En conclusion du Conseil européen de Hanovre des 27 et 28 juin 1988, Jacques Delors, président de la Commission européenne, et Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, tiennent une conférence de presse au cours de laquelle ils présentent les avantages de l'Union économique et monétaire (UEM) et la méthode de travail devant être utilisée pour y parvenir.
Tableau reprenant la liste des membres du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, et chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM).
Dans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, évoque les étapes qui ont précédé la publication du « rapport Delors », avec une mention particulière du rôle de Pierre Werner, et relate la formation et les travaux du comité des gouverneurs dont la présidence lui fut confiée, et qui a ouvert la voie de l'Union économique et monétaire (UEM) dans le traité de Maastricht.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien membre du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM), résume les objectifs de ce comité.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien membre du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM), évoque la méthode de travail employée lors des réunions de ce comité.
Dans cette interview, Alexandre Lamfalussy, directeur général de la Banque des règlements internationaux (BRI) de 1985 à 1993 et président de l'Institut monétaire européen (IME) de 1994 à 1997, explique le rôle qu'il a joué comme membre du « comité Delors » chargé en 1988 d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM). Alexandre Lamfalussy revient notamment sur l'état d'esprit des différents membres du « comité Delors » quant aux chances de succès de l'UEM et sur les circonstances de sa nomination à la présidence de l'Institut monétaire européen (IME).
Le 12 avril 1989, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, rend public le "rapport Delors" qui prévoit la réalisation de l'Union économique et monétaire (UEM) en trois phases successives.
Dans ses Mémoires, Jacques Delors, président de la Commission européenne entre 1985 et 1995, évoque la création, la composition et les travaux du comité Delors qui, le 12 avril 1989, propose aux États membres des Communautés européennes la création de l'Union économique et monétaire (UEM) en trois phases.
Réunis les 26 et 27 juin 1989 à Madrid, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze adoptent le plan Delors comme base pour la suite des travaux sur l'établissement par étapes d'une Union économique et monétaire (UEM).
Le 27 juin 1989, à l'issue du Conseil européen de Madrid, François Mitterrand, président de la République française, répond aux questions des journalistes sur la mise en oeuvre, dès le 1er juillet 1990, de la première phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et sur le lancement d'une Conférence intergouvernementale (CIG) pour en préparer les étapes ultérieures.
Le 27 juin 1989, à l'issue du Conseil européen de Madrid, Felipe Gonzalez Marquez, Premier ministre espagnol et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, et Jacques Delors, président de la Commission européenne, présentent les enjeux des trois étapes devant mener à l'Union économique et monétaire (UEM).
Dans cette interview, Élisabeth Guigou, ancien Secrétaire général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (SGCI) de 1985 à 1990 et ancienne chargée de mission auprès du président de la République François Mitterrand de 1988 à 1990, décrit les travaux complémentaires réalisés après la présentation, en 1989, du Rapport Delors sur la mise en place d'une Union économique et monétaire (UEM) et revient sur les divergences entre la France et l'Allemagne à ce sujet.
La DG ECFIN rapporte aux président et vice-président de la Commission des Communautés européennes la substance de sa réunion du 13 septembre 1989 avec Mme Elisabeth Guigou, présidente du groupe à haut niveau sur l'Union économique et monétaire.
La DG ECFIN fait rapport de la réunion du 25 septembre 1989 avec le groupe à haut niveau sur l'Union économique et monétaire autour du projet de note de la présidence, rédigé le 23 septembre et intitulé «principales questions posées par la mise en place d'une UEM».
Le Secrétariat général du Conseil transmet à la Commission des Communautés européennes le rapport sur les principales questions posées par la mise en place d'une Union économique et monétaire, établi le 24 octobre 1989 par la présidence en vue de la réunion du groupe à haut niveau sur l'UEM qui doit se tenir le 26 octobre à Bruxelles.
Les 8 et 9 décembre 1989, lors du Conseil européen de Strasbourg, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze décident notamment que la Conférence intergouvernementale (CIG) sur les étapes finales de l'Union économique et monétaire (UEM) se réunira avant la fin de 1990.
Le comité des gouverneurs des banques centrales nationales
Suite au sommet de Hanovre des 27 et 28 juin 1988, le Comité Delors est chargé d'étudier et de proposer les étapes devant mener à une union économique et monétaire. La constitution d'une Banque centrale européenne s'avère être un préalable indispensable à l'obtention d'une telle union.
Dans sa décision du 12 mars 1990, le Conseil élargit le mandat du Comité des gouverneurs de banques centrales des États membres des Communautés européennes, institué en 1964. Dans le contexte de la réalisation de la première phase de l’Union économique et monétaire, le Comité s’attachera désormais à renforcer la coordination des politiques monétaires et une plus grande convergence en vue d'assurer la stabilité interne des prix, condition nécessaire au bon fonctionnement du système monétaire européen (SME).
En avril 1992, le Comité des gouverneurs des banques centrales publie son premier rapport annuel sur ses activités et sur la situation monétaire et financière dans la Communauté. Il couvre les dix-huit premiers mois de la première phase de l'Union économique et monétaire (UEM), qui a commencé le 1er juillet 1990.
En avril 1993, le Comité des gouverneurs des banques centrales publie son second rapport annuel sur ses activités et sur la situation monétaire et financière dans la Communauté en 1992. Il met en avant la turbulence des marchés de change au second semestre ainsi que les conséquences de la signature du traité de Maastricht en février 1992. Il évoque notamment la fondation d’un Institut monétaire européen qui reprendra les activités du Comité dès 1993.