Dans cette interview, Willem van Eekelen, secrétaire d'État néerlandais à la Défense de 1982 à 1986, revient sur l'origine des propositions française et belge de 1984 pour réactiver l'Union de l'Europe occidentale (UEO) qu'il situe dans l'«initiative Genscher-Colombo» de 1981.
Dans le quotidien français Le Monde du 23 décembre 1983, Léo Tindemans, ministre belge des Relations extérieures, pose la question de l'avenir du processus de coopération européenne, notamment dans le domaine de la défense et de la sécurité, et soumet l'idée d'une réactivation de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Le 29 février 1984, dans le cadre des débats sur la coopération européenne en matière de défense, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung s'interroge sur les raisons du regain d'intérêt pour l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et pose la question de sa réactivation.
Le 12 juin 1984, l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) publie un document du Conseil des ministres de l’UEO sur la réactivation de l’Organisation.
Le 20 juin 1984, Hans-Dietrich Genscher, ministre allemand des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), présente à l'Assemblée de l'UEO le rapport annuel du Conseil pour l'année 1983. Lors de son intervention, il expose des arguments qui plaident en faveur de la réactivation de l'UEO en tant que seule organisation européenne qui soit compétente, sur la base d'un traité, en matière de défense et de sécurité.
Dans un article publié le 2 octobre 1984 dans la revue romaine Lettera diplomatica, le diplomate italien Giuseppe Walter Maccotta dresse le portrait de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et pointe les enjeux liés au prochain Conseil des ministres qui doit se réunir à Rome pour relancer l’UEO.
Réuni à Rome les 26 et 27 octobre 1984 en session extraordinaire, à l'occasion du 30e anniversaire du traité de Bruxelles modifié, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), rassemblant ministres des Affaires étrangères et de la Défense, décide de mieux utiliser le cadre de l'UEO pour approfondir la coopération entre les États membres dans le domaine de la politique de sécurité. La déclaration de Rome lance la revitalisation de l'UEO.
Réuni à Rome les 26 et 27 octobre 1984 en session extraordinaire, à l'occasion du 30e anniversaire du traité de Bruxelles modifié, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), rassemblant ministres des Affaires étrangères et de la Défense, décide d'utiliser plus pleinement les institutions de l'UEO et, à cet effet, d'adapter les institutions existantes aux nouvelles tâches de l'organisation.
Dans cette interview, Charles Goerens, ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, relate l’évolution des compétences de l’UEO et de son Assemblée suite à la réactivation de cette organisation par la déclaration de Rome en 1984.
Dans cette interview, Charles Goerens, ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, pointe le traité de Bruxelles comme atout principal pour la mise en place d’une politique de défense et de sécurité européenne à partir de 1984.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, secrétaire d'État néerlandais à la Défense de 1982 à 1986, rappelle les principaux apports de la déclaration du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), tenu à Rome les 26 et 27 octobre 1984, qui vise à réactiver l'UEO.
Le 3 juin 1986 à Paris, Leo Tindemans, ministre belge des Relations extérieures, expose devant l'Assemblée parlementaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) les objectifs de la relance de l'UEO. Il défend en particulier une réactivation respectueuse des intérêts de l'Alliance atlantique et de la Communauté européenne
En 1986, Alfred Cahen, secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), publie un article dans la revue fédéraliste L'Europe en formation dans lequel il détaille les différentes étapes de la réactivation de l'UEO et s'interroge sur le nouveau rôle de l'organisation.
Le 27 octobre 1987, tenant compte de l'évolution des relations Est-Ouest, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adoptent à La Haye une "plate-forme sur les intérêts européens en matière de sécurité". En soulignant le caractère essentiel de la contribution ouest-européenne à l'équilibre des forces conventionnelles et nucléaires dans une Europe toujours divisée, ils affirment leur volonté de renforcer le pilier européen de l'Alliance atlantique et de développer une identité européenne en matière de défense.
Le 28 octobre 1987, le quotidien belge Le Soir examine la portée du texte de la "plate-forme sur les intérêts européens en matière de sécurité", adopté la veille à La Haye par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). L'article souligne l'intérêt de cette initiative prise dans le but de revitaliser l'organisation et de définir une identité européenne de défense.
Le 30 octobre 1987, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, commente la création, le 27 octobre par l'Union de l'Europe occidentale (UEO), d'une plate-forme sur les intérêts européens en matière de sécurité et s'interroge sur les pouvoirs réels de l'UEO.
Le 12 novembre 1987 à Bruxelles, Leo Tindemans, ministre belge des Relations extérieures, commente la création, le 27 octobre 1987 à La Haye, d'une plate-forme sur les intérêts européens en matière de sécurité.
