Dans une note du 18 novembre 1954, George Crombie du bureau des Relations du Commonwealth s'inquiète sur l'organisation d'une conférence afro-asiatique, et plus particulièrement sur le discours anticolonial qui sera omniprésent lors d'une telle conférence. Il craint en outre que des colonies britanniques pourraient se trouver parmi les participants.
Le 4 février 1955, une note adressée par le ministère britannique des Affaires étrangères aux Hauts-commissaires du Royaume-Uni au sein du Commonwealth fait part des inquiétudes de Londres concernant la future conférence qui doit réunir 23 pays d’Asie et 6 pays d’Afrique. Le Foreign office évoque ainsi le risque de voir la conférence afro-asiatique être influencée par l’hostilité communiste à l’encontre de l’Ouest et le neutralisme.
Du 18 au 24 avril 1955, les délégations de vingt-neuf pays du tiers-monde se réunissent à Bandung (Indonésie) pour une conférence qui marque le début du mouvement des pays non-alignés.
La délégation du Libéria lors de la conférence des États non-alignés qui, du 18 au 24 avril 1955, réunit vingt-neuf délégations nationales à Bandung (Indonésie).
Nguyen Van Thoai conduit la délégation du Viêt Nam à la conférence des vingt-neuf États non-alignés réunis du 18 au 24 avril 1955 à Bandung (Indonésie).
En avril 1955, en marge de la conférence afro-asiatique de Bandung (Indonésie), les leaders du non-alignement - le colonel Gamal A. Nasser, le Premier ministre birman U Nu, le Premier ministre indien Jawaharlal Nehru et le major Salah Salem, adjoint de Nasser (de gauche à droite) - fêtent en habit traditionnel le Nouvel An birman.
Le 18 avril 1955, le président indonésien Sukarno déclare ouverte la conférence de Bandung qui, forte d'une délégation de vingt-neuf pays d'Afrique et d'Asie, appelle l'ensemble des pays participants à s'unir dans la lutte contre le colonialisme.
Le 18 avril 1955, dans son discours d'ouverture, le Premier ministre de Ceylan John Kotelawala appelle les pays d'Afrique et d'Asie participants à la conférence de Bandung à s'unir contre le colonialisme.
Le 18 avril 1955, lors de la séance d'ouverture de la conférence de Bandung, la délégation égyptienne évoque les enjeux du processus de décolonisation et d'autodétermination des pays d'Asie et d'Afrique.
Dans un télégramme du 26 avril 1955, l'ambassade du Royaume-Uni à Jakarta fait le résumé de tous les discours qui ont été prononcés les 18 et 19 avril à la conférence de Bandung.
Le 24 avril 1955, en séance de clôture, la délégation indienne se félicite du succès de la conférence de Bandung en ce qui concerne la reconnaissance du droit à l'autodétermination des peuples colonisés.
Le 24 avril 1955, un communiqué final informe le monde des principes adoptés par les délégations des vingt-neuf pays d'Afrique et d'Asie réunis à la conférence internationale de Bandung (Indonésie).
À l'occasion du dixième anniversaire de la conférence de Bandung, le journaliste français Arthur Conte publie un ouvrage intitulé "Bandung, tournant de l'histoire" dans lequel il décrit le rôle joué par ce rendez-vous à l'échelle planétaire.
Le 18 avril 1955, évoquant l'ouverture de la conférence afro-asiatique de Bandung, le quotidien français Le Figaro s'interroge sur les enjeux de l'événement et sur la politique de non-alignement.
Le 19 avril 1955, le quotidien socialiste français Le Populaire dresse un tableau optimiste des travaux poursuivis à la conférence afro-asiatique qui a lieu à Bandung du 18 au 24 avril 1955.
Le 19 avril 1955, commentant l'ouverture, la veille, de la conférence de Bandung, le quotidien italien Corriere della Sera décrit la prise de conscience politique des peuples afro-asiatiques et pointe leurs principales revendications.
Le 26 avril 1955, le quotidien néerlandais Het Parool dresse un bilan de la conférence de Bandung et situe la place de la diplomatie chinoise sur la scène internationale.
Le 26 avril 1955, commentant le déroulement de la conférence de Bandung, le journal allemand Süddeutsche Zeitung examine le rôle et la position des pays asiatiques sur la scène internationale.
Le 27 avril 1955, le quotidien français Le Figaro dresse un tableau critique de la conférence de Bandung (18-24 avril 1955) et doute de l'application des décisions prises.
Le 27 avril 1955, Renaud Sivan, ambassadeur de France à Jakarta, adresse à Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il évoque les moments forts de la conférence de Bandung.
Le 27 avril 1955, le quotidien Luxemburger Wort examine les vélléités de non-alignement manifestées lors de la conférence de Bandung qui, du 18 au 24 avril 1955, a réuni les délégations de vingt-neuf pays d'Afrique et d'Asie.
Le 28 avril 1955, le général Paul Ély, commissaire général de France en Indochine, adresse à Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, une lettre pour lui faire part de ses premières impressions sur le déroulement de la conférence de Bandung qui s'est tenue du 18 au 24 avril 1955.
Le 11 juin 1955, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage français (SDECE) rédige une note dans laquelle il expose les différentes réactions à la conférence de Bandung.
Commentant la conférence de Bandung qui, du 18 au 24 avril 1955, réunit les délégations de vingt-neuf pays d'Afrique et d'Asie, le caricaturiste français Mitelberg ironise sur les malentendus de la décolonisation.
Le 28 avril 1955, l'ambassadeur du Royaume-Uni à Jakarta Oscar Morland adresse une lettre au secrétaire d'État des Affaires étrangères et du Commonwealth Harold Macmillan dans laquelle il lui fait part d'un mémorandum sur le déroulement et les résultats de la conférence de Bandung.
Le 25 mai 1956, Maurice Couve de Murville, ambassadeur de France à Washington, informe Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, d'un discours prononcé par le sénateur américain du Massachusetts John F. Kennedy, dans lequel ce dernier s'exprime sur le colonialisme et la politique étrangère américaine. Selon Kennedy, son pays doit prendre position contre la politique coloniale des puissances occidentales, notamment pour éviter que les colonies, qui sont en train de se libérer, ne se tournent vers l'Est.
Le 24 avril 1958, le quotidien français Le Monde analyse les prises de position et les accords atteints par les États africains indépendants ayant participé à la conférence d'Accra qui s'est tenue du 15 au 22 avril 1958 sur l'initiative du Premier ministre ghanéen Kwame Nkrumah.
Le 12 mai 1958, la sous-direction d'Afrique du ministère français des Affaires étrangères fait état de la conférence des pays indépendants d'Afrique qui s'est tenue du 15 au 22 avril 1958 à Accra sur l'initiative du Premier ministre du Ghana Kwame Nkrumah. Les États participants à la conférence ont notamment exposé leurs objectifs nationalistes et ont vivement critiqué le colonialisme français.