Le 30 décembre 1959, le ministre d'État portugais chargé du Commerce, José Correia de Oliveira, signe à Lisbonne la Convention de l'Association européenne de libre-échange (AELE).
Carte interactive montrant les sept États fondateurs de l'Association européenne de libre-échange (AELE) en 1960, ainsi que les adhésions et les retraits successifs qui ont déterminé la composition actuelle de l'organisation.
Tableau chronologique sur les États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) montrant la date de leur adhésion ou de leur retrait de l'organisation, ainsi que la date des accords de libre-échange conclus entre eux et la Communauté économique européenne (CEE) [devenue la Communauté européenne (CE) après l'entrée en vigueur le 1er novembre 1993 du traité sur l'Union européenne].
Suite à l'adoption du texte de la Convention instituant l'Association européenne de libre échange (AELE), le 20 novembre 1959 à Stockholm, la direction générale des Affaires économiques et consulaires portugaise explique dans une circulaire l'origine et les objectifs de cette Convention afin de définir une ligne d'action commune lors des futures réunions avec les représentants des sept pays membres.
Le 4 janvier 1960, les ambassadeurs ou ministres des Affaires étrangères de l'Autriche, du Danemark, de la Norvège, du Portugal, de la Suède, de la Suisse et du Royaume-Uni signent à Stockholm la Convention instituant l'Association européenne de libre-échange (AELE ou EFTA) qui entre en vigueur le 3 mai 1960.
Le 4 janvier 1960, l'Autriche, le Danemark, la Norvège, le Portugal, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni signent à Stockholm la Convention instituant l'Association européenne de libre-échange (AELE).
Le 23 avril 1960, le député Alberto de Araújo présente à l’Assemblée nationale portugaise la proposition de ratification de la Convention instituant l'Association européenne de libre-échange (AELE), signée à Stockholm le 4 janvier 1960.
Le 3 mai 1960, ratifiée par les parlements nationaux des Sept, la Convention instituant l'Association européenne de libre-échange (AELE) entre officiellement en vigueur à Stockholm.
Le 5 juin 1961, le gouvernement portugais publie un mémorandum dans lequel il rend compte du déroulement des premières négociations entre la Communauté économique européenne (CEE) et l'Association européenne de libre-échange (AELE) à laquelle le pays appartient.
Dans cette interview, José da Silva Lopes, ancien ministre portugais des Finances et du Commerce extérieur, explique les origines de l'Association européenne de libre-échange (AELE) et les raisons pour lesquelles le Portugal a préféré intégrer cette organisation lors de sa création en 1960 plutôt que la Communauté économique européenne (CEE).
Le 3 septembre 1962, le ministre d'État du Commerce, José Correia de Oliveira, s'adresse aux Portugais à propos de la création de l'Espace économique portugais (EEP), qui a pour but de créer un marché de libre circulation de biens, services et personnes entre le Portugal et ses territoires d'outre-mer.
Dans cette interview, José da Silva Lopes, ancien ministre portugais des Finances et du Commerce extérieur, explique pourquoi le Portugal participe à l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) lorsqu'il intègre l'Association européenne de libre-échange (AELE) et les conséquences que cela implique dans ses relations avec les territoires d'outre-mer.
Ces tableaux, publiés en 1961 dans le Bulletin de l’Association européenne de libre-échange (AELE), montrent le développement favorable du commerce dans les États membres de l’organisation.
Le 18 mars 1964, lors de son intervention à l'Assemblée nationale portugaise, le député Alberto de Araújo fait une analyse positive des comptes de l’État. Il fait également référence aux relations existantes entre la métropole et ses territoires d’outre-mer dans le cadre du Marché commun et de la participation du Portugal à l’Association européenne de libre échange (AELE).
Première délégation portugaise auprès de l'Association européenne de libre-échange (AELE), présidée par le ministre d'État José Correia de Oliveira (1er plan, au centre ).
Les 27 et 28 octobre 1966, le Conseil de ministres de l’Association européenne de libre-échange (AELE) se réunit à Lisbonne pour examiner les questions relatives à la politique d’achat ainsi qu’à la politique commerciale des entreprises publiques.
