En février 1952, Matyas Rakosi, secrétaire général du Parti des travailleurs et président du Conseil en Hongrie, explique la stratégie suivie par les forces communistes pour s'emparer du pouvoir dans les pays de l'Europe centrale et de l'Est.
Le 25 octobre 1956, le président américain Dwight Eisenhower condamne avec force l'intervention des troupes soviétiques en Hongrie afin d'écraser l'insurrection de Budapest.
Le 26 octobre 1956, lors d'un discours prononcé à Hanovre, le chancelier allemand Konrad Adenauer condamne les événements tragiques de Hongrie et dénonce la politique de répression de Moscou.
Le 26 octobre 1956, le quotidien néerlandais Het Parool dresse un tableau des mouvements insurrectionnels et contestataires en Europe centrale et orientale.
Le 27 octobre 1957, André de Staercke, représentant permanent de la Belgique au Conseil de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) rédige une note confidentielle sur la situation politique en Hongrie.
Le 27 octobre 1956, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera énumère les raisons du soulèvement populaire en Hongrie et s'inquiète de l'avenir politique des pays d'Europe Centrale et Orientale.
Le 30 octobre 1956, le gouvernement soviétique définit les principes qui régissent sa politique de développement et de coopération avec les autres États socialistes et justifie l'envoi de troupes soviétiques en Hongrie pour y rétablir l'ordre.
"Ceci est une affaire purement hongroise". En novembre 1956, la communauté internationale se révèle impuissante face à l'intervention militaire soviétique en Hongrie.
Le 1er novembre 1956, le journal français France Observateur publie le texte d'un article que Pietro Nenni a fait paraître dans le journal italien Avanti le 26 octobre, article qui devait avoir le plus grand retentissement en Italie.
Le 3 novembre 1956, Jean Paul-Boncour, ambassadeur de France à Budapest, adresse à Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, le texte d'une note verbale remise dans la nuit du 2 au 3 novembre par le ministre hongrois des Affaires étrangères.
Le 4 novembre 1956, le président américain Dwight D. Eisenhower adresse à Nikolaï Boulganine, président du Conseil des ministres de l'Union soviétique, un message dans lequel il demande à l'URSS de retirer ses troupes militaires de Budapest.
Le 7 novembre 1956, Nikolaï Boulganine, président du Conseil des ministres de l'Union soviétique, adresse au président américain Dwight D. Eisenhower, une lettre dans laquelle il réfute les allégations américaines concernant la politique soviétique en Hongrie.
Le 4 novembre 1956, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies (ONU) condamne l'intervention militaire soviétique en Hongrie. La résolution, adoptée par 50 voix, est rejetée par l'Albanie, la Bulgarie, la Biélorussie, la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie, l'Ukraine et l'Union soviétique.
Le 5 novembre 1956, le journal communiste italien L'Unità soutient l'intervention soviétique en Hongrie pour briser l'insurrection et restaurer le pouvoir du parti communiste.
Le 5 novembre 1956, le quotidien communiste italien L'Unità se félicite de l'intervention militaire soviétique en Hongrie et souligne le rôle joué par les conseils ouvriers pour venir à bout de la rébellion.
Le 6 novembre 1956, dans une intervention devant le Parlement italien, Gaetano Martino, ministre des Affaires étrangères, dénonce l'intervention militaire soviétique en Hongrie en demandant à Moscou de renoncer à sa politique répressive.
Le 6 novembre 1956, le journal français La Croix examine l'attitude de la presse soviétique depuis le début de l'insurrection en Hongrie. A la lumière de Pravda, il résulte que les Russes ont d'abord été surpris par l'ampleur de la révolution qui les a contraints à un recul stratégique. Ils ont mis à profit ce répit pour préparer la contre-attaque et ils ont exploité la conjoncture internationale pour porter impunément le coup de grâce à la révolution hongroise.
Le 6 novembre 1956, le quotidien français Le Monde condamne avec force l'intervention militaire des troupes soviétiques pour mater l'insurrection hongroise et s'inquiète d'une relance de la Guerre froide entre l'Est et l'Ouest.
De retour de Budapest en novembre 1956, un journaliste témoigne de la violence des combats qui ont eu lieu dans la capitale hongroise suite au soulèvement d'une partie de la population et de l'armée contre le régime communiste.
Lors du colloque organisé du 25 au 28 mars 1987 à Rome pour commémorer le trentième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Robert Rothschild, ancien chef de cabinet de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, raconte les circonstances dans lesquelles Spaak a pris connaissance de l'intervention militaire soviétique en Hongrie en novembre 1956.
Les manifestations en Occident contre l'intervention soviétique en Hongrie prennent parfois un tournant violent. C'est le cas le 7 novembre 1956 à Paris lorsque plusieurs milliers d'étudiants mettent à sac et incendient le siège du parti communiste français (PCF). Les affrontements feront 1 mort et 70 blessés. A Bruxelles, ce sont les étudiants de l'Université de Louvain qui descendront dans les rues.
Le 8 novembre 1956, suite aux événements en Hongrie, le chancelier allemand Konrad Adenauer adresse une déclaration gouvernementale sur la situation politique dans le monde.
Le 15 novembre 1956, le quotidien néerlandais Nieuwe Rotterdamse Courant analyse les répercussions du soulèvement hongrois sur les dirigeants politiques et les opinions publiques des Pays d'Europe centrale et orientale.
Le 16 novembre 1956, Maurice Dejean, ambassadeur de France en URSS, adresse à Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il décrit les réactions enregistrées à Moscou suite au soutien manifesté par les partis communistes français et chinois au lendemain de l'intervention soviétique en Hongrie.
Le 27 novembre 1956, dans une interview accordée à la radio de Berlin-Ouest RIAS (Radio in the American Sector), Theodor Oberländer, ministre Ouest-allemand pour les réfugiés, décrit les mesures mises en place par son gouvernement pour accueillir les réfugiés Hongrois fuyant la répression soviétique.
En novembre 1956, l'intervention militaire soviétique en Hongrie assure que "Droit et ordre sont de nouveau rétablis" mais permet de lever le masque sur les réelles desseins politiques des dirigeants de Moscou.
Le 8 décembre 1956, le comité central provisoire du parti socialiste ouvrier hongrois décrit l'origine des événements du 23 octobre et fixe les futures tâches qui incombent au parti.
"Le seul survivant parle..."Pas Aujourd'hui !" En décembre 1956, le caricaturiste néerlandais Opland dénonce l'impuissance de la communauté internationale face à l'intervention soviétique en Hongrie.
Du 1er au 4 janvier 1957, des représentants des partis communistes et ouvriers et des gouvernements de la Bulgarie, de la Hongrie, de la Roumanie, de l'Union soviétique et de la Tchécoslovaquie se réunissent à Budapest pour discuter de l'actualité internationale ainsi que des conséquences de l'insurrection hongroise d'octobre 1956.
Dans ses Mémoires, Nikita Khrouchtchev, ancien premier Secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique, livre une vision personnelle de l'insurrection hongroise de 1956 et de l'intervention militaire soviétique.
Dans ses Mémoires, Bruno Kreisky, secrétaire à la Chancellerie fédérale d'Autriche de 1953 à 1959, évoque l'insurrection hongroise et le rôle joué par l'Autriche dans les événements de l'automne 1956.