Dans cette interview, Charles Goerens, ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, souligne l’importance de la "plate-forme sur les intérêts européens en matière de sécurité", adoptée par le Conseil des ministres de l’UEO à La Haye le 27 octobre 1987, s’agissant d’un possible transfert des questions de sécurité et de défense vers la coopération politique européenne menée par les États membres des Communautés européennes.
Le Conseil des ministres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), réuni en session extraordinaire à Paris le 22 février 1991, s’est appuyé sur la note de réflexion proposée par le secrétaire général Willem van Eekelen pour débattre du rôle et de la place de l'UEO dans la nouvelle architecture européenne de sécurité.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, explique comment la note de réflexion qu'il propose au Conseil des ministres de l'UEO du 22 février 1991, intitulée "L'avenir de la coopération européenne en matière de sécurité et de défense" et consacrée à la place de l'UEO dans la nouvelle architecture européenne de sécurité, prépare la Conférence intergouvernementale qui donnera naissance au traité sur l'Union européenne, signé à Maastricht le 7 février 1992.
Le 29 octobre 1991, lors d'une réunion à Bonn du Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères, présente les points d'accord fondamentaux sur le rôle et la place de l'UEO dégagés en vue du Conseil européen de Maastricht
Le 27 janvier 1992 à Bonn, le chancelier allemand Helmut Kohl présente devant les chefs d'état-major général des pays de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) les principales décisions prises lors du sommet de Rome de l'Alliance atlantique ainsi que lors du Conseil européen de Maastricht. Il souligne notamment le rôle de l'UEO comme composante de défense de l'Union européenne et comme pont entre cette dernière et l'Alliance atlantique.
Entré en vigueur le 1er novembre 1993, le traité sur l'Union européenne élève l'Union de l'Europe occidentale (UEO) au rang de "partie intégrante du développement de l'Union européenne" tout en maintenant son autonomie institutionnelle de façon à ce qu'il revient à l'UEO d'élaborer et de mettre en œuvre les décisions et les actions qui ont des implications dans le domaine de la défense.
En janvier 1996, Alfred Cahen, ambassadeur de Belgique à Paris et ancien secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), dresse dans la Revue du Marché commun et de l'Union européenne un bilan historique de l'UEO et précise son rôle dans la mise en œuvre d'une politique de défense de l'Union européenne.
Le 13 mai 1997 à Paris, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) réaffirme le rôle essentiel de l'UEO dans l'architecture européenne de sécurité.
Les 12 et 13 mai 1997, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) se réunissent, sous présidence française, à la maison de l'Unesco à Paris pour leur session semestrielle à l'issue de laquelle ils décident notamment de renforcer la coopération de l'UEO avec l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et l'Union européenne (UE).
Article 17 du traité sur l'Union européenne (UE) tel que modifié par le traité d'Amsterdam signé le 2 octobre 1997. L'article 17 correspond, dans la numérotation intermédiaire du traité d’Amsterdam, à l’article J.7 du traité sur l’UE (ancien article J.4).
Protocole sur l'article 17 du traité sur l'Union européenne (UE), annexé au traité sur l'UE par le traité d'Amsterdam. L'article 17 correspond, dans la numérotation intermédiaire du traité d'Amsterdam, à l'article J.7 du traité sur l'UE (ancien article J.4).
Dans la déclaration (n° 3) annexée à l’acte final du traité d’Amsterdam, la Conférence intergouvernementale prend acte de la déclaration du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), du 22 juillet 1997, sur le rôle de l'UEO et ses relations avec l'Union européenne (UE) et l'Alliance atlantique. Cette dernière déclaration se réfère notamment au nouvel article 17 du traité sur l’UE (ancien article J.7) ainsi qu’au protocole visant cet article.
Le 17 mars 1998, commentant le cinquantième anniversaire du traité de Bruxelles, le quotidien français Le Figaro s'interroge sur l'avenir de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Réuni à Vienne les 11 et 12 décembre 1998, le Conseil européen estime, à l’instar de la déclaration franco-britannique de Saint-Malo, que la politique étrangère et de sécurité commune doit s'appuyer sur des capacités opérationnelles crédibles afin que l'Union européenne (UE) occupe une place forte sur la scène internationale. Le Conseil européen invite le Conseil à poursuivre, en accord avec l'Union de l’Europe occidentale (UEO), l'élaboration d'arrangements visant à une coopération renforcée entre l’UE et l’UEO.
Carte présentant les opérations menées par l’Union de l’Europe occidentale (UEO) en Irak et dans le golfe Persique, entre 1987 et 1991, dans le contexte de la guerre Iran-Irak et de la guerre du Golfe.
Réunis le 19 juin 1992 à Bonn, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays membres l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adoptent la déclaration de Petersberg qui prévoit un renforcement du rôle opérationnel de l'UEO et qui fixe son rôle dans la politique de sécurité de l'Europe et l'état de ses relations avec les autres pays membres de l'Union européenne et de l'OTAN.
