Le 30 juin 1965, la France, représentée par Edgard Pisani, ministre de l'Agriculture, et par Valéry Giscard d'Estaing, ministre de l'Économie et des Finances, constate son désaccord avec les délégations des cinq autres États membres des Communautés européennes sur le mode de financement de la Politique agricole commune (PAC).
Présent à Bruxelles lors du marathon agricole du 30 juin 1965, le journaliste de RTL, Georges Levhat, décrit la position des différents protagonistes et l'ambiance qui règne sur les négociations dont l'échec va provoquer la colère de la France et la crise politique de la chaise vide pendant six mois.
Le 1er juillet 1965, Jean-Marc Boegner, représentant permanent de la France auprès des Communautés européennes, adresse à Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il rend compte de l'échec des discussions du Conseil, dans la nuit du 30 juin 1965, sur le financement de la politique agricole commune (PAC).
Le 2 juillet 1965, Jean-Marc Boegner, représentant permanent de la France auprès des Communautés européennes, adresse à Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il rend compte de l'échec des discussions du Conseil, dans la nuit du 30 juin, à l'origine de la crise de la chaise vide et notamment relatives au financement de la politique agricole commune (PAC) et au rôle de l'Assemblée parlementaire européenne.
Le 5 juillet 1965, Jacques Delarue Caron de Beaumarchais, directeur du cabinet de Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, adresse à Jean-Marc Boegner, représentant permanent de la France auprès des Communautés européennes, un télégramme lui donnant une série d'instructions en ce qui concerne notamment les activités de la Commission européenne et la décision de la France de ne plus participer aux réunions des Conseils de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CECA), du Comité des représentants permanents (Coreper) et de certains comités d'études.
Le 6 juillet 1965, les Conseils des Communautés européennes prennent conjointement acte de la volonté du gouvernement français de ne plus participer, du moins momentanément, à aucune réunion des Six.
«Sans roue». En 1965, le caricaturiste suisse Hans Geisen ironise sur la décision de la France de ne plus participer, du moins momentanément, aux réunions des Six et illustre l'impact de la décision du président Charles de Gaulle sur le processus d'intégration européenne.
Dans cette interview, Étienne Davignon, chef de cabinet, de 1964 à 1966, du ministre belge des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak, explique les raisons du désaccord entre la France et les délégations des cinq autres États membres des Communautés européennes sur le mode de financement de la Politique agricole commune (PAC) qui aboutira à la crise de la chaise vide.
Le 30 juin 1965, la France, en désaccord avec ses cinq partenaires des Communautés européennes sur les questions agricoles, quitte les réunions des Six. Toutefois, chaque réunion des autres institutions internationales peut aussi fournir l'occasion pour Paris de renouer le dialogue et chercher une solution à la "crise de la chaise vide".
Le 14 juillet 1965, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, répond aux questions des journalistes venus l'interviewer à l'issue de sa rencontre avec son homologue français Maurice Couve de Murville au sujet de la crise de la chaise vide.
Le 20 juillet 1965, Pierre Pescatore, secrétaire général du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, rend compte de sa rencontre la veille à Bonn avec Rolf Lahr, secrétaire d'État aux Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), afin d'examiner ensemble les causes de la crise de la chaise vide et ses issues diplomatiques et politiques possibles.
Le 9 septembre 1965, le général de Gaulle tient au Palais de l'Élysée une conférence de presse au cours de laquelle il pointe le rôle de la France dans la construction européenne et explique les raisons ayant conduit le pays à ne plus siéger au Conseil de ministres depuis le 1er juillet 1965.
Le 26 octobre 1965, le Conseil de ministres de la Communauté économique européenne (CEE) fait une déclaration dans laquelle les Six réaffirment leur volonté de poursuivre le processus d'intégration européenne dans le respect des traités et des institutions communautaires et invitent la France à reprendre sa place au sein de Conseil.
Du 30 juin 1965 au 29 janvier 1966, en désaccord avec la Commission des Communautés européennes sur le financement de la Politique agricole commune (PAC), les représentants de la France cessent de participer à Bruxelles aux réunions des organes communautaires de nature intergouvernementale.
Le 1er juillet 1965, le général de Gaulle prend connaissance du compte rendu de Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, sur le déroulement et sur les conséquences de l'échec, dans la nuit à Bruxelles, des négociations du Conseil sur le financement de la politique agricole commune (PAC).
