Le 16 avril 1948, les représentants des seize États européens qui ont accepté l'aide américaine du plan Marshall signent à Paris la convention instituant l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) qui entrera en vigueur le 1er juillet 1948.
Le 16 avril 1948, les représentants des seize États européens qui ont accepté l'aide du plan Marshall signent à Paris la convention instituant l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) qui entrera en vigueur le 1er juillet 1948. Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, paraphe la convention au nom de la France.
Le 16 avril 1948, Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, signe au château de la Muette à Paris la Convention instituant l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
Le 16 avril 1948, les représentants de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la France, de la Grèce, de l'Irlande, de l'Islande, de l'Italie, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse, de la Turquie et les commandants en chef des zones d'occupation en Allemagne de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis signent à Paris la convention portant création de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) qui entre en vigueur le 1er juillet 1948.
Le 24 août 1948, le gouvernement italien adresse au gouvernement français un mémorandum dans lequel il souligne le rôle important de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) présentée comme un levier essentiel à l'unification européenne.
Signé à Paris le 16 octobre 1948 par les représentants de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la France, de la Grèce, de l'Irlande, de l'Islande, de l'Italie, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse, de la Turquie et par les commandants en chef des zones d'occupation en Allemagne de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis et par le commandant de la zone anglo-américaine du territoire libre de Trieste, le premier Accord de paiements et de compensations entre les pays européens vise à instaurer un système régional de paiements pour favoriser l'expansion des échanges intra-européens.
Le 30 décembre 1948, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public son rapport intérimaire sur les problèmes de la reconstruction économique de l'Europe d'après-guerre.
Le 30 décembre 1948, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public son rapport intérimaire sur le programme de relèvement européen consacré à la situation économique de l'Autriche.
Le 30 décembre 1948, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public son rapport intérimaire sur le programme de relèvement économique des pays du Benelux.
Le 30 décembre 1948, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public son rapport intérimaire sur le programme de relèvement économique de l'Italie.
Le 30 décembre 1948, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public son rapport intérimaire sur le programme de relèvement économique du Royaume-Uni.
Robert Marjolin, secrétaire général de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), enregistre un message dans les studios parisiens de "Voice of America", pour une diffusion depuis le studio de New York, à l'occasion du premier anniversaire du plan Marshall en avril 1949.
Le 29 octobre 1949, le quotidien milanais Il nuovo Corriere della Sera s'interroge sur l'avenir de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) et insiste sur l'importance d'une coordination des politiques économiques nationales en Europe.
Le 20 décembre 1949, le quotidien néerlandais Het Parool s'interroge sur l'action de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) et pose la question de l'intégration économique européenne.
Le 1er février 1950, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk se réjouit de la nomination de Dirk U. Stikker, ministre néerlandais des Affaires étrangères, au poste de "médiateur politique" de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
"Le plan Stikker". Le 11 février 1950, le caricaturiste néerlandais Roc illustre la nomination sous l'influence des États-Unis de Dirk U. Stikker, ministre néerlandais des Affaires étrangères, au poste de "médiateur politique" de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
Le 13 juin 1950, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk commente la proposition de Dirk Stikker, ministre néerlandais des Affaires étrangères, de poursuivre l'intégration européenne par secteur.
En septembre 1951, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) rend public un rapport qui insiste notamment sur la fondation et les méthodes de travail de l'organisation ainsi que sur sa politique générale.
Le 10 avril 1953, réunion à Washington des dirigeants de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) afin d'étudier la situation économique de l'Europe. De g. à dr.: Harold Stassen (directeur de la sécurité mutuelle), sir Hugh Ellis-Rees (président du Conseil de l'OECE), Hans Karl von Mangoldt (président du Conseil d'administration de l'Union européenne des paiements), Attilio Cattani (président du Comité exécutif de l'OECE), le baron Jean-Charles Snoy et d'Oppuers (président de la Commission directrice des échanges) et Robert Marjolin (secrétaire général de l'OECE).
En 1954, Karl Harten, Directeur de l'Agence européenne de productivité (AEP), détaille les activités de l'AEP et décrit les mesures visant à accroître la productivité européenne.
En 1954, Yvan Lavergne, Administrateur à la Division de l'Énergie de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), examine la politique de l'OECE en matière d'approvisionnement de charbon en Europe.
En 1954, Dirk Stikker, président de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) de 1950 à 1952, analyse les travaux de l'organisation au cours de ses premières années d'existence.
Le 12 juin 1949, le périodique bruxellois Le Phare Dimanche détaille les raisons de l'échec de la réunion du Conseil consultatif de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) appelé à élaborer un plan réglementant les paiements intraeuropéens.
Le 29 octobre 1949, le Mouvement européen adresse à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe et à l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) un mémorandum dans lequel il plaide pour un retour à la libre convertibilité des devises en Europe.
