreuve de courage". Le 2 mai 1992, malgré les protestations des partis de l'opposition, la gouvernement autrichien de coalition SPÖ (Parti social-démocrate autrichien) et ÖVP (Parti populaire autrichien) signe à Porto l'Accord portant création de l'Espace économique européen (EEE).
Le 4 mai 1992, le quotidien conservateur La Libre Belgique commente la signature, le 2 mai 1992 à Porto, de l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE) dans lequel il voit une nouvelle étape sur la voie de l'élargissement des Communautés européennes.
Le 5 mai 1992, commentant la signature, le 2 mai à Porto, de l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE), le quotidien français Le Monde salue l'événement comme une étape importante dans l'histoire de la construction européenne.
Dans son édition des mois de mai à juillet 1992, l'EFTA Bulletin salue la signature, le 2 mai 1992 à Porto, de l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE).
En 1992, l'Office statistique des Communautés européennes (Eurostat) publie une brochure d'information sur la situation statistique de l'Espace économique européen (EEE).
Le 12 mai 1992, Johannes Voggenhuber, porte-parole du parti des Verts au Conseil national autrichien, dénonce la participation de l'Autriche à l'Espace économique européen (EEE) et en expose les dangers.
Le 12 mai 1992, Franz Vranitzky, chancelier fédéral de l'Autriche, prononce au Conseil national autrichien un discours dans lequel il retrace les enjeux de l'Espace économique européen (EEE) et réaffirme le souhait de voir l'Autriche adhérer aux Communautés européennes.
En automne 1992, Hadar Cars, ancien ministre suédois du Commerce et président du comité sur l'Espace économique européen (EEE) au Parlement de Suède, décrit dans le périodique EFTA Bulletin la manière dont les parlementaires suédois préparent le projet d'approbation par l'Assemblée de l'Accord sur l'EEE signé le 2 mai 1992 à Porto par les ministres des Affaires étrangères des Douze et par ceux des sept États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE).
In the November 1992 edition of the journal EFTA Bulletin, Swiss diplomat Hansjörg Renk calls for the establishment of a European Economic Area (EEA), outlining the advantages that this agreement would offer the countries of the European Free Trade Association (EFTA).
Le 30 octobre 1992, le Parlement européen adopte une résolution sur les relations économiques et commerciales entre la Communauté européenne et les pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE) dans le cadre de l'Espace économique européen (EEE).
Le 4 janvier 1994, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung dresse le portrait de l'Espace économique européen (EEE) et en souligne la portée géopolitique et économique.
Le 17 mai 1994, le Conseil de l'Espace économique européen (EEE), chargé de donner l'impulsion politique pour la mise en oeuvre de l'accord et de définir les orientations générales du Comité mixte, tient sa première session à Bruxelles.
Le 28 septembre 1989, le quotidien français Le Monde analyse la politique européenne de la Confédération helvétique et évoque l'évolution des mentalités chez les Suisses à l'égard des Communautés européennes.
Le 18 mai 1992, le Conseil fédéral suisse rédige un rapport qui analyse les avantages et les inconvénients d'une éventuelle adhésion de la Suisse à la Communauté européenne.
Le 8 décembre 1992, commentant le refus par la Suisse, via référendum populaire, de ratifier l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE), le quotidien belge Le Soir s'interroge sur les chances de succès de l'EEE compte tenu notamment du processus d'élargissement en cours des Communautés européennes.
Le 6 décembre 1992, les citoyens helvètes s'opposent par référendum populaire à l'entrée de la Suisse dans l'Espace économique européen (EEE). Le caricaturiste allemand Hanel représente le chemin qui mène à l'EEE parsemé d'embûches.
Le 23 avril 1993, lors du congrès de l'Union des Chambres de commerce suisses à l'étranger, Bénédict de Tscharner, ambassadeur et chef de la mission helvétique auprès des Communautés européennes, dresse le portrait de la politique européenne de la Suisse après le référendum négatif sur l'adhésion du pays à l'Espace économique européen (EEE).
"Sans commentaires". En décembre 1991, le caricaturiste Hans Geisen illustre la méfiance de la Suisse face à la politique d'intégration européenne et insiste sur la volonté du pays, à la différence d'autres États européens, de ne pas participer au processus d'élargissement de l'Union européenne.