Le 20 janvier 1966, participant à Strasbourg à un échange de vues entre les institutions communautaires sur la crise de la chaise vide, Walter Hallstein, président de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), décrit et justifie l'attitude et les compétences de la Commission par rapport aux États membres dans le respect des traités de Rome.
Dans ses Mémoires, Maurice Couve de Murville, ancien ministre français des Affaires étrangères, évoque les origines et les conséquences diplomatiques de la crise de la chaise vide et du compromis de Luxembourg qui a permis, en janvier 1966, d'y mettre un terme.
En 1974, Sicco Mansholt, ancien vice-président de la Commission des Communautés européennes et commissaire chargé des questions agricoles, revient sur les causes et sur le déroulement de la crise politique de la chaise vide.
Dans ses Mémoires, Pierre Werner, ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, évoque la crise politique de la chaise vide de 1965-1966.
Dans cette interview, Paul Collowald, ancien membre du service de presse de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), décrit l'attitude de Walter Hallstein et de la Commission qu'il préside lors de la crise politique de la chaise vide en 1965.
Dans cette interview, Pierre Pescatore, ancien secrétaire général du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, décrit quelles furent, selon lui, les origines institutionnelles de la crise de la chaise vide.
Dans cette interview, Charles Rutten, ancien représentant permanent adjoint des Pays-Bas auprès du Conseil de la Communauté économique européenne (CEE), revient sur le déroulement et sur les enjeux politiques de la crise de la chaise vide.
Dans cette interview, Bino Olivi, ancien porte parole de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), revient sur la position défendue par Walter Hallstein, alors président de la Commission de la CEE, lors de la crise politique dite de la "chaise vide".
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, secrétaire général de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) entre 1960 et 1967, décrit les réactions de la Haute Autorité face à la crise politique dite de la "chaise vide" en 1965-1966.
Le 7 juillet 1965, le quotidien français Le Monde analyse les conséquences de la politique de la chaise vide sur le fonctionnement des institutions communautaires.
«Cimetière de l'Europe. Pardon, le père la Chaise vide, s.v.p.?» Le 30 juin 1965, le général de Gaulle provoque la crise de la chaise vide pour marquer notamment son désaccord avec le principe du vote à la majorité et ne pas avoir à discuter des aspects institutionnels du Marché commun. Le 13 juillet, par un jeu de mot faisant référence au célèbre cimetière du Père-Lachaise à Paris, le caricaturiste français Lap ironise sur la situation de blocage dans laquelle est plongée l'Europe.
«Visiteurs attendus. Spaak, Luns, Fanfani, G. Ball. Tenez, Couve, je vous ai préparé des notes que vous pourrez consulter au cours de vos entretiens. Non. Et Non!» Le 14 juillet 1965, dans le cadre des négociations pour solutionner la crise de la chaise vide, le caricaturiste français Jacques Faizant illustre l’intransigeance du général de Gaulle à l’égard de ses partenaires européens et américains. La marge de manœuvre de Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, semble assez restreinte, au vu des directives du président de Gaulle (à droite).
En juillet 1965, le Comité français pour l'Union paneuropéenne analyse les raisons qui ont conduit à la crise ouverte au sein du Marché commun européen et parle de chantage à l'encontre de la France.
Le 17 juillet 1965, André Bergeron, secrétaire général du syndicat français Force Ouvrière (FO), commente dans les colonnes du quotidien socialiste Le Populaire la décision prise par la France de boycotter à Bruxelles les réunions des organes communautaires de nature intergouvernementale.
Le 22 juillet 1965, le quotidien français Le Monde analyse les divergences des Six quant à la suite à donner au processus de construction européenne et pointe les conséquences de la crise de la chaise vide.
Le 27 juillet 1965, Maurice Ulrich, premier conseiller à la représentation permanente de la France auprès des Communautés européennes, adresse au nom de Jean-Marc Boegner, représentant permanent de la France auprès des Communautés européennes rappelé à Paris, un télégramme à Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, dans lequel il l'informe des positions adoptées par les ministres des Affaires étrangères des Cinq réunis le 26 juillet à Bruxelles afin d'examiner les conséquences de la crise de la chaise vide.
Le 27 juillet 1965, le quotidien français Combat s'inquiète des conséquences du refus par la France de boycotter à Bruxelles les réunions des organes communautaires de nature intergouvernementale.
Le 1er octobre 1965, le Secrétariat général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (SGCI), placé sous l'autorité directe du Premier ministre français Georges Pompidou, dresse la liste des questions communautaires à trancher rapidement malgré la politique française de la chaise vide.
