Le 9 septembre 1971, le secrétariat général du Conseil rédige un document interne qui définit les relations à entretenir avec les Etats membres et associé de l'AELE non candidats à l'adhésion aux Communautés européennes, traitant principalement les questions relatives à la Convention de Stockholm, aux accords de commerce multilatéral et aux accords d'association.
Le 6 février 1976, l'hebdomadaire allemand Die Zeit décrit les inquiétudes de la Commission des Communautés européennes vis-à-vis du retard économique de la Grèce et du coût financier de l'adhésion grecque aux Communautés.
En avril 1977, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung s'inquiète des difficultés liées à un possible élargissement de la Communauté économique européenne (CEE) vers l'Europe du Sud.
Transcription de l’allocution du président de la Commission européenne au Conseil des Communautés européennes le 18 octobre 1977 concernant les problèmes économiques liés à l’élargissement de la Communauté.
En 1978, Gaston Thorn, président du gouvernement luxembourgeois, passe en revue les risques et les chances d'un deuxième élargissement des Communautés européennes et se demande quand et sous quelles conditions l'adhésion de la Grèce devra se faire.
Le 6 février 1979, Enrique Domínguez Passier, ambassadeur espagnol à Ottawa, envoie au ministre des Affaires étrangères espagnol une copie d’une communication du service d’information de la Communauté européenne à Ottawa sur l’élargissement de la Communauté européenne à la Grèce, l’Espagne et le Portugal.
Le 17 novembre 1982, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il pointe les enjeux de l'élargissement de la Communauté économique européenne (CEE) à l'Espagne et au Portugal compte tenu notamment de la situation particulière de leur agriculture.
Le 4 juin 1992, après le refus exprimé par les Danois de voir leur pays ratifier le traité de Maastricht, le quotidien français Le Monde analyse l'impact de cette décision sur les perspectives d'élargissement des Communautés européennes.
Le 16 juin 1992, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe examine un rapport d'information sur les conditions de l'élargissement de l'organisation de Strasbourg et son incidence institutionnelle et géopolitique.
Présenté au Conseil européen de Lisbonne des 26 et 27 juin 1992 et joint aux conclusions de la présidence, le rapport de la Commission européenne "L'Europe et le défi de son élargissement" énumère les conditions d’adhésion à l’Union européenne auxquelles doivent satisfaire les États candidats, et avertit sur les conditions d’efficacité d’une Union élargie.
Le 2 mars 1994, Alain Lamassoure, ministre français délégué aux Affaires européennes, accorde aux journalistes de la radio France Inter une interview dans laquelle il s'exprime notamment sur les enjeux de l'élargissement de l'Union européenne à l'Autriche, à la Finlande, à la Norvège et à la Suède.
Le 3 mars 1994, le quotidien français Le Monde détaille l'accord obtenu deux jours plus tôt à Bruxelles à l'issue des négociations d'adhésion de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède à l'Union européenne.
Le Conseil européen de Madrid des 15 et 16 décembre 1995 confirme la nécessité de bien préparer l'élargissement sur la base des critères fixés à Copenhague et dans le cadre d'une stratégie intensifiée de pré-adhésion afin de créer les conditions d'une intégration progressive et harmonieuse des États candidats grâce notamment au développement de l'économie de marché, à l'adaptation de leurs structures administratives et à la création d'un environnement économique et monétaire stable.
Volume II de la communication Agenda 2000, présentée par la Commission européenne le 16 juillet 1997, portant sur le renforcement de la stratégie de pré-adhésion.
Le 28 juin 1997, à la suite du Conseil européen d'Amsterdam des 16 et 17 juin, l'hebdomadaire portugais Expresso souligne les difficultés qui attendent les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) dans leur marche vers l'adhésion à l'Union européenne.
Le 30 mars 1998, lors de l'ouverture à Bruxelles des négociations d'adhésion de la Bulgarie, de Chypre, de l'Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Pologne, de la République tchèque, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la Slovénie à l'Union européenne, Klaus Kinkel, ministre allemand des Affaires étrangères, souligne le caractère historique du prochain élargissement de l'Union européenne.
Le 19 novembre 1998, Lionel Jospin, Premier ministre français, prononce devant les étudiants de l'Université Charles à Prague un discours dans lequel il insiste sur le caractère historique de l'élargissement de l'Union européenne et sur l'ancrage européen de la République tchèque.