Le 15 décembre 1949, le Royaume-Uni soumet au Secrétariat de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) un mémorandum qui souligne l'importance de la mise en place d'un nouveau cadre régissant l'avenir des paiements intraeuropéens.
"Il est l'heure, Messieurs, s'il vous plaît". Le 28 décembre 1949, le caricaturiste anglais David Low illustre l’irritation des États-Unis contre les lenteurs de la mise en place d’une Union européenne des paiements destinée à faciliter les transactions entre les pays membres de l’OECE et relancer leurs échanges commerciaux.
Le 8 mars 1950, les autorités belges présentent à l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) un mémorandum sur les enjeux et sur les objectifs d'une future Union européenne des paiements (UEP).
Le 27 mars 1950, Hubert Ansiaux, directeur de la Banque nationale de Belgique, soumet à Paul van Zeeland, ministre belge des Affaires étrangères, un rapport sur l'avancée des négociations concernant la création d'une Union européenne des paiements (UEP).
"Se baigner légèrement des deux côtés". Le 28 mars 1950, le caricaturiste anglais David Low illustre les hésitations d'Ernest Bevin (à g.), ministre britannique des Affaires étrangères, et de Hugh Gaitskell (à dr.), ministre britannique des Affaires économiques, face aux appels de l'Américain Paul Hoffman, administrateur de l' "Economic Cooperation Administration" (ECA) chargée de gérer la répartition des fonds fournis par le plan Marshall, qui les invite à rejoindre la future Union européenne des paiements (UEP).
Le 14 janvier 1950, les représentants des seize pays membres de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) élaborent à Paris une première ébauche de la structure et les buts d'une Union européenne des paiements (UEP).
Le 26 mai 1950, Hubert Ansiaux, gouverneur de la Banque nationale de Belgique et membre de la délégation belge aux négociations des Seize sur la création d'une Union européenne des paiements (UEP), détaille à Paul van Zeeland, ministre belge des Affaires étrangères, l'état d'avancement des travaux sur l'établissement d'une UEP.
Le 7 juillet 1950, le quotidien néerlandais De Volkskrant commente la proposition de Maurice Petsche, ministre français des Finances, de créer une union européenne des paiements.
Le 19 septembre 1950, les représentants des gouvernements de la République fédérale d'Allemagne (RFA), de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la France, de la Grèce, de l'Irlande, de l'Islande, de l'talie, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de la Suède, de la Suisse, de la Turquie et le Commandant de la zone anglo-américaine du territoire libre de Trieste signent à Paris l'Accord sur l'établissement d'une Union européenne des paiements (UEP).
Le 19 septembre 1950, l'Accord sur l'établissement d'une Union européenne des paiements (UEP) est signé à Paris. Sur la photo (de g. à dr.), Milton Katz, représentant spécial des États-Unis, Herbert Prack, président du Conseil et chef de la délégation d'Autriche et Robert Marjolin, secrétaire général de l'OECE examinent l'accord nouvellement signé.
En décembre 1950, le Bulletin du Conseil national du patronat français examine la position de la France et de l'Allemagne à l'égard de l'Union européenne des paiements (UEP).
En 1951, l'Union européenne des paiements (UEP) publie son premier rapport annuel qui détaille les principales activités de l'organisation depuis sa création.
Le 8 août 1952, Franz Blücher, ministre fédéral en charge des questions ayant trait au plan Marshall, insiste sur les difficultés de l'Union européenne des paiements (UEP) pour assurer un fonctionnement sans problèmes des opérations de paiement au niveau communautaire.
En 1953, le troisième rapport annuel publié par l'Union européenne des paiements (UEP) dresse le bilan de ses activités au sein des États membres de l'organisation.
En 1954, Ernest Waters, chef de la division des paiements de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), décrit le rôle et le fonctionnement de l'Union européenne de paiements (UEP).
Dirk Stikker, ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas de 1948 à 1952, se souvient dans ses Mémoires de la création de l'Union européenne des paiements par les dix-huit pays membres de l'OECE en 1950.
Le 5 août 1955, la République Fédérale d'Allemagne (RFA), l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, la Suède, la Suisse et la Turquie signent à Paris l'Accord monétaire européen (AME) destiné à remplacer l'Union européenne des paiements (UEP) au début de l'année 1959.
Le 5 août 1955, la République Fédérale d'Allemagne (RFA), l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, la Suède, la Suisse et la Turquie adoptent à Paris le protocole pour l'application provisoire de l'Accord monétaire européen (AME) destiné à remplacer l'Union européenne des paiements (UEP) au début de l'année 1959.
Le 27 juin 1958, la République Fédérale d'Allemagne (RFA), l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la France, la Grèce, l'Islande, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, la Suède, la Suisse et la Turquie apportent diverses modifications techniques à l'Accord monétaire européen (AME).