Le 9 mai 1971, le chancelier Ouest-Allemand Willy Brandt explique dans une intervention télévisée les raisons qui poussent le gouvernement allemand à laisser flotter le Deutschemark.
Le 12 mai 1971, Valéry Giscard d'Estaing, ministre français de l'Économie et des Finances et président en exercice du Conseil Ecofin, expose à l'Assemblée nationale française les mesures envisagées par la France pour lutter contre la crise monétaire européenne.
Le 20 juillet 1971, soit moins d'un mois avant la décision unilatérale des États-Unis de mettre fin à la convertibilité en or du dollar, le Conseil des ministres des Finances des Six débat des possibilités de résoudre la crise monétaire internationale. A g. : Mario Ferrari Aggradi, ministre italien du Trésor, s'entretient avec Valéry Giscard d'Estaing, ministre français de l'Économie et des Finances et président en exercice du Conseil Ecofin.
Le 15 août 1971, le président américain Richard Nixon, signe l'arrêt de mort du système monétaire international de Bretton Woods en suspendant unilatéralement la convertibilité en or du dollar.
Le 17 août 1971, le quotidien français Le Monde analyse les répercussions de la décision unilatérale prise deux jours plus tôt par le président américain Richard Nixon de suspendre la convertibilité en or du dollar.
Le 18 août 1971, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung analyse les conséquences économiques et monétaires de la décision américaine de suspendre, trois jours plus tôt, à la convertibilité en or du dollar.
"L'heure des Européens." Pour le caricaturiste allemand Gabor Benedek, la décision du président américain Richard Nixon de mettre fin à la convertibilité en or du dollar apparaît comme un incitant pour les États membres des Communautés européennes à envisager la mise en place d'une politique monétaire commune.
Le 10 septembre 1971, face à la décision américaine de suspendre la convertibilité en or du dollar, Franco Maria Malfatti, président de la Commission des Communautés européennes adresse une lettre à Pierre Werner, président du gouvernement luxembourgeois, dans laquelle il appelle au renforcement de la Communauté et à la mise en place d'une véritable politique monétaire commune.
Les 11-12 septembre 1971, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung demande à l'économiste allemand Hans Möller, favorable à un système monétaire basé sur une politique de changes fixes, ses impressions sur l'effondrement du système de Bretton Woods.
Le 14 septembre 1971, le Conseil des ministres des Six exprime son point de vue sur la réforme du système monétaire international et plaide pour un réalignement de toutes les parités et pour la suppression de la surtaxe américaine.
Le 22 septembre 1971, après la décision américaine de suspendre la convertibilité en or du dollar, Emilio Colombo, président du Conseil des Ministres en Italie, s'associe aux propos de Franco Maria Malfatti, président de la Commission des Communautés européennes, qui souhaite que les Six avancent rapidement sur le dossier de l'union économique et monétaire.
Le 25 septembre 1971, le président français Georges Pompidou tient une conférence de presse au cours de laquelle il évoque les causes de la crise monétaire européenne et propose des solutions pour y mettre fin.
Le 25 septembre 1971, le quotidien français Le Monde examine la portée de la décision du président américain Richard Nixon de suspendre, six semaines plus tôt, la convertibilité du dollar sous l'angle de l'économie politique.
Le 27 octobre 1971, face à la décision américaine de suspendre la convertibilité en or du dollar, le président français Georges Pompidou, répond au courrier de Franco Maria Malfatti, président de la Commission des Communautés européennes et réaffirme son souhait de voir les Six adopter une attitude véritablement communautaire en mettant de côté leurs divergences nationales en matière de politique monétaire.
Le 2 décembre 1971, le quotidien italien Corriere della Sera analyse le déroulement pénible des négociations entre la Communauté économique européenne (CEE) et les États-Unis afin de résoudre les troubles économiques et monétaires internationaux nés de l'abandon du système de Bretton Woods.
Le 18 décembre 1971, le "Groupe des Dix" expose les principales mesures monétaires approuvées à Washington par les ministres et par les gouverneurs des banques centrales des dix pays participant aux accords généraux d'emprunts.
Le 19 décembre 1971, à son retour du sommet du "Groupe des Dix", Valéry Giscard d'Estaing, ministre français de l'Économie et des Finances, livre aux journalistes de l'ORTF (Office de radiodiffusion et télévision française) ses impressions sur les résultats de la réunion de Washington.
Le 21 décembre 1971, à la tribune de la Chambre des députés, le ministre luxembourgeois des Finances, Pierre Werner, détaille la position du Luxembourg au sujet des récentes décisions de Washington sur le plan monétaire international.
Le 21 décembre 1971, trois jours après la réunion du "Groupe des Dix" à Washington, Karl Schiller, ministre allemand des Finances, énonce les différentes mesures monétaires que compte appliquer la République fédérale d'Allemagne.
Le 19 janvier 1972, Karl Schiller, ministre allemand des Finances, présente devant le Bundestag les principaux résultats du sommet des Dix à Washington ainsi que les grandes lignes de la politique monétaire de la RFA.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien chef de service au ministère français de l'Économie et des Finances, revient sur la fin du Système monétaire international, pensé à Bretton Woods en 1944, suite à la décision prise par les États-Unis en 1971 de décrocher la valeur du dollar de celle de l'or.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien chef de service au ministère français de l'Économie et des Finances, évoque les principes ayant guidés la politique monétaire internationale et européenne de la France dans le contexte de la fin du système de Bretton Woods et du décrochage de la valeur du dollar de celle de l'or.