En février 1999, le mensuel français Le Monde diplomatique analyse les enjeux et les risques de l'élargissement de l'Union européenne à vingt-cinq pour les dix nouveaux adhérents comme pour les Quinze.
Le 29 mars 1999, Pierre Moscovici, ministre français délégué chargé des Affaires européennes, accorde au quotidien slovaque Pravda un entretien dans lequel il commente les enjeux de l'élargissement de l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale (PECO).
Les 8 et 9 novembre 2000, Dick Benschop, secrétaire d'État néerlandais aux Affaires européennes, et Péter Gottfried, chef du secrétariat d'État à l'intégration au ministère hongrois des Affaires étrangères, procèdent à un échange de courrier dans lequel ils évoquent les dernières avancées dans le processus d'élargissement de l'Union européenne.
Le 21 juin 2001, le chancelier allemand Gerhard Schröder prononce devant le Bundestag un discours dans lequel il dresse un bilan positif des résultats engrangés à l'issue du Conseil européen de Göteborg en ce qui concerne l'élargissement de l'Union européenne.
Le 13 novembre 2001, Romano Prodi, président de la Commission européenne, évoque les étapes successives du prochain élargissement de l'Union européenne en invoquant la responsabilité historique de l'Europe.
Le 5 décembre 2001, les Premiers ministres et ministres des affaires étrangères du Benelux et du groupe de Visegrád se sont rencontrés au centre de conférences du Kirchberg à Luxembourg pour parler de l'avenir de l'Europe en général et du renforcement de la coopération entre les deux groupes régionaux en particulier.
Le 19 novembre 2002, Pat Cox, président du Parlement européen, souligne la portée historique du débat sur l'élargissement au Parlement européen en présence des députés des États adhérents à l'adhésion à l'Union européenne.
Le 16 décembre 2002, Tony Blair, Premier ministre britannique, tient en marge du Conseil européen de Copenhague une conférence de presse au cours de laquelle il insiste notamment sur la portée historique des décisions adoptées par les Quinze en ce qui concerne l'élargissement de l'Union européenne.
Étude de Carmela Martín, directrice du groupe d’études «Économie européenne» à l’Université Complutense de Madrid, et de Jaime Turión, assistant de recherche dans le même groupe, visant à évaluer la nature et la portée de l’adhésion de dix nouveaux États membres à l’Union européenne pour l’économie espagnole.
Document de travail publié par l’Institut européen de Florence dans lequel Lorena Ruano, docteur en Relations internationales, compare les problèmes rencontrés lors des négociations pour l’adhésion des pays d’Europe centrale et orientale à ceux auxquels l’Espagne est confrontée en ce moment, avec comme toile de fond la redistribution des aides de la Polítique Agricole Commune.
Le 19 février 2003, la Commission européenne émet un avis favorable sur l'adhésion à l'Union européenne de la République tchèque, l'Estonie, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovénie et la Slovaquie.
Le 11 mars 2003, la Commission européenne expose les principes de la nouvelle politique de voisinage de l'Union européenne avec la Russie, avec les nouveaux États indépendants (NEI) occidentaux et avec les pays du Sud de la Méditerranée.
Le 16 avril 2003, lors du sommet d'Athènes, Jacques Chirac, président de la République française, insiste sur l'importance historique du nouvel élargissement de l'Union européenne.
Le 16 avril 2003, lors du Conseil européen informel d'Athènes, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel évoque la portée historique du traité d'adhésion des pays d'Europe centrale et orientale (PECO) à l'Union européenne.
Le 27 octobre 2003, Günter Verheugen, commissaire européen chargé de l'élargissement, prononce à l'Académie diplomatique de Moscou un discours dans lequel il expose les enjeux du cinquième élargissement de l'Union européenne et les principes de sa nouvelle politique de voisinage.
Le 25 novembre 2003, à l'occasion de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi autorisant la ratification du traité d'Athènes, le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin souligne le caractère historique de l'élargissement de l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale.
Dans sa communication Construire notre avenir commun. Défis politiques et moyens budgétaires de l'Union élargie — 2007-2013 du 10 février 2004, la Commission examine les orientations politiques et les objectifs prioritaires de l’Union pour la période 2007-2013 et les moyens budgétaires à mettre en œuvre pour y répondre.
