Le 12 mars 1947, le président des États-Unis, Harry Truman, prononce devant le Congrès américain un discours dans lequel il définit l'orientation générale de la politique étrangère américaine.
"Tante Europe: "Ce n'est pas facile, lorsqu'on habite entre deux voisins omniprésents". Pour le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang les tensions entre l'Union soviétique et les États-Unis risquent de freiner le processus de reconstruction européenne dès 1947.
"Félicitations, Joe! Cela n'aurait jamais pu commencer sans votre inspiration!" Le 1er février 1949, face à l'intensification de la Guerre froide, le caricaturiste britannique David Low ironise sur le rôle involontaire joué par leader soviétique Joseph Staline dans l'unité du continent européen.
En mars 1949, en vue du deuxième tour des élections cantonales françaises, le Parti communiste français publie un encart dans l'hebdomadaire messin Le Patriote mosellan appelant les électeurs à voter en faveur des candidats qui se prononcent clairement contre la mise en place du Pacte atlantique.
"Vers la fête de fin de travaux". Le 24 mars 1949, le caricaturiste allemand Wos illustre la volonté des États-Unis de créer une alliance militaire entre les pays occidentaux. De gauche à droite, Dean Acheson, secrétaire d'État américain, Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères et son homologue français Robert Schuman.
Dans le discours qu'il prononce à Washington le 4 avril 1949 lors de la signature du traité instituant l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, le président américain Harry S. Truman souligne l'importance de la paix et de la prospérité pour l'Alliance atlantique.
"A toi de jouer, Joe!". Le 6 avril 1949, le caricaturiste britannique David Low illustre l'attente des pays occidentaux face à la possible réaction de Moscou concernant la signature du traité instituant l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). De gauche à droite, le leader soviétique Joseph Staline, le président américain Harry Truman, le ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin, le secrétaire d'État américain Dean Acheson et le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman.
Le 9 avril 1949, commentant la signature du traité instituant l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), l'hebdomadaire régional français Le Patriote mosellan, d'obédience communiste, dénonce les dangers de cette nouvelle alliance militaire qu'il considère comme un pacte de guerre.
Le 14 avril 1949, après la signature du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), le quotidien français Le Monde évoque l'impact de la Guerre froide sur l'avenir de l'Europe unie et réfléchit sur les moyens pour normaliser les rapports entre l'Est et l'Ouest.
Dans ses Mémoires, Jean Monnet évoque le climat de Guerre froide qui règne entre l'Est et l'Ouest à la fin des années quarante et souligne l'importance de trouver des réponses à la question de l’avenir de l’Allemagne.
En mai 1949, le succès du pont aérien allié a forcé l'Union soviétique à lever, le 12 mai 1949, le blocus des voies d'accès vers les secteurs occidentaux de la ville de Berlin. Sur la photo, des pilotes américains se réjouissent du succès du pont aérien et fêtent l'annonce de la levée du blocus par les forces soviétiques.
"Churchill pousse sur le tube. La couleur doit aussi figurer sur la palette". Le 25 août 1949, le journal Die Neue Zeitung publié par le gouvernement militaire américain dans sa zone d’occupation en Allemagne, illustre le souhait de l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill de voir la République fédérale d’Allemagne (RFA) retrouver sa place au sein de l’Europe occidentale.
Le 29 août 1949, l'Union soviétique procède à l'essai de sa première bombe atomique, un engin d'une puissance de 22 kilotonnes testé sur le polygone nucléaire de Semipalatinsk au Kazakhstan.
Le 25 septembre 1949, le quotidien français Le Monde s'interroge sur les conséquences pour l'Occident de l'acquisition par l'Union soviétique de l'arme atomique et évoque la question du contrôle des armes de destruction massive.
Le 20 février 1950, en pleine Guerre froide, les services américains rédigent une note interne sur les intentions et les capacités militaires de l'Union soviétique à l'égard des États-Unis et de leurs alliés.
"Un pâturage peu confortable." Le 25 avril 1950, le caricaturiste allemand Beuth illustre la situation dangereuse de la République fédérale d’Allemagne qui se trouve au centre de la Guerre froide que se livrent les États-Unis et l'Union soviétique.
"Ceinture de neutralité: Molotov: L'essentiel, c'est qu'elle s'évanouisse". Le caricaturiste Party illustre dans l'hebdomadaire allemand Rheinischer Merkur la volonté des autorités soviétiques de contrôler l'Europe et de la soustraire de la zone d'influence des États-Unis. A droite, Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov, ministre soviétique des Affaires étrangères de 1939 à 1949 et de 1953 à 1956.
