"Va-t'en ! Je ne crois pas aux fantômes !" En mai 1964, le caricaturiste Abu dénonce, dans le journal du dimanche britannique The Observer, l'engagement militaire des États-unis au Viêt nam et rappelle le sort de la France en Indochine.
Le 29 mars 1965, des militants pacifistes défilent dans les rues de Francfort contre l'intervention des troupes américaines au Viêt nam. Deux policiers appréhendent une manifestante portant une pancarte : "Pas de bombes au Viêt nam".
Le 16 mai 1966, dans le cadre de l'opération Wahiawa, mission de "recherche et de destruction" conduite par la 25e division d'infanterie des États-Unis, des hélicoptères américains UH-1D transportent des unités du deuxième bataillon du 14e régiment d'infanterie vers leur zone de combat située au nord-est de Cu Chi au Viêt nam.
Le 2 juin 1967, des milliers de manifestants défilent dans les rues de Milan pour répondre à l'appel lancé conjointement par le parti communiste italien et par le parti social prolétaire contre la poursuite de la guerre au Viêt nam.
"Le gouffre au Viêt nam devient plus petit". En février 1968, le caricaturiste néerlandais Opland dénonce à sa manière les horreurs de la guerre au Viêt-nam.
Le 3 novembre 1968, Ho Chi Minh, président du Viêt nam du Nord, appelle ses concitoyens à poursuivre la lutte pour la libération du Viêt nam et dénonce les visées impérialistes des États-Unis sur l'Asie du Sud-Est.
Le 15 décembre 1969, John Lennon et Yoko Ono lancent une campagne d'affichage en faveur de la paix au Viêt-nam en guise de voeux de Noël. Douze villes américaines et onze capitales du monde, dont Paris, voient leurs murs ornés du slogan "War is over! If you want it" - "La guerre est finie! Si vous le voulez".
Le 5 mai 1970, des militants pacifistes manifestent à New York devant le siège de la Poste fédérale pour dénoncer l'intervention armée des États-Unis au Viêt nam.
Le 2 décembre 1970, les États membres du Traité de Varsovie dénoncent unanimement la situation en Indochine et la politique impérialiste des États-Unis au Viêt-nam.
Le 14 mai 1970, le périodique soviétique Krokodil accuse les États-Unis de propager les flammes de la guerre du Viêt nam en direction du Cambodge et du Laos.
Le 7 avril 1971, adressant un discours à la Nation, le président américain Richard Nixon expose à ses concitoyens les raisons qui motivent l'accélération du retrait des forces américaines engagées dans le conflit du Viêt-nam.
Le 27 octobre 1972, le quotidien italien Corriere della Sera rend compte des difficultés qui émaillent les négociations relatives à l'établissement d'un accord de cessez-le-feu au Viêt-nam.
Le 16 décembre 1972, Henry Kissinger, assistant du président américain Richard Nixon pour les Affaires de sécurité nationale, tient une conférence de presse à Washington au sujet des obstacles apparus lors des négociations de paix pour la cessation des hostilités au Viêt-nam.
"Les libérateurs viennent et partent-mais le peuple reste" En 1972, le caricaturiste Behrendt dénonce le sort et la souffrance du peuple du Viêt-nam, qui depuis plus de 30 ans, connaît la guerre.
Le 23 janvier 1973, le président américain Richard Nixon annonce dans un discours radiotélévisé la conclusion d'un accord sur la cessation des hostilités et sur le rétablissement de la paix au Viêt-nam.
Le 24 janvier 1973, Lê Duc Tho, qui dirige la délégation du Viêt-nam du Nord aux pourparlers de paix à Paris, expose à la presse internationale les points saillants du futur accord sur la cessation des hostilités au Viêt-nam.
Le 25 janvier 1973, Nguyên Thi Bin, ministre des Affaires étrangères de la République du Sud Viêt-nam, s'exprime à Paris sur l'importance du futur accord sur la cessation des hostilités et sur le rétablissement de la paix au Viêt-nam.
Le 25 janvier 1973, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung s'interroge sur la viabilité du cessez-le-feu au Viêt-nam et sur l'avenir du pays après le départ des forces armées américaines.
Dans son éditorial du 25 janvier 1973, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, regrette que les Neuf n'aient pas saisi l'occasion de la guerre en Indochine pour conduire une politique étrangère commune.
Le 27 janvier 1973, lors de la Conférence des Quatre de Paris, William Rogers, secrétaire d'État américain, signe l'accord pour la cessation de la guerre et le rétablissement de la paix au Viêt nam.
Le 27 janvier 1973, Mme Nguyen Thi Binh, ministre des Affaires étrangères du gouvernement révolutionnaire provisoire du Sud-Viêt nam (GRP), signe à Paris le texte définitif des accords de cessez-le-feu au Viêt nam.
Nguyen Duy Trinh (au centre) conduit la délégation de la République démocratique du Viêt nam lors de la conférence de paix sur le Viêt nam organisée à Paris le 27 janvier 1973.
Le 27 janvier 1973, le Commandement suprême des forces armées populaires de libération du Sud Viêt nam annonce la victoire à ses troupes et décrit les mesures relatives au cessez-le-feu.
Le 28 janvier 1973, le Comité central du front national de libération (FNL) et le Gouvernement révolutionnaire provisoire (GRP) de la République du Sud Viêt-nam proclament la victoire du peuple vietnamien et appellent les forces armées à mettre fin aux hostilités.
Le 28 janvier 1973, commentant l'accord devant mettre un terme aux hostilités au Viêt-nam, le quotidien français Le Monde dresse un premier bilan du conflit armé et s'inquiète quant à l'avenir politique du pays.
Le 19 septembre 1974, face à l'attitude belliciste des forces communistes, Nguyen Van Thieu, président de la République du Viêt-nam, informe le président américain Gerald R. Ford de son souhait de voir les États-Unis réaffirmer leur soutien au gouvernement de la République du Viêt-nam et à l'application des Accords de paix de Paris.
Dans une interview accordée en décembre 1979 à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, Nguyen van Thieu, ancien président du Viêt-nam du Sud, commente les Mémoires de Henry Kissinger, ancien secrétaire d'État américain, en ce qui concerne le déroulement de la guerre du Viêt-nam.