Le 26 février 2004, soit deux mois avant le cinquième élargissement des Communautés européennes, Jean-Claude Juncker, Premier ministre et ministre luxembourgeois des Finances, prononce à l'Institut français des relations internationales (IFRI) à Paris un discours dans lequel il retrace le chemin parcouru par les pays européens dans la voie de la construction européenne.
Dans cet entretien, Jacques F. Poos, député européen et ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, commente les enjeux du cinquième élargissement de l'Union européenne prévu le 1er mai 2004 et se penche sur la question de la candidature turque.
Le 29 avril 2004, le président français Jacques Chirac prononce un discours sur l'Europe et répond aux questions des journalistes sur les enjeux de l'élargissement de l'Union européenne.
Les 17 et 18 juin 2004, le Conseil européen de Bruxelles accueille favorablement les propositions de la Commission relatives à une politique européenne de voisinage et au partenariat stratégique entre l'Union européenne et les pays de la région méditerranéenne.
Le 23 septembre 2004, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan rencontre Günter Verheugen, membre de la Commission européenne chargé de l'élargissement. La visite du Premier ministre turc permet de dissiper les derniers obstacles se dressant contre une réponse favorable de la Commission européenne sur l'ouverture ou non des négociations avec la Turquie concernant son adhésion à l'Union européenne.
Le 30 octobre 2004, le quotidien français Le Monde s'interroge sur les enjeux des futurs élargissements de l'Union européenne en se penchant plus particulièrement sur le cas de l'Ukraine.
Dans cette interview, Jacques Santer, ancien président de la Commission européenne, évoque les difficultés et la stratégie adoptée par le collège à la fin des années quatre-vingt-dix pour préparer l'élargissement de l'Union européenne aux pays candidats d'Europe centrale et orientale (PECO).
Dans cette interview, Catherine Lalumière, ancienne secrétaire d'État française aux Affaires européennes et ancienne secrétaire générale du Conseil de l'Europe, souligne les enjeux politiques, économiques, géostratégiques et religieux d'une éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le 17 octobre 2006, suite au rapport de suivi final de la Commission européenne du 26 septembre, le Conseil de l'Union européenne décide d'accueillir la Bulgarie et de la Roumanie comme membres de l'Union européenne le 1er janvier 2007.
Transcription de l'interview de Bronislaw Geremek (1932-2008), historien et homme politique polonais, ancien membre du mouvement social Solidarnosc et ancien ministre des Affaires étrangères, réalisée par le Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) le 11 juin 2008 dans les studios du Conseil de l’Union européenne à Bruxelles. Conduit par Serge Thines, collaborateur scientifique au CVCE, l'entretien porte particulièrement sur les sujets suivants: sa jeunesse et sa formation, la naissance et l’action de Solidarnosc et la transition pacifique en Pologne, l’adhésion de la Pologne à l’Union européenne et la question de la limite et de l’identité de l’Union européenne.
Dans cette interview, Carlos Bru, président du Conseil Fédéral Espagnol du Mouvement Européen de 1986 à 1996 et depuis 2004, évoque la cession de la souveraineté nationale au profit de l'Union européenne à travers les processus d'élargissements, et les systèmes d'« opting-in » et d'« opting out », ainsi que de la coopération renforcée et des implications d'un traité constitutionnel pour une Europe élargie.
Dans cette interview, Carlos Bru, président du Conseil Fédéral Espagnol du Mouvement Européen de 1986 à 1996 et depuis 2004, parle des frontières culturelle et géographique de l'Union Européenne, du rôle de la Turquie au Moyen-Orient et en Europe, de la politique de voisinage, et de la vision mondialiste d'une « démocratie cosmopolite » qui devrait passer par un processus de « régionalisation globale ».
Dans cette interview, Manuel Marín, premier vice-président de la Commission européenne entre 1993 et 1999, s'exprime l'émergence d'une nouvelle ère suite à la fin de la Guerre froide. Il compare également le « retour à l'Europe » de l'Espagne avec celui des pays de l'Europe centrale et orientale et évoque l'impact -du point de vue d'une « solidarité budgétaire »- de cet élargissement à l'Est, sur l'Espagne.