Dans cette interview, José Medeiros Ferreira, ancien ministre portugais des Affaires étrangères, explique la nature des relations existantes entre le Portugal, lorsqu'il était membre de l'Association européenne de libre-échange, et les pays communautaires.
Dans la publication commémorative du 40ème anniversaire de l'Association européenne de libre-échange, éditée en 2000 par le Secrétariat de l'organisation, une page est consacrée au Fonds AELE de développement industriel en faveur du Portugal, mis en place le 1er février 1977.
Dans cette interview, José Medeiros Ferreira, ancien ministre portugais des Affaires étrangères, explique l’importance du Fonds AELE de développement industriel créé en 1975 en faveur du Portugal.
La demande d'ouverture d'une mission diplomatique auprès des Communautés
Lettre adressée le 15 juillet 1959 par Jean Rey, membre de la Commission de la Communauté économique européenne, à Attilio Cattani, président du Comité des représentants permanents, pour l'informer de la demande du Portugal d'ouverture d'une mission diplomatique auprès de la CEE.
Le 30 juillet 1959, Christian Calmes, secrétaire général du Conseil, adresse une lettre à Pierre Wigny, ministre représentant du gouvernement français au sein du Conseil CEE, et à Eugène Schaus, ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, les informant de la demande d’ouverture d’une mission auprès de la Communauté économique européenne formulée par le gouvernement portugais.
Le 30 juillet 1959, Christian Calmes, secrétaire général du Conseil, adresse une lettre aux ministres des Affaires étrangères belge, français et luxembourgeois les informant de la demande d'ouverture d'une mission auprès de la Communauté européenne de l'énergie atomique formulée par le gouvernement portugais.
Par lettre du 14 août 1959, Jean Mille, représentant permanent adjoint de la France auprès des Communautés européennes, informe Christian Calmes, secrétaire général du Conseil, que son pays est favorable à l’ouverture d’une mission diplomatique du Portugal auprès de la CEE et de la CEEA.
La demande d'ouverture d'une mission diplomatique auprès des Communautés
Par lettre du 26 août 1959, Ernst Wohlfarth, directeur du service juridique du Conseil, informe les ministres des Affaires étrangères ainsi que les représentants permanents des États membres de la clôture de la procédure d'ouverture d'une mission diplomatique du Portugal auprès de la CEE.
Dans une lettre du 17 juillet 1959, Heinz L. Krekeler, membre de la Commission de la Communauté européenne de l’énergie atomique, informe Attilio Cattani, président du Comité des représentants permanents, de l’intention du Portugal de nommer un représentant auprès de la CEEA.
L'ouverture d'une mission diplomatique auprès des Communautés
Dans une note interne datée du 18 juillet 1961, le ministère des Affaires étrangères portugais insiste sur la nécessité d'accréditer un ambassadeur auprès de la Communauté économique européenne et propose de nommer l'ambassadeur du Portugal en Belgique comme représentant permanent auprès de la CEE.
Le 26 février 1962, le secrétaire exécutif de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE) fait part, au secrétaire général du Conseil, du désir du gouvernement portugais de désigner José Tomás Cabral Calvet de Magalhães comme chef de la mission du Portugal auprès de la CEE.
Cette lettre du secrétariat général, du 2 mars 1962, adressée aux membres du Conseil de la Communauté économique européenne (CEE), transmet l’intention du gouvernement portugais de désigner José Tomás Cabral Calvet de Magalhães comme chef de sa mission auprès de la CEE.
Par lettre datée du 12 mars 1962, Heinz Krekeler, membre de la Commission de l'Euratom, informe Maurice Couve de Murville, Président du Conseil des Ministres de la Communauté européenne de l'énergie atomique, de la désignation de José Tomás Cabral Calvet de Magalhães comme chef de la mission du Portugal auprès de la CEEA.
Par lettre datée du 28 mars 1962, le secrétariat général du Conseil informe Walter Hallstein, président de la Commission de la Communauté économique européenne, de son accord concernant la désignation de José Tomás Cabral Calvet de Magalhães comme chef de la mission du Portugal auprès de la CEE.
