Le 11 juillet 2011, un premier traité instituant le mécanisme européen de stabilité est signé à Bruxelles entre les dix-sept États membres de la zone euro. La dégradation de la situation financière de la Grèce oblige à prévoir un nouveau plan d’aide qui mobilise à la fois les États membres de la zone euro, les dispositifs d’assistance financière créés en 2010 (le mécanisme européen de stabilisation financière, y inclus la facilité européenne de stabilité financière, FESF) et les créanciers privés. Face au risque de contagion, il est décidé de revoir en conséquence les instruments d’assistance financière, à savoir la FESF et le mécanisme européen de stabilité tout juste approuvé. Le traité du 11 juillet 2011 n’entre pas en vigueur. Il est modifié et sert de base à la signature d’un autre traité instituant le mécanisme européen de stabilité, signé à Bruxelles le 2 mars 2012.
Le Conseil européen du 23 octobre 2011 réserve une large partie de ses conclusions au sujet de la croissance, en fixant, pour la politique économique intérieure, un nombre limité de priorités essentielles. Les chefs d'État ou de gouvernement rappellent également le cadre d'instruments destinés à renforcer la gouvernance économique de l'Union européenne – à savoir la stratégie Europe 2020, le semestre européen, le pacte pour l'Euro-plus, ainsi que le paquet des six actes législatifs sur la gouvernance économique – et soulignent leur détermination à suivre de près leur mise en œuvre.
Lors de la réunion du 26 octobre 2011 à Bruxelles, les chefs d’État ou de gouvernement des pays membres de la zone euro réussissent, après d’âpres négociations, à adopter un paquet global devant permettre à la zone euro d’augmenter sa résistance face à la crise de la dette souveraine et à finaliser un deuxième programme d’aide à la Grèce axé principalement sur des mesures permettant de ramener la dette grecque à un niveau soutenable.
Le 8 novembre 2011, les chefs d’État ou de gouvernement de la zone euro s’accordent sur un vaste ensemble de mesures supplémentaires, qui traduisent leur détermination à tout mettre en œuvre pour surmonter les difficultés du moment et prendre les mesures nécessaires pour achever l'union économique et monétaire.
En annexe aux conclusions du Conseil européen, qui s'est tenu les 8 et 9 décembre 2011, les chefs d'État ou de gouvernement de la zone euro adoptent une déclaration afin de progresser sur la voie d'une union économique plus forte, en impliquant d'un côté un nouveau pacte budgétaire et une coordination accrue des politiques économiques, et d'un autre côté le développement des instruments de stabilisation pour faire face aux problèmes à court terme.
Le 23 janvier 2012, Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe, expose le résultat des débats qui se sont tenus préalablement entre les ministres des Finances de la zone euro et de l’Union européenne sur la situation critique de la Grèce.
Le 30 janvier 2012, les chefs d'État ou de gouvernement de la zone euro prennent certaines mesures destinées à assurer la mise en œuvre de leur stratégie de lutte contre la crise financière.