"Hé ! Hé ! Enlevez ces barrières inutiles et amenez-les à l'avant ! Nous devons ériger une barricade commune...!" En avril 1950, le caricaturiste allemand Bob appelle les pays européens à s'unir pour contrer la menace soviétique.
Au printemps 1950, tenant compte du contexte de la Guerre froide, Jean Monnet, commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement, s'interroge sur les objectifs et sur la nature de la collaboration à établir entre l'Europe occidentale, le Royaume-Uni et les États-Unis.
En juin 1950, face à la rapide avancée des troupes communistes nord-coréennes, les forces militaires sud-coréennes, tractant un canon anti-char de 37mm, sont contraintes d'évacuer l'aérodrome de Suwon.
Les 10 et 11 mai 1970, lors d'un entretien accordé au journaliste Georges Suffert, Jean Monnet, ancien commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement, évoque le rôle joué par la Guerre froide dans les origines du plan Schuman.
"Chat échaudé craint l'eau froide." En décembre 1948, dans le cadre des débats autour de la défense de l'Europe occidentale, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang illustre les inquiétudes des Allemands, qui trois ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, se trouvent confrontés à la possibilité d'un réarmement de leur pays.
Le 15 septembre 1949, le périodique allemand Die Gegenwart évoque la situation délicate de l'Allemagne de l'Ouest, otage des tensions entre Moscou et Washington et pose la question de la sécurité du pays.
Le 24 novembre 1949, le quotidien allemand Freie Presse décrit l'attitude de la classe politique française à l'égard d'un rapprochement avec la République fédérale d'Allemagne et évoque notamment l'épineuse question du réarmement du pays.
Le 9 décembre 1949, le quotidien Luxemburger Wort commente les débats entre les Alliés occidentaux concernant la question du réarmement de l'Allemagne occidentale et détaille notamment le point de vue français.
Le 10 décembre 1949, le quotidien allemand Hannoversche Presse critique les discussions au sein de l'Alliance atlantique sur l'éventualité d'un réarmement de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et insiste sur les dangers d'une telle politique.
"...défilent avec nous, en esprit dans ses rangs". Le 10 décembre 1949, s'inspirant d'un texte du poète Bertolt Brecht sur le péril du national-socialisme en Allemagne et l'absurdité de la guerre (Kälbermarsch), le caricaturiste allemand Leger illustre les dangers de la politique des Alliés occidentaux concernant un possible réarmement de la République fédérale d'Allemagne.
Le 19 décembre 1949, à l'occasion de la visite de Robert Schuman à Bruxelles, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort détaille les déclarations du ministre français des Affaires étrangères sur l'éventualité d'un réarmement allemand.
"Konrad. Le jardinier des miracles". Dans les années cinquante, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang insiste sur les efforts du chancelier Konrad Adenauer pour assurer le réarmement de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 5 janvier 1950, le quotidien français Le Monde commente les raisons pour lesquelles une grande majorité de l'opinion publique allemande se prononce contre toute idée d'un réarmement de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
En mai 1950, en prévision de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères des Quatre (États-Unis, France, Royaume-Uni, Union soviétique), une note interne des services du ministère britannique des Affaires étrangères précise la position à adopter par la délégation britannique sur le dossier du réarmement allemand. La note détaille également un projet de réponse concernant les nombreuses demandes faites par le chancelier fédéral Adenauer en vue d’obtenir des Alliés occidentaux des garanties de sécurité pour le territoire de la République fédérale d’Allemagne.
En mai 1950, les services du ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni rédigent une note interne sur les dangers d'un réarmement trop précipité de l'Allemagne de l'Ouest et invitent la délégation britannique participant à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Quatre (États-Unis, France, Royaume-Uni, Union soviétique), à ne pas évoquer cette question lors des futurs débats.
"McCloy: Pas de Wehrmacht, mais l'autodéfense". Le 24 juillet 1950, face à la menace que représente l'Union soviétique, le caricaturiste allemand Beuth illustre l'importance d'un réarmement de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
En décembre 1950, l'hebdomadaire communiste français Le Patriote mosellan s'oppose farouchement à toute idée d'un réarmement de l'Allemagne de l'Ouest.