Le 20 octobre 1965, Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, explique aux membres de l'Assemblée nationale les raisons qui ont conduit la France à boycotter à Bruxelles les réunions des organes communautaires de nature intergouvernementale.
Le 9 novembre 1965, Émile Cazimajou, conseiller des Affaires étrangères à la direction des Affaires économiques et financières (Service de coopération économique) au ministère français des Affaires étrangères, rédige une note dans laquelle il examine les moyens de transformer l'esprit dans lequel la Commission de la Communauté économique européenne (CEE) exerce ses prérogatives compte tenu des positions de la France à l'origine notamment de la crise de la chaise vide.
Le 10 novembre 1965, Nicolas Hommel, ambassadeur du Luxembourg à Paris, adresse à Pierre Werner, président du Gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, une note dans laquelle il rend compte des arguments avancés par la France pour justifier sa politique de la chaise vide.
Le 14 décembre 1965, le général de Gaulle, président de la République française, accorde au journaliste Michel Droit une interview radiodiffusée et télévisée dans laquelle il explique les raisons de l'attitude de la France dans la crise de la chaise vide et expose ses griefs vis à vis de l'Europe communautaire.
Le 12 juillet 1965, le ministère allemand des Affaires étrangères dresse un procès verbal de l'entretien téléphonique, le jour même, entre Gerhard Schröder, ministre allemand des Affaires étrangères, et Pierre Werner, Président du gouvernement et ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, pour examiner ensemble la position de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et du Luxembourg au sujet de la crise de la chaise vide et les moyens politiques de la surmonter.
Le 14 juillet 1965, Manfred Klaiber, ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne (RFA)à Paris, fait le compte rendu de son entrevue avec Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, sur les négociations des Six dans le cadre de la crise de la chaise vide.
«Sois sympa Charly, reviens – nous allons transformer la grosse berline, d'accord?» En juillet 1965, le caricaturiste allemand Hanns Erich Köhler illustre la volonté du gouvernement français de boycotter les réunions à Bruxelles des organes communautaires de nature intergouvernementale et de provoquer ainsi la crise de la chaise vide. Le président français Charles de Gaulle quitte la «voiture CEE» sous le regard dépité du chancelier allemand Erhard.
Le 26 juillet 1965, le quotidien allemand Frankfurter Rundschau se penche sur la décision prise par la France de boycotter à Bruxelles les réunions des organes communautaires de nature intergouvernementale.
«Consolation pour Europe – Crois-moi! Notre Charles va revenir!» En juillet 1965, s'inspirant du mythe de l'enlèvement d'Europe, le caricaturiste allemand Siegl illustre la réaction du chancelier fédéral Ludwig Erhard face à la décision du général de Gaulle, président de la République française, de boycotter les réunions à Bruxelles des organes communautaires de nature intergouvernementale, provoquant ainsi la crise de la chaise vide.
"…avez-vous vraiment enlevé tous les obstacles du chemin!?!" Le 28 octobre 1965, le caricaturiste Stig ironise sur l'épreuve de force engagée entre la France et ses cinq partenaires européens pour régler la crise de la chaise vide et souligne en particulier l'attitude intransigeante du président français Charles de Gaulle.
Le 18 janvier 1966, le quotidien allemand Die Welt commente la décision de la France de boycotter à Bruxelles les réunions des organes communautaires de nature intergouvernementale, provoquant ainsi la crise de la chaise vide.
Le 9 juillet 1965, le quotidien libéral belge La Dernière Heure commente les causes et les possibles conséquences de la crise politique de la chaise vide.
Le 10 juillet 1965, Fernand Baudhuin, professeur d'économie à l'Université catholique de Louvain (UCL), très critique quant aux objectifs et au mode de fonctionnement de la Communauté économique européenne (CEE), voit dans les fondements mêmes du Marché commun les germes de la crise de la chaise vide.
Le 12 juillet 1965, le quotidien belge Le Soir commente les causes de la crise de la chaise vide et en décrit les enjeux institutionnels et politiques.
Le 13 juillet 1965, commentant les enjeux institutionnels de la crise de la chaise vide, Pierre Joye plaide dans les colonnes du quotidien communiste belge Le drapeau rouge pour la construction d'une Europe au service du monde ouvrier.
Le 13 septembre 1965, Paul Struye, sénateur catholique belge et ancien membre de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), passe au crible, dans les colonnes du quotidien La Libre Belgique, la portée de la conférence de presse tenue, le 9 septembre 1965, par le général de Gaulle, président de la République française, au sujet notamment de la crise de la chaise vide.
