En septembre 1989, le mensuel français Le Monde diplomatique analyse les mesures prises par la Communauté européenne pour soutenir l'économie en transition des pays d'Europe centrale et orientale (PECO).
Le 19 septembre 1989, Roland Dumas, en visite officielle en Pologne en tant que président en exercice du Conseil des Communautés européennes, tient à Varsovie une allocution célébrant l'importance de la signature de l'accord CEE-Pologne.
Le 17 novembre 1989, quelques jours après la chute du mur de Berlin, Marion Gräfin Dönhoff, ancienne rédactrice en chef de l'hebdomadaire allemand Die Zeit, et Helmut Schmidt, ancien chancelier de la RFA, préconisent un soutien financier massif indispensable de la part de l'Occident pour consolider les aspirations démocratiques des pays de l'Europe de l'Est.
Le 18 novembre 1989, lors d'une conférence de presse à Paris à l'issue d'une réunion informelle des chefs d'État ou de gouvernement des Douze, François Mitterrand, président de la République française et président en exercice du Conseil des ministres des Communautés européennes, détaille les modalités du plan d'aide économique en faveur des pays d'Europe de l'Est.
A l'occasion d'une conférence de presse à Varsovie le 18 novembre 1989, Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, expose l'aide de la Communauté économique européenne (CEE) à la Pologne en vue de soutenir le pays dans ses efforts de transition vers une économie de marché, notamment par la création d'un fonds de stabilisation.
Le 22 novembre 1989, Edwige Avice, ministre déléguée aux Affaires européennes auprès de Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères, résume devant l'Assemblée nationale française les mesures envisagées par les Douze pour venir en aide aux pays d'Europe de l'Est.
Le 22 novembre 1989, François Mitterrand, président de la République française et président en exercice du Conseil des ministres des Communautés européennes, réaffirme devant les membres du Parlement européen la volonté des chefs d'État ou de gouvernement des Douze de soutenir le mouvement de réformes démocratiques en Europe de l'Est.
A l'issue du Conseil européen de Strasbourg des 8 et 9 décembre 1989, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze se félicitent des changements politiques en cours dans les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) et approuvent le principe de la création d'une Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Au Conseil européen de Strasbourg des 8 et 9 décembre 1989, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze approuvent notamment le principe de la création d'une Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Le 3 mai 1995, la Commission présente le présent Livre blanc dans le cadre de la politique de préadhésion adoptée par le Conseil européen d'Essen en décembre 1994 pour les pays associés d'Europe centrale et orientale. Cet instrument doit les aider dans leur transition économique vers les standards du marché intérieur.
Le 18 avril 1990, la Commission européenne dresse un bilan des différents projets de coopération économique, politique et culturelle entre la Communauté européenne et les pays de l'Europe centrale et orientale (PECO).
En avril 1990, Frans Andriessen, vice-président de la Commission européenne où il est responsable des Relations extérieures et de la Politique commerciale, décrit dans la Revue de l'OTAN le rôle qu'entend jouer la Commission pour coordonner le programme d'aide des pays industrialisés pour la Pologne et la Hongrie avant de l'étendre à d'autres pays de la région qui auront adopté des réformes politiques et économiques.
Deux ans après avoir établi des relations diplomatiques avec la Communauté économique européenne, la Bulgarie signe le 9 mai 1990 à Bruxelles un accord concernant le commerce et la coopération commerciale avec la CEE.
Les 14 et 15 décembre 1990, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze, réunis en Conseil européen à Rome, s'engagent à favoriser le processus de démocratisation et l'introduction de l'économie de marché en Union soviétique et dans les pays d'Europe centrale et orientale (PECO).
A la suite du coup d'État en Union soviétique, les ministres des Affaires étrangères de la Communauté économique européenne, réunis à La Haye le 20 août 1991, décident de suspendre l'aide de la CEE à l'URSS jusqu'à la réinstallation de Mikhaïl Gorbatchev à la tête de l'État soviétique.
Le Congrès national de l'Union française des fédéralistes (UFF), réunit à Paris les 12 et 13 juin 1948, adopte une motion invitant à la création rapide d'une Assemblée parlementaire européenne.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD)
Le 11 décembre 1989, le quotidien français Libération décrit les fonctions et les missions de la future Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Le 15 janvier 1990 à Paris, en présence des représentants de trente-quatre pays européens, François Mitterrand, président de la République française, déclare ouverte la première session de la conférence constitutive de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) dont il rappelle l'origine et les missions.
Le 16 février 1990, le Groupe des 24 (G-24) - qui réunit les vingt-quatre ministres des Finances et les gouverneurs de Banques centrales des douze États membres de la Communauté européenne, des six pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE), de la Turquie, des États-Unis, du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Japon - fait le point sur l'assistance économique et sur l'aide aux réformes destinées aux pays d'Europe centrale et orientale (PECO).
Le 17 mai 1990, le quotidien français Le Figaro décrit la difficulté des négociations diplomatiques pour choisir le siège et désigner le premier président de la future Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Le 29 mai 1990, les représentants des Douze, de la Communauté européenne et de la Banque européenne d'investissement (BEI) signent à Paris l'Accord qui porte création de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Le 22 juin 1990, lors des débats à l'Assemblée nationale française, Edwige Avice, ministre déléguée aux Affaires européennes auprès de Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères, explique le rôle et le fonctionnement de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Le 4 avril 1991, Jacques Attali, président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), accorde au mensuel économique français L'Expansion un entretien dans lequel il évoque notamment les missions de la banque face aux changements économiques et politiques dans les pays d'Europe centrale et orientale (PECO).
