"L'amour d'une mère anglaise pour les sous-marins américains-Polari$". Dans les années soixante, la livraison par les États-Unis d'armes nucléaires au Royaume-Uni engendre la méfiance et les critiques de l'URSS.
Du 17 au 21 décembre 1962, le président américain John F. Kennedy et le Premier ministre britannique Harold Macmillan se rencontrent à Nassau (Bahamas) et concluent un accord spécial en vertu duquel les États-Unis s'engagent à fournir des missiles Polaris au Royaume-Uni.
En 1962, l'achat des missiles américains Polaris par le Royaume-Uni provoque des tensions au sein des relations franco-britanniques, la décision anglaise se heurtant à la volonté française de créer une force de dissuasion nucléaire indépendante en Europe.
Le 22 décembre 1962, au lendemain de l'accord de Nassau, le quotidien italien Corriere della Sera commente la décision du Royaume-Uni de s'équiper de missiles américains Polaris et se penche sur les différentes conceptions de la dissuasion nucléaire en Europe.
Le 26 décembre 1962, la délégation permanente française auprès de l'OTAN décrit les questions qui se posent à la France à propos de l'accord de Nassau et, notamment, de la vente des fusées Polaris américaines à la France.
Le 31 décembre 1962, Hervé Alphand, ambassadeur de France à Washington, informe Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, des résultats de sa rencontre avec le président américain John F. Kennedy au sujet du résultat des entretiens de Nassau et de l'initiative américaine autour du système de missiles nucléaires Polaris. L'ambassadeur français revient sur les propos tenus par le président américain, pour qui l’offre de Nassau est une « ouverture » (opening), une sorte de cadre dont il espère que la France voudrait bien examiner et discuter le contenu, y compris la création d'une force multilatérale nucléaire.
En 1960, Harold Macmillan, Premier ministre britannique, s'entretient avec le général de Gaulle et tente de le convaincre que la Grande-Bretagne est désormais prête à entrer dans la Communauté économique européenne (CEE).
Le 14 janvier 1963, lors d'une conférence de presse au palais de l'Elysée, le président français Charles de Gaulle s'oppose à l'adhésion de la Grande-Bretagne au Marché commun.
Le 14 janvier 1963, le général de Gaulle tient au palais de l'Élysée une conférence de presse au cours de laquelle il se dit opposé à l'adhésion de la Grande-Bretagne au Marché commun européen.
"Adenauer joue le rôle de médiateur: Charlie, nous devons montrer notre bonne volonté. Donnons à Mac aussi un bout lorsque nous nous partageons le taureau ..." Le 20 janvier 1963, le quotidien socialiste autrichien Arbeiter-Zeitung illustre l'attitude peu généreuse du général de Gaulle, président de la République française, et du chancelier allemand Konrad Adenauer face à l'éventuelle adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 29 janvier 1963, lors de la dix-septième réunion ministérielle entre les pays de la Communauté économique européenne (CEE) et le Royaume-Uni, Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, justifie la décision unilatérale de la France d'imposer, la veille, un ajournement des négociations.
Le 29 janvier 1963, prenant la parole lors de la dix-septième réunion ministérielle entre les pays de la Communauté économique européenne (CEE) et le Royaume-Uni, Edward Heath, négociateur britannique et Lord du Sceau privé, réfute les arguments avancés par Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, pour justifier l'échec des négociations d'adhésion.
Le 29 janvier 1963, Henri Fayat, ministre adjoint des Affaires étrangères de Belgique et président en exercice de la Conférence ministérielle réunissant les pays de la Communauté économique européenne (CEE) et le Royaume-Uni, annonce officiellement la rupture des négociations d'adhésion britannique.
"Leçons de français pour pays industrialisé. Couve de Murville: "Regardez, ils font partie de l'Europe, vous non !" En 1963, le caricaturiste néerlandais Opland illustre l'opposition de la France à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Illustrant l'opposition du général de Gaulle, président de la République française, à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le caricaturiste britannique Cummings ironise sur la liste des exigences françaises que doit faire valoir le Premier ministre français Georges Pompidou.
Le 30 janvier 1963, le ministre français de l'Information, Alain Peyrefitte, évoque, sur les ondes de RTL, l'échec des négociations menées à Bruxelles pour permettre l'adhésion de la Grande-Bretagne au Marché commun.
Le 30 janvier 1963, maintenant le veto du général de Gaulle à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, quitte la table des négociations.
Dans ses Mémoires, Alain Peyrefitte, ancien ministre de l'Information du général de Gaulle, évoque la préparation de la conférence de presse du 14 janvier 1963 à l'Élysée au cours de laquelle le chef de l'États français annonce sa décision de mettre fin aux négociations diplomatiques sur l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 14 janvier 1963, le Général De Gaulle dit "non" à l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun. Le lendemain, l'annonce de ce véto fait la Une dans la presse britannique.
Le 15 janvier 1963, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, tient à Bruxelles une conférence de presse au cours de laquelle il commente le véto prononcé la veille à Paris par le général De Gaulle contre l'entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen.
Le 16 janvier 1963, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung analyse les réactions hostiles à l'égard de la France suite au refus du général de Gaulle d'accepter l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 16 janvier 1963, commentant le veto du général de Gaulle à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le quotidien italien Corriere della Sera détaille les opinions affichées par la presse française.
"Se jeter à l'eau". Le 16 janvier 1963, face à l'opposition du général De Gaulle à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le caricaturiste britannique Low ironise sur les difficiles négociations d'adhésion. De gauche à droite: Edward Heath, négociateur britannique et Lord du Sceau privé et le Premier ministre Harold Macmillan.
