Le 1er novembre 1943, dans la déclaration tripartite de Moscou, les Alliés américain, britannique et soviétique posent que l'Autriche, « premier pays libre à être tombé victime de l'agression hitlérienne, doit être libéré de la domination allemande » et recouvrir son indépendance pleine et entière.
Le 13 avril 1945, l'armée soviétique édite une affiche qui célèbre la libération de Vienne et fixe les Autrichiens sur l'avenir politique de leur pays.
En 1945, les généraux des armées alliées en Autriche passent les troupes en revue. De g. à dr. : le maréchal soviétique Ivan S. Konev, le général américain Mark W. Clark, le colonel britannique Gordon Smith et le général français Antoine Bethouart.
Le 27 juin 1945, le chef d'état-major américain transmet au général Mark Clark, commandant en chef des forces américaines d'occupation en Autriche, une directive définissant les missions et les prérogatives du Conseil allié en Autriche.
Le 9 juillet 1945, les représentants des gouvernements américains, anglais, français et soviétique aboutissent à un accord sur la délimitation des différentes zones d'occupation de l'Autriche et de leur contrôle.
Affiche détaillant les résultats de la première session du Conseil allié pour l'Autriche qui s'est tenue le 11 septembre 1945 à Vienne et qui regroupe les quatre puissances occupantes (États-Unis, France, Royaume-Uni et Union soviétique) en Autriche.
Relève de la garde de la police militaire alliée, composée à la fois de soldats américains, anglais, français et soviétiques, par un officier de l'Armée rouge dans les rues de Vienne (1945).
Poste de contrôle de l'armée soviétique sur la ligne de démarcation entre les zones d'occupation alliée et soviétique sur le pont de l'Enns, en Haute-Autriche (1945).
Le 27 janvier 1947, le gouvernement belge expose ses vues quant à la question de la préparation d'un traité reconnaissant l'indépendance de l'Autriche.
Le 30 janvier 1947, lors de la conférence de Londres des quatre puissances alliées, le chancelier autrichien Leopold Figl prononce un discours sur l'avenir politique de l'Autriche et fait part des attentes de ses concitoyens en ce qui concerne l'adoption d'un traité d'État.
En janvier 1947, le gouvernement néerlandais rédige un mémorandum qui détaille la position des Pays-Bas sur la question du règlement du futur statut de l'Autriche.
En 1948, lors de la session plénière du comité central du Parti communiste autrichien (KPÖ), Ernst Fischer, membre du KPÖ, prononce au Conseil national à Vienne un discours sur la fin de l'occupation militaire de l'Autriche en accusant notamment les Alliés occidentaux de vouloir freiner la mise en place d'un traité d'État pour le rétablissement d'une Autriche indépendante et démocratique.
Le 9 février 1949, près de quatre ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la fin de l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, le quotidien viennois Neues Österreich s'interroge sur l'avenir politique et économique de l'Autriche.
En octobre 1951, l'affiche du film "Quatre dans une Jeep" du producteur suisse Leopold Lindtberg évoque de façon romanesque la vie quotidienne de la police militaire interalliée lors de l'occupation de l'Autriche.
En août 1953, Alfred Mozer, secrétaire général du Parti socialiste néerlandais Partij van de Arbeid, se rend en Autriche occupée par les Alliés occidentaux et par l'Union soviétique et dresse un aperçu de la situation politique autrichienne.
Le 30 octobre 1953, Bruno Pittermann, député socialiste de Vienne, prononce devant le Conseil national autrichien un discours dans lequel il s'insurge contre les limitations de la souveraineté imposées au pays par les Alliés avant de prononcer un fervent plaidoyer en faveur de l'indépendance de l'Autriche.
Le 19 février 1954, le quotidien autrichien Wiener Kurier décrit les positions adoptées par les différents négociateurs lors de la conférence qui a réunit à Berlin les délégués des quatre puissances occupant l'Autriche.