Le 19 avril 1962, le ministère des Affaires étrangères portugais envoie un télégramme à l'ambassade du Portugal à Bruxelles expliquant qu'en dépit des réactions de certains pays, il est nécessaire de demander l’ouverture des négociations avec la CEE.
Le 2 mai 1962, la Communauté économique européenne et la Communauté européenne de l’énergie atomique communiquent à la presse la désignation de José Tomás Cabral Calvet de Magalhães comme chef de la mission du Portugal auprès de la CEE et de la CEEA.
Par lettre datée du 19 juin 1964, Emmanuel Sassen, membre de la Commission de la Communauté européenne de l'énergie atomique informe Henri Fayat, président du Conseil CEEA, que le Portugal entend décharger José Calvet de Magalhães de ses fonctions et désigner Albano Nogueira comme chef de sa mission auprès des Communautés.
Le 26 juin 1964, le secrétaire exécutif de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE) fait part, au secrétaire général du Conseil, du désir du gouvernement portugais de désigner Albano Nogueira comme nouveau chef de la mission du Portugal auprès de la CEE.
Par lettre datée du 17 juillet 1964, le secrétariat général du Conseil informe les membres des Conseil de la Communauté économique européenne et de la Communauté européenne de l'énergie atomique de son accord concernant la désignation d'Albano Nogueira comme chef de la mission du Portugal auprès des Communautés européennes.
Le 22 juillet 1964, la Communauté économique européenne et la Communauté européenne de l'énergie atomique communiquent à la presse la désignation d’Albano Pires Fernandes Nogueira comme chef de la mission du Portugal auprès de la CEE et de la CEEA.
La demande d'ouverture de négociations avec la CEE
Le 18 mai 1962, José Gonçalo Corrêa de Oliveira, ministre d'État du gouvernement portugais, adresse une lettre au président du Conseil des Communautés européennes, exprimant, au nom de son pays, le souhait d'entamer des négociations avec les Communautés.
Dans cette lettre du 22 juin 1962, le secrétaire général du Secrétariat syndical européen Harm-Geert Buiter manifeste, au président du Conseil de la Communauté économique européenne (CEE), l’opposition de son organisation à l’ouverture de négociations entre la CEE et le régime dictatorial portugais.
Dans sa lettre du 29 juin 1962, le président du Conseil de la Communauté économique européenne (CEE), Maurice Couve de Murville, informe le ministre d'État du gouvernement portugais, José Gonçalo Corrêa de Oliveira, qu'il a reçu sa demande d'ouverture de négociations et qu'il l'a transmise aux membres du Conseil.
Lors de leur réunion tenue du 7 au 9 novembre 1962, les représentants permanents des États membres des Communautés européennes prennent note du souhait du Portugal de s’associer à la Communauté.
Le 10 novembre 1962, le secrétariat général des Conseils des Communautés européennes rédige une note à l'attention du président du Conseil sur les relations entre le Portugal et la Communauté économique européenne (CEE).
Cette note du secrétariat général, du 30 novembre 1962, annonce qu’à la demande de la délégation française la question des relations de la Communauté économique européenne (CEE) avec le Portugal est inscrite à l’ordre du jour de la prochaine session du Conseil.
Au cours d’une réunion restreinte tenue à l’occasion de la 88ème session du Conseil de la CEE, réuni à Bruxelles du 3 au 5 décembre 1962, le Conseil convient d’entendre le gouvernement portugais dans le but de pouvoir prendre ultérieurement position sur la demande d’ouverture de négociation introduite par le Portugal.
Par lettre datée du 19 décembre 1962, Emilio Colombo, président en exercice du Conseil des Communautés européennes, informe le ministre d'État du gouvernement portugais José Gonçalo Corrêa de Oliveira de la décision du Conseil d'entendre son gouvernement sur la demande d'ouverture de négociations avec la Communauté économique européenne (CEE).
Le 4 février 1969, la Mission du Portugal auprès des Communautés européennes fait parvenir à la Commission le texte d'un aide-mémoire concernant la demande d'ouverture de négociations entre le Portugal et la Communauté économique européenne présentée par le gouvernement portugais en 1962.