En septembre 1965, commentant la décision de la France de ne plus siéger au Conseil des ministres des Communautés européennes, le baron Jean-Charles Snoy et d'Oppuers, président de l'Institut royal des relations internationales (IRRI) et ancien président de la délégation belge à la conférence intergouvernementale de Val Duchesse pour la relance européenne, s'interroge sur les possibilités réelles de poursuivre l'Europe communautaire sans la France.
Le 27 septembre 1965, invité par la Conférence du Jeune Barreau de Bruxelles à dialoguer avec Maurice Schumann, président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, sur l'avenir de l'Europe, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, décrit les moyens susceptibles de résoudre la crise dite "de la chaise vide" et aborde notamment la question de la révision du traité de Rome.
Le 12 janvier 1966, Henri Étienne, chef de division à la Commission de la Communauté économique européenne (CEE), remet à Karl-Heinz Narjes, chef de cabinet de Walter Hallstein, président de la Commission, une note récapitulative de Jean Maurin, membre du secrétariat exécutif de la Commission, qui retrace dans les détails l'évolution de la position politique de la Belgique, et singulièrement celle de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, depuis le début de la crise de la chaise vide le 30 juin 1965.
Le 20 janvier 1966, participant à Strasbourg à un échange de vues entre les institutions communautaires sur la crise de la chaise vide, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, décrit la position de la Belgique dans cette affaire et rend compte des efforts menés à Luxembourg les 17 et 18 janvier par les ministres des Affaires étrangères des Six pour résoudre la crise.
Le 1er juillet 1965, face à l'échec des négociations des Six sur le financement de la Politique agricole commune (PAC), le quotidien italien Corriere della Sera commente la décision de la France de boycotter à Bruxelles les réunions des organes communautaires de nature intergouvernementale.
Le 6 juillet 1965, Pierre Pescatore, secrétaire général du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, adresse aux postes diplomatiques luxembourgeois en Europe une note dans laquelle il définit la position adoptée par Pierre Werner, président du Gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, par rapport à la crise de la chaise vide et aux moyens politiques de la surmonter.
Le 22 juillet 1965, le quotidien Luxemburger Wort décrit les difficultés engendrées dans le contexte de la crise de la chaise vide par le rappel à Paris de Jean-Marc Boegner, représentant permanent de la France auprès des Communautés européennes, et pointe la complexité des négociations des Six liées notamment au financement de la politique agricole commune (PAC).
Le 2 août 1965, Nicolas Hommel, ambassadeur du Luxembourg à Paris, adresse à Pierre Werner, président du Gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, une note confidentielle dans laquelle il rend compte des raisons qui auraient conduit la France du général de Gaulle à boycotter les activités communautaires à Bruxelles.
Le 15 septembre 1965, Pierre Pescatore, secrétaire général du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, adresse aux postes diplomatiques luxembourgeois en Europe et auprès de certaines organisations internationales une note d'information confidentielle dans laquelle il expose les réactions de Pierre Werner, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, suite à la conférence de presse du général de Gaulle très critique à l'encontre de l'Europe communautaire.
Le 29 septembre 1965, Pierre Pescatore, secrétaire général du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, adresse aux postes diplomatiques luxembourgeois en Europe et auprès de certaines organisations internationales une note d'information confidentielle dans laquelle il définit la position du pays dans les négociations diplomatiques en cours afin de résoudre la crise de la chaise vide compte tenu, notamment, de la position commune de la Belgique et des Pays-Bas et de la portée du "plan Spaak".
Le 30 septembre 1965, Pierre Werner, président du Gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, prononce devant la Chambre de commerce belge à New York un discours dans lequel il exprime notamment sa foi dans l'avenir européen de son pays et décrit les principes à la base d'une solution à la crise de la chaise vide.
Le 14 octobre 1965, Pierre Pescatore, secrétaire général du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, adresse à Georges Wagner, député luxembourgeois et président en exercice du Conseil interparlementaire consultatif du Benelux (CICB) une note dans laquelle il l'informe des efforts menés par le Luxembourg pour chercher avec la Belgique et les Pays-Bas une issue favorable à la crise de la chaise vide.
Le 5 novembre 1966, Pierre Pescatore, secrétaire général du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, adresse aux postes diplomatiques luxembourgeois en Europe et auprès de certaines organisations internationales une note d'information dans laquelle il rend compte des discussions, le 27 octobre à Luxembourg, entre les secrétaires généraux des ministères des Affaires étrangères de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas au sujet des enjeux politiques de la crise de la chaise vide.
