Le 27 octobre 1977, Roy Jenkins, président de la Commission européenne, prononce à l'Institut universitaire européen (IUE) de Florence un discours centré sur la mise en place d'une union monétaire européenne. Il la présente comme le plus sûr moyen de relancer la croissance économique et de lutter contre l'inflation et le chômage.
Le 27 octobre 1977, Roy Jenkins, président de la Commission européenne, prononce à l'Institut universitaire européen (IUE) de Florence un discours favorable à la mise en place d'une union monétaire européenne. Deux mois plus tard, le mensuel 30 jours d'Europe analyse les propositions de Jenkins et en dégage les points forts.
En juin 1978, le mensuel 30 jours d'Europe souligne l'importance du Conseil européen de Brême des 6 et 7 juillet pour la relance du processus d'Union économique et monétaire (UEM).
Le 5 juillet 1978, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung se penche sur l'initiative conjointe du chancelier allemand Helmut Schmidt et du président français Valéry Giscard d'Estaing d'élaborer un plan instituant un fonds monétaire européen censé maintenir la stabilité monétaire en Europe.
Le 7 juillet 1978, les Neuf, réunis lors du Conseil européen de Brême, proposent une relance de la coopération monétaire via la création d'un Système monétaire européen (SME).
Le 7 juillet 1978, à l'issue du Conseil européen de Brême, Helmut Schmidt, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, tient une conférence de presse au cours de laquelle il confirme la décision des Neuf de créer un Système monétaire européen (SME).
Le 8 juillet 1978, au lendemain du Conseil européen de Brême, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung annonce avec enthousiasme la naissance du système monétaire européen (SME) censé garantir une zone de stabilité monétaire en Europe.
Les 14 et 15 septembre 1978, le chancelier allemand Helmut Schmidt et le président français Valéry Giscard d'Estaing, se rencontrent à Aix-la-Chapelle pour approfondir les voies de la coopération franco-allemande.
Le 5 décembre 1978, les Neuf, réunis lors du Conseil européen de Bruxelles, adoptent une résolution concernant l'instauration et les règles de fonctionnement du Système monétaire européen (SME).
Le 5 décembre 1978, à l'issue du Conseil européen réuni à Bruxelles, Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française, tient une conférence de presse au cours de laquelle il annonce la décision des Neuf d'instaurer, au 1er janvier 1979, le Système monétaire européen (SME).
Le 21 décembre 1978, le chancelier allemand Helmut Schmidt s'exprime devant le Bundestag sur les résultats du dernier Conseil européen de Bruxelles marqué par la décision des Neuf de mettre en place un système monétaire européen (SME) pour le 1er janvier 1979.
Le 5 décembre 1978, le Conseil européen de Bruxelles adopte une résolution concernant l'instauration et les règles de fonctionnement du Système monétaire européen (SME). Sur la photo: manifestation pour une monnaie unique européenne.
Le 7 décembre 1978, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung décrit le fonctionnement du nouveau système monétaire européen et mesure le rôle joué par la monnaie de compte des Neuf: l'Ecu.
En mars 1979, le caricaturiste français Plantu illustre la création du Système monétaire européen (SME) et pointe le rôle joué par la nouvelle monnaie de compte des Neuf: l'Ecu.
Dans ses Mémoires, Roy Jenkins, président de la Commission européenne de 1977 à 1981, se souvient de la proposition du chancelier allemand Helmut Schmidt au Conseil européen de Copenhague des 7 et 8 avril 1978 en vue d'instaurer un nouveau Système monétaire européen.
En mars 1979, François-Xavier Ortoli, vice-président de la Commission des Communautés européennes, énonce dans la revue fédéraliste L'Europe en formation les trois objectifs de la mise en oeuvre du Système monétaire européen (SME).
Le 14 mars 1979, au lendemain de la mise en place du Système monétaire européen (SME), le quotidien français Le Monde en décrit le fonctionnement et souligne son influence sur le marché des changes des devises européennes.
Tableau indiquant les réajustements de parité des cours pivots intervenus entre la date de création, en mars 1979, du système monétaire européen (SME), et l'année 1990.
Le 17 avril 1980, le Parlement européen rappelle les objectifs essentiels du Système monétaire européen (SME) et insiste sur une coordination effective des politiques économiques des Neuf au niveau communautaire.
Le 25 septembre 1981 à Londres, Tommaso Padoa-Schioppa, directeur général à la Commission européenne pour les affaires économiques et financières, expose devant la Chambre de commerce italienne pour la Grande-Bretagne les problèmes posés par l'entrée de la livre anglaise dans le Système monétaire européen (SME).
Dans son éditorial des 5-6 octobre 1981, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe, se félicite du dernier réaménagement des parités à l'intérieur du système monétaire européen (SME) et tente d'en mesurer la portée.
Le 13 mars 1989, Jacques Delors, président de la Commission européenne, dresse dans le quotidien belge Le Soir un bilan des dix années de fonctionnement du Système monétaire européen (SME).
En novembre-décembre 1980, le mensuel 30 jours d'Europe analyse la position de Roy Jenkins, président de la Commission européenne, au sujet de la mise en œuvre graduelle du Système monétaire européen (SME) et de l'adoption de l'Ecu.
L'Ecu (European Currency Unit) n'est pas une monnaie réelle. Jamais aucun billet de banque n'a été libellé en Ecus puisqu'il s'agit d'une unité de compte dont la valeur est calculée chaque jour. Son cours représente une moyenne de la valeur des monnaies des Etats membres de la Communauté économique européenne (CEE).