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD)
Le 19 novembre 1990, le Conseil des Communautés européennes approuve l'accord concernant la création de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Le 15 avril 1991, lors de l'inauguration à Londres de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), François Mitterrand, président de la République française, décrit les missions de la nouvelle organisation et se félicite de l'adhésion des pays d'Europe centrale et orientale (PECO) aux valeurs démocratiques.
Le 15 avril 1991, le quotidien communiste français L'Humanité jette un regard critique sur la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), inaugurée le jour-même à Londres en présence de trente-trois chefs d'État ou de gouvernement.
Le 23 avril 1991, le quotidien français Le Monde dresse un portrait critique de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et des missions qui lui incombent.
Le 8 juillet 1992, le Français Xavier Galouzeau de Villepin, sénateur centriste, présente au nom de la délégation du Sénat pour les Communautés européennes un rapport d'information qui analyse les premières activités de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Le 15 juillet 1991, Guy Noppen, administrateur pour la Belgique et pour le Luxembourg auprès de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), accorde au quotidien belge Le Soir un entretien dans lequel il dresse un premier bilan de l'action de la banque.
En 1996, Jacques de Larosière, président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), dresse le bilan des cinq premières années d'activités de la BERD et évoque la collaboration avec l'Union européenne.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien président de la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), détaille les objectifs et le fonctionnement de la BERD et revient sur l'évolution des zones géographiques vers lesquelles se sont concentrées les activités de la banque.
Le 18 décembre 1989, le Conseil des Communautés européennes adopte à Bruxelles un programme d'aide économique en faveur de la Hongrie et de la Pologne.
Le 10 avril 1993, le quotidien français Le Monde évoque les critiques qu'essuie le Programme communautaire Pologne-Hongrie: assistance à la restructuration des économies (PHARE) qui vise à soutenir les réformes dans les anciens pays communistes en Europe centrale et orientale.
Le Conseil européen d’Essen des 9 et 10 décembre 1994 définit la stratégie à suivre pour préparer l’adhésion des pays associés d'Europe centrale et orientale sur la base des accords européens et des relations structurées avec les institutions de l'Union.
Le 10 avril 1996, la Commission européenne élabore une initiative de coopération régionale visant à renforcer la stabilité politique et le développement économique de la région de la mer Baltique.
Le 15 juin 1998, la Commission européenne rédige un rapport sur les lignes directrices pour la mise en oeuvre du Programme communautaire Pologne-Hongrie: assistance à la restructuration des économies (PHARE) dans les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) candidats à l'adhésion à l'Union européenne.
Tableau indiquant le montant des aides accordées par les Communautés européennes aux pays d'Europe centrale et orientale (PECO) dans le cadre du Programme communautaire Pologne-Hongrie: assistance à la restructuration des économies (PHARE).
Le 27 février 1998, Hans van den Broek, membre de la Commission des Communautés européennes en charge des relations extérieures et des négociations d'élargissement, pose les scellés sur un des camions qui, en application du Programme communautaire Pologne-Hongrie: assistance à la restructuration des économies (PHARE), s'apprête à quitter Bruxelles pour fournir une aide matérielle à l'Estonie.
Les 14 et 15 décembre 1990, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze, réunis en Conseil européen à Rome, s'engagent à favoriser le processus de démocratisation et l'introduction de l'économie de marché en Union soviétique et dans les pays d'Europe centrale et orientale (PECO).
Par le biais du règlement (CEE, Euratom) n° 2157/91 du 15 juillet 1991, le Conseil des Communautés européennes décide de fournir une assistance technique à l'Union des Républiques socialistes soviétiques afin de lui permettre d'assainir et de redresser son économie.
Dans son rapport annuel relatif au programme TACIS pour les années 1991 et 1992, la Commission insiste sur l'importance du soutien technique des Communautés européennes pour aider les pays de l'ex-Union soviétique à assainir leurs structures nucléaires civiles et militaires.
Dans le rapport annuel de la Commission relatif au programme TACIS pour l'année 1998, Leon Brittan, commissaire aux relations extérieures, souligne la capacité du programme d'aide communautaire à s'adapter à la conjoncture politico-économique des pays partenaires.
A la suite du déclenchement de la seconde guerre en Tchétchénie en septembre 1999, le Conseil européen d'Helsinki des 10 et 11 décembre 1999 décide de soumettre l'application du programme TACIS pour la Fédération de Russie à un certain nombre de conditions.
Le Conseil de l'Union européenne, dans son Règlement (CE, Euratom) N° 99/2000 du 29 décembre 1999, vise à favoriser la transition vers une économie de marché et à renforcer la démocratie et l'État de droit dans les États partenaires d'Europe orientale et d'Asie centrale à travers le programme communautaire TACIS.
A deux ans de l’échéance du programme TACIS II, le Conseil économique et social de la République française évolue dans son avis du 29 juillet 2004 les réalisations du programme d’aide et propose de faire de TACIS un instrument plus performant de la coopération technique.