Le 8 avril 1970, lors de son intervention à l'Assemblée nationale portugaise, le député Franco Nogueira expose le problème de la nation portugaise face à l'Europe. Il évoque notamment le choix qui s'impose au Portugal entre l'option européenne et celle d'outre-mer, mais également la nécessité d'intégrer la Communauté européenne afin de bénéficier des avantages qu'elle apporte.
Le 28 mai 1970, la mission du Portugal auprès des Communautés européennes rédige à l'intention du Conseil des Communautés européennes un mémorandum sur les relations entre les pays de d'Association européenne de libre échange et la Communauté économique européenne.
Par lettre datée du 30 septembre 1970, Walter Scheel, président en exercice du Conseil des Communautés européennes, propose à Rui Patrício, ministre portugais des Affaires étrangères, une rencontre au niveau ministériel pour discuter de la position du Portugal par rapport à la Communauté économique européenne.
La demande d'ouverture de négociations avec la CEE
Le 15 octobre 1970, Rui Patrício, ministre portugais des Affaires étrangères, accuse réception de la lettre de Walter Scheel, président en exercice du Conseil des Communautés européennes, en date du 30 septembre 1970, sur la proposition d'une rencontre au niveau ministériel afin de discuter sur la position du Portugal par rapport à la Communauté économique européenne.
Le 18 janvier 1971, le ministère portugais des Affaires étrangères adresse aux missions diplomatiques à l'étranger une circulaire confidentielle pour les informer sur le déroulement et sur les objectifs des pourparlers exploratoires entamés le 7 janvier à Bruxelles entre Ruy Teixeira Guerra, chef de la délégation portugaise, et Edmond Wellenstein, directeur général du Commerce extérieur à la Commission des Communautés européennes.
Dans une communication au Conseil, du 16 juin 1971, la Commission des Communautés européennes rend compte des conversations exploratoires qui se déroulent de décembre 1970 à avril 1971 entre la Communauté et le Portugal.
Le 12 juin 1970, le ministre portugais de l’Économie et des Finances, João Augusto Dias Rosas, et le ministre français des Affaires étrangères, Maurice Schumann, s’entretiennent sur la question du Marché commun.
Cette note du secrétariat général du Conseil, du 7 juillet 1970, expose les démarches faites auprès des Communautés européennes par les États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) non candidats à l'adhésion.
Ce communiqué de presse de la Commission, du 19 juin 1971, expose les conséquences de l’élargissement de la Communauté économique européenne (CEE) sur ses relations avec les États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) non candidats à l'adhésion.
Le 9 septembre 1971, le secrétariat général du Conseil rédige un document interne qui définit les relations à entretenir avec les Etats membres et associé de l'AELE non candidats à l'adhésion aux Communautés européennes, traitant principalement les questions relatives à la Convention de Stockholm, aux accords de commerce multilatéral et aux accords d'association.
Le 21 juillet 1972, le secrétariat général du Conseil des Communautés européennes informe la presse du programme de la cérémonie de signature des accords entre la Communauté économique européenne (CEE) et les États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) non candidats à l'adhésion.
Note manuscrite de Christian Calmes, secrétaire général du Conseil, sur la préparation de la cérémonie de signature des accords commerciaux entre le Portugal et la Communauté économique européenne, le 22 juillet 1972 à Bruxelles.
Le 22 juillet 1972, la Communauté économique européenne (CEE) et la République portugaise signent à Bruxelles un accord qui prévoit une démobilisation tarifaire pour les produits industriels et pour certains produits agricoles.
Tableau reprenant la liste des plénipotentiaires désignés pour signer le 22 juillet 1972, au Palais d'Egmont à Bruxelles, les Accords avec l'Autriche, l'Islande, le Portugal, la Suède et la Suisse, ainsi que les accords additionnels avec le Liechtenstein.
Tableau reprenant les noms et fonctions des ministres qui composent la délégation portugaise lors de la signature, le 22 juillet 1972 à Bruxelles, des Accords avec l'Autriche, l'Islande, le Portugal, la Suède et la Suisse, ainsi que les accords additionnels avec le Liechtenstein.