En dépit du véto prononcé par le Général De Gaulle le 14 janvier 1963, les négociations pour l'adhésion de la Grande-Bretagne au Marché commun se poursuivent à Bruxelles trois jours plus tard. Elles sont cependant passées du plan technique au plan politique comme l'indique la rédaction de RTL.
Suite au véto du Général De Gaulle le 14 janvier 1963, les négociations pour l'adhésion de la Grande-Bretagne au Marché commun opposent la France d'un côté à l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas de l'autre. Le bras de fer débouchera sur la suspension des pourparlers avec Londres.
Le 18 janvier 1963, le quotidien britannique The Guardian perçoit le veto du général de Gaulle à l'adhésion britannique aux Communautés européennes comme un signe de la crainte d'une augmentation de l'influence des États-Unis en Europe compte tenu des relations privilégiées entre le Royaume-Uni et les USA.
Le 19 janvier 1963, Karl Heinrich Knappstein, ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne (RFA) à Washington, fait le compte-rendu de son entrevue avec Dean Rusk, ministre des Affaires étrangères des États-Unis, sur la situation en Europe occidentale dans le contexte du veto français à l'adhésion britannique aux Communautés européennes et du rapprochement franco-allemand.
Le 21 janvier 1963, après le veto de la France concernant la demande d'adhésion du Royaume-Uni au Marché commun, le quotidien néerlandais Het Parool analyse les dessous de la politique européenne et internationale du général De Gaulle.
Le 22 janvier 1963, Eugène Schaus, vice-président du gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, définit la position du Grand-Duché à l'égard du veto opposé par la France à la demande d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 27 janvier 1963, commentant le veto annoncé le 14 janvier par le général de Gaulle, président de la République française, à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, les journalistes de Radio Luxembourg décrivent les particularités du système agricole britannique et pointent les difficultés des négociations diplomatiques à Bruxelles.
Le 28 janvier 1963, la réponse française à la demande d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes ne laisse planer aucun doute quant à la position du général de Gaulle.
Le 29 janvier 1963, lors de la dix-septième réunion ministérielle entre les pays de la Communauté économique européenne (CEE) et le Royaume-Uni, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, critique le veto de la France à la demande d'adhésion britannique aux Communautés européennes.
Le 29 janvier 1963, à l'occasion de la dix-septième réunion ministérielle entre les pays de la Communauté économique européenne (CEE) et le Royaume-Uni, Gerhard Schröder, ministre allemand des Affaires étrangères, déplore la rupture brutale des négociations d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
"Terrain difficile à Bruxelles". Le 29 janvier 1963, face au veto du général de Gaulle, président de la République française, à l'égard de l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le caricaturiste Stig illustre l'échec à Bruxelles des négociations d'adhésion britannique et souligne la difficulté pour trouver des solutions de sortie de crise.
Le 30 janvier 1963, Gerhard Schröder, ministre allemand des Affaires étrangères, adresse aux représentations diplomatiques allemandes une lettre dans laquelle il leur fait part du veto de la France et de l'échec des négociations sur l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 30 janvier 1963, après le veto français, le quotidien néerlandais Nieuwe Rotterdamse Courant s'interroge sur l'avenir du processus d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
Le 30 janvier 1963, commentant le veto de la France à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le quotidien italien Corriere della Sera retrace le fil des événements ayant conduit à l'échec final des négociations diplomatiques.
"La fable européenne (suite) : Le nouveau cerbère" dénonce l'attitude du Royaume-Uni qui consiste à se réfugier dans les bras du président américain John F. Kennedy après que le général de Gaulle ait refusé l'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE).
Le premier février 1963, Eugène Schaus, vice-président du gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, définit la position du Grand-Duché à l'égard du veto opposé par la France à la demande d'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
"L'ennui avec vous c'est que vous êtes un dangereux cheval de Troie !" L'auteur dévoile ici les freins à l'entente franco-anglaise et à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
En janvier 1963, Harold Macmillan, Premier ministre britannique, se heurte à "l'iceberg" français de Gaulle qui refuse l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes.
"Tiens bon !" En 1963, le caricaturiste Hans Geisen illustre l'opposition du général de Gaulle, président de la République française, à l'adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE) et insiste sur la position intermédiaire de la République fédérale d'Allemagne (RFA) qui encourage les Britanniques à ne pas perdre espoir.
"Par la porte de service ?" En février 1963, après le premier veto opposé un mois plus tôt par le général de Gaulle, président de la République française, à l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, le caricaturiste allemand Fritz Behrendt illustre les doutes et les efforts de certains autres partenaires européens pour associer malgré tout le Royaume-Uni aux Communautés.
Dans son journal, Herbert Blankenhorn, conseiller diplomatique de Konrad Adenauer au ministère allemand des Affaires étrangères et ambassadeur de la RFA auprès de l'OTAN de 1955 à 1959, énumère les raisons qui ont mené le président français Charles de Gaulle à refuser l'entrée de la Grande-Bretagne au Marché commun.
Herbert Blankenhorn, conseiller diplomatique de Konrad Adenauer au Ministère allemand des Affaires étrangères et ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne (RFA) auprès de l'OTAN de 1955 à 1959.
Dans son journal, Herbert Blankenhorn, conseiller diplomatique de Konrad Adenauer au ministère allemand des Affaires étrangères et ambassadeur de la RFA auprès de l'OTAN de 1955 à 1959, déplore le premier veto du président français Charles de Gaulle à l'entrée de la Grande-Bretagne au Marché commun et craint les effets que cette décision pourrait avoir sur les relations franco-allemandes.