Le 12 novembre 1965, Pierre Werner, président du Gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, communique à Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, les principes directeurs du gouvernement luxembourgeois par rapport à certains points soulevés par la crise de la chaise vide.
Le 6 janvier 1966, Pierre Werner, président du Gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, prononce devant la Chambre des députés luxembourgeoise un discours dans lequel il retrace notamment les origines de la crise de la chaise vide et définit la position adoptée par son pays afin de surmonter les tensions politiques et institutionnelles qui, depuis le 30 juin 1965, divisent la France et ses partenaires des Communautés européennes.
Le 20 janvier 1966, participant à Strasbourg à un échange de vues entre les institutions communautaires sur la crise de la chaise vide, Pierre Werner, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des ministres des Communautés européennes, décrit la nature des activités du Conseil et des Communautés depuis le 30 juin 1965, notamment dans les domaine tarifaire et agricole, avant de rendre compte des efforts menés les 17 et 18 janvier à Luxembourg par les ministres des Affaires étrangères des Six pour résoudre la crise.
Le 19 juillet 1965, le Mouvement européen international publie une déclaration dans laquelle il fait part de sa consternation face à la situation de blocage au sein de la Communauté économique européenne et appelle le Conseil, ainsi que les chefs d'État ou de gouvernement à oeuvrer pour une sortie de crise rapide.
En juillet-août 1965, le mensuel Nieuw Europa, que publie la section néerlandaise du Mouvement européen, se penche sur les causes lointaines et directes de la crise de la chaise vide et décrit les enjeux des propositions financières et agricoles avancées par la Commission de la Communauté économique européenne (CEE).
En septembre 1965, Henri Brugmans, recteur du Collège d'Europe à Bruges et membre fondateur de l'Union européenne des fédéralistes (UEF), examine les causes profondes et les conséquences politiques de la crise de la chaise vide dans les colonnes du mensuel Nieuw Europa que publie la section néerlandaise du Mouvement européen.
En septembre 1965, le mensuel Nieuw Europa, publié par la section néerlandaise du Mouvement européen, reproduit l'analyse du baron Jean-Charles Snoy et d'Oppuers, président à Bruxelles de l'Institut royal des relations internationales (IRRI) et ancien président de la délégation belge à la conférence intergouvernementale de Val Duchesse pour la relance européenne, qui s'interroge sur les possibilités réelles de poursuivre l'Europe communautaire sans la France.
Le 14 octobre 1965, Joseph Cals, Premier ministre néerlandais, prononce devant la Deuxième Chambre des États-Généraux à la Haye un discours dans lequel il plaide en faveur d'un règlement rapide de la crise de la chaise vide.
Le 20 janvier 1966, participant à Strasbourg à un échange de vues entre les institutions communautaires sur la crise de la chaise vide, Joseph Luns, ministre néerlandais des Affaires étrangères, décrit la position des Pays-Bas dans cette affaire et rend compte des efforts menés à Luxembourg les 17 et 18 janvier par les ministres des Affaires étrangères des Six pour résoudre la crise.
S'adressant, le 19 juillet 1965, à la Chambre des Communes, Harold Wilson, Premier ministre britannique, espère un règlement rapide de la crise interne que traverse la Communauté européenne et réaffirme l'importance d'une unité politique de l'Europe.
Le 24 octobre 1965, le journal du dimanche britannique The Observer évoque les efforts consentis par les cinq partenaires européens de la France pour l'amener à reprendre sa place au Conseil des ministres et mettre ainsi fin à la crise de la chaise vide.
Dans cette interview, Georges Berthoin, chef de la délégation de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) puis de la Commission des Communautés européennes au Royaume-Uni jusqu'en 1973, décrit l'attitude adoptée par les autorités britanniques face à la crise de la chaise vide et au compromis de Luxembourg en 1965-1966.
Le 3 juillet 1965, le journal soviétique Pravda commente la crise dite "de la chaise vide" qui paralyse à Bruxelles les travaux des institutions communautaires.
Le 8 juillet 1965, l'Agence de presse soviétique TASS commente la crise politique de la chaise vide que traverse la Communauté économique européenne (CEE).
Le 13 juillet 1965, le journal soviétique Izvestia commente la décision de la France de boycotter à Bruxelles les réunions des organes communautaires de nature intergouvernementale tant que ses exigences en matière de politique agricole commune (PAC) ne seront pas satisfaites.