Le 22 juillet 1972, au Palais d’Egmont à Bruxelles, Norbert Schmelzer, ministre néerlandais des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil, prononce une allocution lors de la cérémonie de signature des accords entre la Communauté économique européenne (CEE) et les États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) non candidats à l'adhésion, dont le Portugal.
Le 22 juillet 1972, à l'occasion de la signature à Bruxelles des accords commerciaux entre la Communauté économique européenne et l’Autriche, la Finlande, l’Islande, le Portugal, la Suède et la Suisse, Jean-François Deniau, membre de la Commission, prononce un discours dans lequel il explique l’importance de ces accords pour les progrès de la construction européenne et les relations avec les autres États membres de la Communauté.
Le 22 juillet 1972, à l'occasion de la signature à Bruxelles de l'Accord commercial entre le Portugal et la Communauté économique européenne (CEE), Rui Patrício, ministre portugais des Affaires étrangères, prononce un discours dans lequel il insiste notamment sur la nécessité d'approfondir les relations et d'élargir les domaines de coopération entre le Portugal et les Communautés européennes.
Le 28 juillet 1972, Rui Patrício prononce un discours à la télévision portugaise (RTP) suite à la signature, quelques jours auparavant à Bruxelles, de l'accord commercial entre le Portugal et la CEE.
À l'occasion de la signature, le 22 juillet 1972 à Bruxelles, des accords entre la Communauté européenne et les pays membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) qui n'ont pas demandé l'adhésion à la Communauté, la Commission des Communautés européennes publie une note d'information à l'intention de la presse pour présenter le bilan de ces négociations.
Dans cette interview, José da Silva Lopes, ancien ministre portugais des Finances et du Commerce extérieur, explique les raisons qui ont poussé le Portugal à négocier l'accord commercial de 1972 avec la Communauté économique européenne (CEE) et le rôle qu'a joué le Royaume-Uni dans ces négociations.
Dans son édition du 26 avril 1970, l'hebdomadaire britannique The Observer présente la détermination de Mário Soares, opposant à la dictature portugaise, de rentrer au pays malgré les menaces.
En 1974, le général António de Spínola, chef d'état-major adjoint des armées portugaises d'Afrique, est limogé pour avoir publié son livre Portugal e o Futuro. Análise da conjuntura nacional hostile à la poursuite des guerres coloniales. Cette éviction marquera fortement les militaires qui participent au coup d'État du 25 avril 1974 et à la "révolution des Œillets".
Le 25 avril 1974, dès le début de l'insurrection militaire et de la "révolution des Œillets", les militaires portugais prennent position dans les rues du centre de Lisbonne.
Le 25 avril 1974, lors de la "révolution des Œillets", les militaires portugais sont acclamés par la foule rassemblée dans les rues du centre de Lisbonne.
Le 25 avril 1974, commentant les débuts de l'insurrection militaire et de la "révolution des Œillets", le quotidien portugais Diário de Notícias dresse un tableau de la situation à Lisbonne.
En avril 1974, le caricaturiste français Plantu illustre les conséquences du coup d'État militaire et de la "révolution des œillets" au Portugal et décrypte les ambitions du nouveau régime militaire.
Le 26 avril 1974, le quotidien français Le Monde analyse les conséquences de l'insurrection militaire et de la "révolution des Œillets" au Portugal et décrypte les ambitions du nouveau régime militaire.
Le 29 avril 1974, quatre jours après le coup d'État militaire au Portugal, la Junte de salut national qui s'est emparée du pouvoir tient sa première conférence de presse. De g. à dr.: le capitaine António Alva Rosa Coutinho, le capitaine José Baptista Pinheiro de Azevedo, le général Francisco da Costa Gomes, le général António de Spínola, le brigadier Jaime Silvério Marques et le colonel Carlos Galvão de Melo.
Le 18 mai 1974, le président de la Junte de salut national, le général António de Spínola, est proclamé nouveau président de la République portugaise au Palais de Queluz à Lisbonne.
Le 15 mai 1974 à Lisbonne, Mário Soares, secrétaire général du Parti socialiste portugais, est nommé ministre des Affaires étrangères du gouvernement provisoire par le président de la Junte de salut national, devenu Président de la République, le général António de Spínola.