Le 12 mai 1945, Winston Churchill, Premier ministre du Royaume-Uni adresse un télégramme à Harry Truman, président des États-Unis, dans lequel il fait part de ses inquiétudes quant à l’avenir de la situation européenne et des relations des alliés occidentaux avec Moscou. L’annonce d’un retrait massif des troupes américaines du Vieux Continent risque de laisser l’Europe sans défense face à une Russie de plus en plus expansionniste, dont les desseins politiques ne sont pas connus. Très inquiet par l’attitude de la Russie dans les régions qu’elle occupe militairement, Winston Churchill parle déjà d'un rideau de fer qui s’est abattu en Europe de l’Est.
"Le treizième travail d'Hercule". Le 27 septembre 1947, le caricaturiste Woop illustre les dangers de la guerre froide sur la paix mondiale. L'Europe, divisée en deux blocs, se trouve au centre de l'affrontement indirect entre les deux superpuissances, que sont les États-Unis et l'Union soviétique.
"Tante Europe: "Ce n'est pas facile, lorsqu'on habite entre deux voisins omniprésents". Pour le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang les tensions entre l'Union soviétique et les États-Unis risquent de freiner le processus de reconstruction européenne dès 1947.
"Ils tiennent les ficelles - et tournent en rond..." Le 17 janvier 1948, face à l'hostilité grandissante entre les États-Unis et l'Union soviétique, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang illustre la situation inconfortable de l'Europe d'après-guerre, otage des tensions entre Moscou et Washington.
Le 22 janvier 1948, Ernest Bevin, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, dénonce devant la Chambre des Communes les visées politiques de l'Union soviétique et appelle à une plus grande unité de l'Europe occidentale.
Le 13 mars 1948, Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, prononce à Luxembourg une conférence au cours de laquelle il décrit la nature du désaccord entre les grandes puissances au sujet du futur statut de l'Allemagne.
Le 17 mars 1948, face au climat de Guerre froide entre les deux superpuissances que sont les États-Unis et l'Union soviétique, le quotidien néerlandais Het Parool s'interroge sur la place et sur le rôle de l'Europe sur la scène internationale.
Le 30 janvier 1949, commentant l'ouvrage Le grand schisme de Raymond Aron au sujet de la Guerre froide, l'hebdomadaire bruxellois Le Phare Dimanche s'interroge sur le rôle et sur la place de l'Europe sur la scène mondiale.
"Avec les vaines tentatives de l'Oncle Sam pour chapeauter les politiciens européens, Staline avec des moyens plus flexibles pourrait y arriver". En janvier 1951, la revue satirique allemande Der Tintenfisch dépeind, en période de Guerre froide, une Europe au coeur des enjeux internationaux.
Le discours de Winston Churchill (Fulton, 5 mars 1946)
Le président américain Harry Truman (à dr.) et l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill (à g.) en route pour le Westminster College, à Fulton (Missouri), le 4 mars 1946.
Le 5 mars 1946, l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill se rend en compagnie du président américain Harry Truman au Westminster College, à Fulton (Missouri), afin d'y prononcer son célèbre discours sur les dangers de l'expansionnisme soviétique.
Le 5 mars 1946, Winston Churchill prononce un discours au Westminster College, à Fulton (Missouri), dans lequel il met les Occidentaux en garde contre l'avancée du communisme dans les pays d'Europe centrale et orientale.
Le 5 mars 1946, l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill prononce au Westminster College, à Fulton (Missouri), un discours célèbre dans lequel il met les Occidentaux en garde contre l'avancée du communisme dans les pays d'Europe centrale et orientale et la construction d'un "rideau de fer".
Le 5 mars 1946, l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill prononce un discours au Westminster College, à Fulton (Missouri), dans lequel il alerte les Occidentaux sur l'avancée préoccupante du communisme dans les pays d'Europe centrale et orientale.
Le 6 mars 1946, commentant le discours de Winston Churchill à Fulton, le quotidien néerlandais Het Parool s'intéresse à la question de l'expansionnisme soviétique.
Le 6 mars 1946, le caricaturiste britannique Illingworth illustre le discours prononcé par Winston Churchill au Westminster College, à Fulton (Missouri), dans lequel l'ancien Premier ministre anglais met les Occidentaux en garde contre l'avancée du communisme dans les pays d'Europe centrale et orientale. Il dénonce notamment la construction d'un «rideau de fer», qui sépare les États européens placés sous influence soviétique des États européens occidentaux.
Le 6 mars 1946, le quotidien néerlandais De Volkskrant expose les grandes lignes du discours prononcé par l'ancien Premier ministre britannique, Winston Churchill, au Westminster College, à Fulton (Missouri).
Dans un entretien accordé au correspondant de la Pravda, Joseph Staline répond avec véhémence au discours prononcé par Winston Churchill le 5 mars 1946 à Fulton (Missouri).
Le 9 mars 1946, le quotidien français Le Monde analyse les réactions internationales suscitées par le discours prononcé, quatre jours plus tôt, par Winston Churchill au Westminster College, à Fulton (Missouri).
En mars 1946, le quotidien soviétique Pravda détaille les réactions de la presse étrangère face à l'interview accordée par Staline concernant le discours de Winston Churchill à Fulton.
Le discours de Paul-Henri Spaak (Washington, 28 septembre 1948)
Le 28 septembre 1948, Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique, prend la parole à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies pour dénoncer la politique soviétique. C'est le discours de la peur.
En décembre 1948, le mensuel belge Les cahiers socialistes critique vivement le discours prononcé le 28 septembre 1948, par Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies.