Réunis les 26 et 27 juin 1989 à Madrid, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze adoptent le plan Delors comme base pour la suite des travaux sur l'établissement par étapes d'une Union économique et monétaire (UEM).
Le 12 mars 1990, le Conseil met en place une surveillance multilatérale qui couvre les aspects micro et macro des politiques économiques, ainsi que les politiques structurelles. La surveillance repose sur une logique de discussion et d'évaluation entre les pairs et donne lieu à la production de rapports périodes sur la situation économique, les perspectives et les politiques des Etats membres.
Le 24 juin 1988, le Conseil adopte la directive qui libéralise l'ensemble des mouvements de capitaux au sein de la CEE. Seuls l'Espagne, le Portugal et la Grèce peuvent maintenir certaines restrictions à titre provisoire. La directive entre en vigueur le 1er juillet 1990. C'est la date retenue par le Conseil européen de Madrid de juin 1989 pour lancer la première phase de l'UEM.
A l'issue du Conseil européen de Rome des 27-28 octobre 1990, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze fixent le début de la deuxième étape de l'Union économique et monétaire (UEM) au 1er janvier 1994.
Le 28 octobre 1990, à l'issue du Conseil européen de Rome, François Mitterrand, président de la République française, tient une conférence de presse au cours de laquelle il évoque notamment le lancement de la deuxième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), la nature de la future monnaie unique, l'Ecu, ainsi que le nombre de pays appelés à participer à l'UEM.
Le 28 octobre 1990, à l'issue du Conseil européen de Rome, Jacques Delors, président de la Commission européenne, évoque les perspectives et les enjeux liés à l'instauration progressive de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 1er juillet 1990, les douze États membres des Communautés européennes participent à la première phase de l'Union économique et monétaire (UEM) qui prévoit la libre circulation des capitaux entre les États membres, le renforcement de la coordination des politiques économiques et l'intensification de la coopération entre les banques centrales.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien membre du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM), explique le rôle de la France dans le processus européen d'intégration économique et monétaire.
Le 6 octobre 1990, la Communaté européenne se félicite de la participation de la monnaie britannique au Système monétaire européen (SME) et détaille les taux de change de l'Ecu (European Currency Unit).
Le 24 avril 1992, Jean Krier, président de Association des banques et banquiers luxembourgeois (ABBL), décrit dans les colonnes de l'hebdomadaire luxembourgeois d'Lëtzebuerger Land les conséquences de l'Union économique et monétaire (UEM), avec l'introduction, à terme, de la monnaie unique, sur la place financière de Luxembourg.
Le 6 octobre 1992, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe invite le Comité des ministres des Vingt-sept à veiller à ce que la décision des Douze de créer une Union économique et monétaire (UEM) n'ait aucune conséquence fâcheuse pour la cohésion du continent européen.
Le 30 mai 1988, Karl Otto Pöhl, président de la Bundesbank, accorde au quotidien La Libre Belgique une interview dans laquelle il évoque l'avenir de la politique monétaire européenne.
Le 2 novembre 1989, John Major, chancelier de l'Échiquier, prononce à la Chambre des Communes un discours dans lequel il expose la position du Royaume-Uni face aux enjeux de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 11 décembre 1991, lors d'un entretien télévisé accordé à la chaîne publique française Antenne 2, François Mitterrand, président de la République française, évoque la réalisation d'une monnaie unique européenne en soulignant ses différents avantages.
Le 25 mai 1992, Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), souligne devant l'Association pour l'Union monétaire européenne la nécessité de réaliser l'Union économique et monétaire (UEM) et insiste sur les liens entre la construction européenne et l'unification allemande.
En décembre 1992, Tommaso Padoa-Schioppa, directeur général adjoint de la Banque d'Italie et ancien rapporteur du Comité Delors sur l'Union économique et monétaire (UEM), décrit dans la revue diplomatique italienne Affari esteri les origines et les enjeux de l'UEM et examine sa signification concrète pour l'économie italienne.
En septembre 1990, Miguel Beleza, ministre portugais des Finances, analyse dans la revue économique portugaise Cadernos de Economia les conditions nécessaires pour une adhésion du Portugal au Système monétaire européen (SME).
Le 30 octobre 1992, face aux turbulences monétaires qui affectent certains pays membres des Communautés européennes, le Parlement européen adopte une résolution sur le développement et sur les perspectives du Système monétaire européen (SME) et de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 23 novembre 1992, Jacques Delors, président de la Commission européenne (à g.), s'entretient avec Henning Christophersen, vice-président de la Commission (à dr.), peu avant l'ouverture à Bruxelles du Conseil Ecofin pendant lequel les ministres des Finances des Douze vont tenter de trouver une solution à la crise monétaire européenne.
Le 11 février 1993, Jacques de Larosière, gouverneur de la Banque de France, accorde au quotidien français Le Figaro une interview dans laquelle il commente la politique monétaire de la France face à la crise qui touche le Système monétaire européen (SME).
Le 5 mars 1993, Jean-Claude Juncker, ministre luxembourgeois des Finances, analyse la crise qui touche le Système monétaire européen (SME) et rappelle les enjeux de l'intégration monétaire en Europe.
Le 8 avril 1993, lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale française, le nouveau Premier ministre français Édouard Balladur présente notamment la stabilité et la solidité du franc comme un élément important du Système monétaire européen (SME).
Le 2 août 1993, les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales des Douze décident d'élargir temporairement la marge de fluctuation des monnaies au sein du Système monétaire européen (SME).
Le 2 août 1993, Helmut Schlesinger, président de la Bundesbank (à g.), et Theodor Waigel, ministre allemand des finances (à dr.), tiennent à Bonn une conférence de presse conjointe au cours de laquelle ils commentent notamment la décision des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des Douze d'élargir temporairement la marge de fluctuation des monnaies au sein du Système monétaire européen (SME).
Le 3 août 1993, le quotidien français Le Figaro commente la décision des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des Douze d'élargir à 15% les marges de fluctuation des monnaies qui participent au Système monétaire européen (SME) pour faire face à la crise des changes.
Le 6 août 1993, la Commission européenne appelle solennellement les douze États membres des Communautés européennes à renforcer leur coopération dans les domaines économique et monétaire pour progresser vers l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 16 août 1993, dans une interview accordée au quotidien régional "Sud-Ouest", François Mitterrand, président de la République française, analyse la crise du Système monétaire européen (SME) et insiste sur l'action du couple franco-allemand en faveur de la construction européenne.
Le 16 septembre 1993, le Parlement européen adopte une résolution sur la crise monétaire qui affecte le Système monétaire européen (SME) et s'inquiète des conséquences politiques et économiques de la crise pour les douze États membres des Communautés européennes.
Le 23 octobre 1993, face aux crises monétaires à répétition touchant le Système monétaire européen (SME), le quotidien français Le Monde détaille notamment les difficultés liées à la mise en place en Europe d'une Union économique et monétaire (UEM).
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France, analyse les difficultés subies par le Système monétaire européen lors de la crise monétaire des années 1992 et 1993.