Le 8 décembre 1949, dans son discours d'ouverture à la conférence européenne de la culture organisée à Lausanne, l'écrivain et ancien diplomate espagnol Salvador de Madariaga souligne la nécessité pour l'Europe d'après-guerre de s'unir autour des valeurs de liberté et du respect de la personne humaine pour mieux prendre conscience d'elle-même et de sa culture.
Le 9 août 1952, à la veille de l'installation de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort publie l'intervention de Lambert Schaus, ancien ministre luxembourgeois, sur la limitation de la souveraineté nationale dans le cadre du plan Schuman.
Le 18 juillet 1961, réunis à Bad Godesberg, près de Bonn, les chefs d'État ou de gouvernement des Six réitèrent leur intention de poursuivre leurs efforts en faveur d'une Europe politique.
Le 22 avril 1971, dans la perspective du premier élargissement des Communautés européennes, Willy Brandt, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et président du Parti social-démocrate allemand (SPD), salue l'apport important des structures démocratiques stables des États adhérents à l'unification de l'Europe et à la création d'un ordre de paix européen.
Dans son édition des mois de juillet et août 1971, la revue fédéraliste L'Europe en formation jette un regard critique sur le fonctionnement du Marché commun et reproche aux Communautés européennes d'être trop abstraites aux yeux des citoyens.
Le 13 décembre 1973, commentant le Sommet européen de Copenhague, le quotidien communiste français L'Humanité s'interroge sur la future identité européenne.
Réunis à Copenhague les 14 et 15 décembre 1973, les chefs d'État ou de gouvernement des neuf États membres des Communautés européennes "réaffirment leur intention de transformer, avant la fin de la décennie en cours, l'ensemble de leurs relations en une Union européenne".
Le 13 décembre 1974, l'Autrichien Franz Karasek, président de la commission pour la Culture et l'Éducation de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, présente un rapport dans lequel il déplore la faiblesse des résultats engrangés après un quart de siècle de coopération culturelle européenne.
Le 8 janvier 1976, le quotidien Luxemburger Wort commente les éléments principaux du rapport Tindemans sur l'Union européenne qui préconise notamment un renforcement des institutions communautaires.
Le 20 février 1976, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung décrit l'importance de l'élection du Parlement européen (PE) au suffrage universel direct.
Article du quotidien luxembourgeois Lëtzebuerger Journal, du 28 janvier 1977, faisant le bilan de l'évolution institutionnelle du Parlement européen depuis sa création jusqu'à l'adoption par le Conseil, le 20 septembre 1976, de la décision qui rend possible la première élection au suffrage universel direct. Le Parlement devient ainsi, jusqu'à l'élection, un parlement en transition. L'article décrit de même les pouvoirs du Parlement ainsi que la situation des groupes politiques en juillet 1976.
Le 31 mai 1977, Louis de Guiringaud, ministre français des Affaires étrangères, expose au Sénat la complexité des futures négociations d'adhésion aux Communautés européennes et plaide pour une réforme des institutions communautaires avant tout nouvel élargissement.
Sous l'appellation "Europe 92" les douze pays membres des Communautés européennes se préparent à achever le marché unique. Dans son édition du 9 mai 1988, le magazine allemand Der Spiegel analyse les obstacles à surmonter pour y parvenir.
Dans son avis du 21 octobre 1990, la Commission européenne se prononce pour une Communauté unique qui engloberait les politiques communautaires et la coopération politique européenne (CPE), les soumettant aux mêmes institutions et aux mêmes procédures de décision.
Le 9 février 1994, Fernand Herman présente au Parlement européen, au nom de la commission institutionnelle dont il est le rapporteur, un projet de constitution de l'Union européenne.
Dans sa résolution du 10 février 1994, le Parlement européen "prend acte avec satisfaction" des travaux de la commission institutionnelle ayant abouti au projet de constitution de l'Union européenne, présenté par son rapporteur, Fernand Herman, et joint le projet en annexe à la résolution afin de lui donner la plus large diffusion.
Le 27 mars 1995, le quotidien britannique The Guardian commente l'entrée en vigueur, la veille dans la République fédérale d'Allemagne (RFA), en Belgique, en Espagne, en France, au Luxembourg, aux Pays-Bas et au Portugal de la convention de Schengen du 19 juin 1990.
Article publié en décembre 2000 dans le numéro spécial du Bulletin d'information sur les droits de l'homme du Conseil de l'Europe à l'occasion du 50ème anniversaire de la Convention européenne des Droits de l'Homme. L'article montre avec des exemples l'influence de la jurisprudence relative à la Convention dans les différents États membres du Conseil de l'Europe.
Le 11 juin 2000, Hubert Védrine, ministre français des Affaires étrangères, répond aux propositions faites la veille par son homologue allemand Joschka Fischer sur les finalités de l'Union européenne et nous livre ses propres réflexions quant aux concepts de fédération et de fédération d'États-nations.
Le 27 avril 2002, lors d'une conférence à Bruxelles, Jean-Luc Dehaene, ancien Premier ministre belge et vice-président de la Convention sur l'avenir de l'Europe, souligne les enjeux de la Convention et explique le choix de cette méthode pour définir l'avenir de l'Europe unie.
Le 12 mai 2005, Bertie Ahern, Premier ministre irlandais, prononce à Dublin un discours dans lequel il souligne l'importance d'une Constitution pour l'Union européenne et insiste sur l'attachement de son pays à la cause européenne.
Réunis à Varsovie les 16 et 17 mai 2005 à l'occasion du troisième sommet de l'organisation, les chefs d'État et de gouvernement des États membres du Conseil de l'Europe s'engagent à promouvoir les valeurs de la démocratie, les droits de l'homme et l'État de droit, ainsi qu'à garantir la diversité culturelle, la sécurité et la lutte contre la discrimination. Dans la mise en œuvre de ces priorités, la complémentarité du Conseil de l'Europe avec les autres organisations doit être assurée.
Dans cette interview, parue le 12 juin 2005 dans le quotidien espagnol El País à l'occasion du 20ème anniversaire de l'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes, Felipe González, ancien Premier ministre espagnol, évoque les sentiments de confiance et de crainte suscités par l'adhésion espagnole, analyse les réactions au cinquième élargissement de l'Union européenne et lance des pistes de réflexion pour sortir le modèle économique et social européen de la stagnation.
Le 11 avril 2006, Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois, présente devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe un rapport sur les relations entre le Conseil de l’Europe et l’Union européenne. Élaboré à titre personnel à la demande des chefs d’État ou de gouvernement des 46 États membres du Conseil de l’Europe, réunis au sommet à Varsovie les 16 et 17 mai 2005, le rapport formule des recommandations pour améliorer la coopération et la coordination entre les deux organisations.
Le 12 mars 2008, le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering prononce, dans l’hémicycle strasbourgeois, un discours marquant le cinquantième anniversaire de la séance constitutive de l’Assemblée parlementaire européenne.
Dans cette interview, Bronislaw Geremek, historien et homme politique polonais, ancien membre du mouvement social Solidarnosc, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien membre du Parlement européen, aborde la question d'une identité commune à tous les citoyens d’Europe.
Dans cette interview, Alain Lamassoure, ancien ministre français délégué aux Affaires européennes de 1993 à 1995, député au Parlement européen de 1989 à 1993 et depuis 1999 et actuellement membre du bureau politique du Parti populaire européen (PPE), décrit l'évolution du PPE, son identité et son idéologie politique.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, rappelle la genèse du concept, né en 1991, d’identité européenne de sécurité et de défense (IESD) ainsi que le rôle que lui-même a joué dans sa mise en place effective.