Le 11 octobre 1988, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la mise en place de la brigade franco-allemande et souligne les principales faiblesses de cette unité interarmes binationale.
Le Conseil de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), réunissant le 19 mai 1993 à Rome les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, se félicite de ce que tous les États membres soient en train de désigner les unités militaires et les états-majors qu'ils sont prêts à mettre à la disposition de l'UEO pour diverses missions éventuelles. Le Conseil salue notamment la désignation, comme forces relevant de l’UEO, du Corps européen (Eurocorps), de la division multinationale centrale ainsi que de la force amphibie anglo-néerlandaise.
Le 2 juin 1993, lors du Conseil franco-allemand de défense et de sécurité à Beaune, la France et l'Allemagne soulignent leur volonté de promouvoir une identité européenne de défense et de sécurité dans le cadre de l'Union européenne, tout en saluant la désignation du Corps européen comme force relevant de l'Union de l’Europe occidentale (FRUEO).
Participation du Corps européen (Eurocorps) au défilé du 14 juillet 1994 sur les Champs-Elysées à Paris. Créé le 22 mai 1992 à l'occasion du sommet franco-allemand de La Rochelle, l'Eurocorps s'ouvre à d'autres pays contributeurs: Belgique (1993), Espagne (1994) et Luxembourg (1996). La désignation de l'Eurocorps comme force relevant de l'Union de l'Europe occidentale (FRUEO) a été confirmée lors du Conseil des ministres de l'UEO du 19 mai 1993 à Rome.
La forme et la couleur de l'écusson de l'Eurocorps symbolisent la défense de l'Europe. Les étoiles jaunes symbolisent l'Union européenne et le glaive son bras armé. Les contours du continent européen représentent à la fois les limites de l'Union européenne et l'engagement de l'Eurocorps pour la paix et pour la sécurité au profit de l'Europe et de l'Alliance atlantique.
Le 14 mai 1995, le quotidien français Le Monde réfléchit sur les différents moyens d’assurer la défense de l'Europe et évoque la volonté des États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) de renforcer la capacité opérationnelle de cette organisation.
Déclaration sur la création de l'Euroforce opérationnelle rapide (Eurofor), adoptée le 15 mai 1995 à Lisbonne par les ministres espagnols, français et italiens des Affaires étrangères et de la Défense. Multinationale et terrestre, cette force relevant de l'Union de l'Europe occidentale (FRUEO) peut également être employée dans le cadre de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) afin de renforcer le pilier européen de l'Alliance atlantique. L’accord intervenu le même jour permet au Portugal de participer à cette force ouverte aux États membres de l'UEO, dès sa création.
Le 15 mai 1995, à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) à Lisbonne, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Espagne, de la France, de l'Italie et du Portugal décident d’organiser deux forces multinationales, une force terrestre (Eurofor) et une force maritime (Euromarfor), relevant de l'UEO mais pouvant être aussi employées dans le cadre de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) afin de renforcer le pilier européen de l'Alliance atlantique.
Dans un article publié à l'été 1995 dans le périodique Affari esteri, Susanna Agnelli, ministre italienne des Affaires étrangères, évoque les initiatives prises par les États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) pour mettre à la disposition de l'organisation, pour ses missions de gestion des crises, des formations multinationales officiellement désignés comme FRUEO (forces relevant de l'UEO). À l'occasion de la création de l'Eurofor et de l'Euromarfor, elle se félicite de la première participation de l'Italie à une telle initiative.
Le 1er décembre 1995, le quotidien français Le Monde décrit la mise en place de l'Eurocorps, force multinationale composée d’unités militaires allemandes, belges, espagnoles, françaises et luxembourgeoises, pouvant intervenir dans le cadre de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) ou de l’OTAN.
C'est le 23 avril 1996 qu'a lieu à Palma de Majorque, sur le pont d'envol du porte-avions espagnol Príncipe de Asturias, la cérémonie d'inauguration de la formation multinationale Euromarfor à laquelle participent des unités militaires provenant des forces navales françaises, espagnoles, italiennes et portugaises.
Le 3 juin 1996, le Conseil de l'Atlantique Nord, réuni en session ministérielle à Berlin, décide d’adapter les structures de l’Alliance afin de construire au sein de l'OTAN une identité européenne de sécurité et de défense. En particulier, la mise au point du concept des groupes de forces interarmées multinationales (GFIM) doit permettre aux Européens l'utilisation de capacités militaires séparables mais non séparées de l’OTAN dans des opérations dirigées par l'Union de l’Europe occidentale (UEO).
Le 28 novembre 1997 à Florence, l'état-major de l'Euroforce opérationnelle rapide (Eurofor) est déclaré opérationnel par les chefs d'état-major des armées des quatre États participants: Espagne, France, Italie et Portugal.
Le 2 janvier 1998, le quotidien français Le Monde décrit comment l'Eurocorps, corps d'armée européen composé de soldats allemands, belges, espagnols, français et luxembourgeois, s'organise pour remplir des missions dites de «gestion de crise», qui vont de l'action humanitaire à des opérations de rétablissement de la paix, pour le compte de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Le 24 novembre 1999, le quotidien luxembourgeois Tageblatt dresse un bilan du Conseil des ministres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), tenu la veille à Luxembourg, et évoque les récentes initiatives prises pour renforcer les capacités de gestion de crise et améliorer l'efficacité des moyens militaires européens.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, mentionne les modalités de recours aux unités militaires mises à disposition de l'UEO par les États membres, ou forces relevant de l'UEO (FRUEO), tout en regrettant les difficultés inhérentes à la mise sur pied de forces multinationales.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, évoque les différentes opérations menées par les forces relevant de l’UEO (FRUEO), notamment l’Eurocorps, l’Eurofor et l’Euromarfor, dont les actions prouvent leur capacité dans la gestion de crises.