Dans cet extrait d’interview, Étienne Davignon, membre (1977-1981) puis vice-président (1981-1985) de la Commission des Communautés européennes, chargé notamment du Marché intérieur, des Affaires industrielles et de l'Union douanière, revient sur le rôle joué par Tommaso Padoa-Schioppa lorsque ce dernier était directeur à la direction générale pour les Affaires économiques et financières à la Commission européenne, poste qu’il a occupé de 1979 à 1983.
Le 25 septembre 1981 à Londres, Tommaso Padoa-Schioppa, directeur général à la Commission européenne pour les affaires économiques et financières, expose devant la Chambre de commerce italienne pour la Grande-Bretagne les problèmes posés par l'entrée de la livre anglaise dans le Système monétaire européen (SME).
Dans cet extrait d’interview, Alfonso Iozzo, cadre dirigeant du groupe bancaire Sanpaolo de 1961 à 2006, président de la Cassa Depositi e Prestiti à Rome de 2006 à 2008, membre du Mouvement fédéraliste européen depuis 1963 et vice-président de la Fondation internationale Robert Triffin, décrit les circonstances dans lesquelles il a travaillé avec Tommaso Padoa-Schioppa lorsque ce dernier était directeur à la direction générale pour les Affaires économiques et financières à la Commission européenne, poste qu’il a occupé de 1979 à 1983. Il s’agissait notamment de la mise en place d’un système de compensation en écus qui faciliterait les échanges dans le cadre du système monétaire européen (SME).
Dans cet extrait d’interview, Jacques Delors, député au Parlement européen, président de la commission économique et monétaire de 1979 à 1981, ministre de l'Économie et des Finances de 1981 à 1984, revient sur les circonstances dans lesquelles il a connu Tommaso Padoa-Schioppa lorsque ce dernier était directeur à la direction générale pour les Affaires économiques et financières à la Commission européenne, poste qu’il a occupé de 1979 à 1983.
Dans cet extrait d’interview, Michel Camdessus, directeur du Trésor en France de 1982 à 1984, gouverneur de la Banque de France de 1984 à 1987 et directeur général du Fonds monétaire international (FMI) de 1987 à 2000, revient sur les circonstances dans lesquelles il a connu Tommaso Padoa-Schioppa en 1982 lorsque ce dernier était directeur à la direction générale pour les Affaires économiques et financières à la Commission européenne. Il s’agissait notamment pour la France, sous l’impulsion de Jacques Delors, ministre de l'Économie, des Finances et du Budget de 1981 à 1984, de négocier avec les Communautés européennes son plan de redressement économique.
Dans cet extrait d’interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, explique les objectifs et les principaux points du rapport «Efficacité, stabilité, équité» présenté par Tommaso Padoa-Schioppa, à la Commission des Communautés européennes en 1988. Tommaso Padoa-Schioppa était alors directeur général adjoint à la Banque centrale d’Italie, poste qu’il a occupé de 1984 à 1997.
En conclusion du Conseil européen de Hanovre des 27 et 28 juin 1988, Jacques Delors, président de la Commission européenne, et Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, tiennent une conférence de presse au cours de laquelle ils présentent les avantages de l'Union économique et monétaire (UEM) et la méthode de travail devant être utilisée pour y parvenir.
Dans cet extrait d’interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, explique le rôle joué par Tommaso Padoa-Schioppa, directeur général adjoint à la Banque centrale d’Italie de 1984 à 1997, au sein du «comité Delors» chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM).
En juin 1988, le Conseil européen de Hanovre charge un comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM). Le "Rapport Delors", présenté en avril 1989, prévoit la réalisation de l'UEM en trois étapes. Lors de la deuxième étape un Système européen de banques centrales (SEBC) serait créé afin de préparer le passage à la monnaie communautaire unique au cours de la troisième étape.
Dans ses Mémoires, Jacques Delors, président de la Commission européenne entre 1985 et 1995, évoque la création, la composition et les travaux du comité Delors qui, le 12 avril 1989, propose aux États membres des Communautés européennes la création de l'Union économique et monétaire (UEM) en trois phases.
Dans cet extrait d’interview, Élisabeth Guigou, secrétaire générale du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne de 1985 à 1990 et chargée de mission auprès du président de la République François Mitterrand de 1988 à 1990, revient sur les circonstances dans lesquelles elle a fait la connaissance de Tommaso Padoa-Schioppa, directeur général adjoint à la Banque centrale d’Italie de 1984 à 1997. Élisabeth Guigou décrit notamment l’apport qu’a eu Tommaso Padoa-Schioppa dans les travaux du «groupe Guigou» chargé des travaux complémentaires à réaliser après la présentation, en 1989, du rapport Delors sur la mise en place d'une Union économique et monétaire (UEM).
Dans cette interview, Élisabeth Guigou, ancien Secrétaire général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (SGCI) de 1985 à 1990 et ancienne chargée de mission auprès du président de la République François Mitterrand de 1988 à 1990, décrit les travaux complémentaires réalisés après la présentation, en 1989, du Rapport Delors sur la mise en place d'une Union économique et monétaire (UEM) et revient sur les divergences entre la France et l'Allemagne à ce sujet.
Dans cet extrait d’interview, Alfonso Iozzo, cadre dirigeant du groupe bancaire Sanpaolo de 1961 à 2006, président de la Cassa Depositi e Prestiti à Rome de 2006 à 2008, membre du Mouvement fédéraliste européen depuis 1963 et vice-président de la Fondation internationale Robert Triffin, décrit l’implication de Tommaso Padoa-Schioppa, directeur général adjoint à la Banque centrale d’Italie de 1984 à 1997, au sein de la délégation italienne ayant participé aux négociations sur l’Union économique et monétaire.
Dans cet extrait d’interview, Romano Prodi, président du Conseil italien de 1996 à 1998 et de 2006 à 2008 et président de la Commission européenne de 1999 à 2004, évoque ses regrets concernant la mise en place du pacte de stabilité lors de la création de l’euro et évoque ses discussions avec Tommaso Padoa-Schioppa, directeur général adjoint à la Banque centrale d’Italie de 1984 à 1997 et membre du directoire de la Banque centrale européenne de 1998 à 2005, à ce sujet.
En décembre 1992, Tommaso Padoa-Schioppa, directeur général adjoint de la Banque d'Italie et ancien rapporteur du Comité Delors sur l'Union économique et monétaire (UEM), décrit dans la revue diplomatique italienne Affari esteri les origines et les enjeux de l'UEM et examine sa signification concrète pour l'économie italienne.
Dans cet extrait d’interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, éclaire le rôle joué par Tommaso Padoa-Schioppa, directeur général adjoint à la Banque centrale d’Italie de 1984 à 1997, dans la définition de la position du gouvernement italien lors des négociations ayant mené à la signature, en 1992, du traité sur l’Union économique et monétaire.
Dans cet extrait d’interview, Étienne Davignon, membre (1977-1981) puis vice-président (1981-1985) de la Commission des Communautés européennes, chargé notamment du Marché intérieur, des Affaires industrielles et de l'Union douanière, explique l’influence dont jouissaient les hauts fonctionnaires italiens, ainsi que certains ministres, dans le processus de négociations ayant abouti à la réalisation de l’Union économique et monétaire (UEM).