Le 20 juin 1992, le quotidien belge "Le Soir" examine les mesures adoptées la veille à Petersberg par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). L’article souligne l’attribution d’un rôle opérationnel à l’organisation qui, en tant que bras armé de l'Union européenne et pilier européen de l’Alliance atlantique est désormais chargée de conduire des missions de gestion des crises et de maintien de la paix.
Le 23 juin 1992, le quotidien français "Le Monde" s'interroge sur le nouveau rôle de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), découlant de la nouvelle identité de défense européenne définie par le traité de Maastricht, et détaille les efforts mis en œuvre par les Neuf de l’UEO pour développer les capacités opérationnelles de l’organisation.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), revient sur les conséquences du traité de Maastricht (article J.4) qui offre à l’Union européenne (UE) la possibilité de recourir à l’UEO pour élaborer et mettre en œuvre les décisions et actions de l'UE qui ont des implications dans le domaine de la défense, faisant ainsi de l’UEO le bras armé de l’UE.
Le Conseil de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), réunissant le 19 mai 1993 à Rome les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, se félicite de ce que tous les États membres soient en train de désigner les unités militaires et les états-majors qu'ils sont prêts à mettre à la disposition de l'UEO pour diverses missions éventuelles. Le Conseil salue notamment la désignation, comme forces relevant de l’UEO, du Corps européen (Eurocorps), de la division multinationale centrale ainsi que de la force amphibie anglo-néerlandaise.
Suite à l'entrée en vigueur du traité de Maastricht le 1er novembre 1993, le Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) convient, le 22 novembre 1993 à Luxembourg, de poursuivre la mise en œuvre de mesures visant à assurer une coopération étroite entre l'Union européenne et l'UEO, à renforcer la contribution européenne à l'Alliance atlantique et à développer les moyens opérationnels de l'UEO.
Participation du Corps européen (Eurocorps) au défilé du 14 juillet 1994 sur les Champs-Elysées à Paris. Créé le 22 mai 1992 à l'occasion du sommet franco-allemand de La Rochelle, l'Eurocorps s'ouvre à d'autres pays contributeurs: Belgique (1993), Espagne (1994) et Luxembourg (1996). La désignation de l'Eurocorps comme force relevant de l'Union de l'Europe occidentale (FRUEO) a été confirmée lors du Conseil des ministres de l'UEO du 19 mai 1993 à Rome.
Déclaration sur la création de l'Euroforce opérationnelle rapide (Eurofor), adoptée le 15 mai 1995 à Lisbonne par les ministres espagnols, français et italiens des Affaires étrangères et de la Défense. Multinationale et terrestre, cette force relevant de l'Union de l'Europe occidentale (FRUEO) peut également être employée dans le cadre de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) afin de renforcer le pilier européen de l'Alliance atlantique. L’accord intervenu le même jour permet au Portugal de participer à cette force ouverte aux États membres de l'UEO, dès sa création.
Le 15 mai 1995, à l'occasion de la réunion du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) à Lisbonne, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Espagne, de la France, de l'Italie et du Portugal décident d'organiser deux forces multinationales, une force terrestre (Eurofor) et une force maritime (Euromarfor), relevant de l'UEO mais pouvant être aussi employées dans le cadre de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) afin de renforcer le pilier européen de l'Alliance atlantique.
C'est le 23 avril 1996 qu'a lieu à Palma de Majorque, sur le pont d'envol du porte-avions espagnol Principe de Asturias, la cérémonie d'inauguration de la formation multinationale Euromarfor à laquelle participent des unités militaires provenant des forces navales françaises, espagnoles, italiennes et portugaises.
Le 3 juin 1996, le Conseil de l'Atlantique Nord, réuni en session ministérielle à Berlin, décide d’adapter les structures de l’Alliance afin de construire au sein de l'OTAN une identité européenne de sécurité et de défense. En particulier, la mise au point du concept des groupes de forces interarmées multinationales (GFIM) doit permettre aux Européens l'utilisation de capacités militaires séparables mais non séparées de l’OTAN dans des opérations dirigées par l'Union de l’Europe occidentale (UEO).
Le 3 décembre 1996 à Paris, Jacques Chirac, président de la République française, prononce devant l'Assemblée parlementaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), un discours dans lequel il détaille les priorités de la présidence française de l'UEO pour le premier semestre de 1997. Selon lui, l'UEO doit notamment se doter des capacités opérationnelles nécessaires, renforcer ses liens institutionnels avec l'Union européenne et s'engager dans une vraie réflexion sur son mode de fonctionnement interne.
Le Conseil européen de Cologne des 3 et 4 juin 1999, dans sa déclaration concernant le renforcement de la politique européenne commune en matière de sécurité et de défense, décide de transférer de l'Union de l’Europe occidentale (UEO) à l'Union européenne (UE) la responsabilité de la prise de décisions et la capacité d'action dans le domaine des "missions de Petersberg".