Le 1er octobre 1969, évoquant le sommet de la Haye, la Direction politique du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères adresse à Gaston Thorn, ministre des Affaires étrangères, une note dans laquelle elle analyse la politique européenne des Six.
Le 14 octobre 1969, l'ambassade d'Italie à Luxembourg adresse au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères un aide-mémoire dans lequel elle pointe les questions à régler lors du prochain sommet européen de La Haye.
Dans son éditorial du 3 novembre 1969, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, s'interroge sur les chances du sommet européen de La Haye de donner un signal clair en ce qui concerne, notamment, l'éventuelle ouverture des négociations d'adhésion du Royaume-Uni au Marché commun.
Dans son éditorial du 4 novembre 1969, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, décrit les implications, notamment en ce qui concerne le règlement financier agricole, de l'achèvement à décider lors du sommet européen de La Haye des 1er et 2 décembre 1969.
Commentant, dans son éditorial du 5 novembre 1969, la portée du sommet européen de La Haye des 1er et 2 décembre 1969, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, rappelle l'urgence d'un règlement financier de la politique agricole commune (PAC) et décrit le lien politique entre l'achèvement et l'élargissement des Communautés européennes.
Commentant, dans son éditorial du 6 novembre 1969, la portée politique du sommet européen de La Haye des 1er et 2 décembre 1969, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, plaide pour un renforcement de la structure institutionnelle des Communautés.
Le 9 novembre 1969, soit un mois avant l'ouverture du sommet européen de La Haye, Victor Bodson, membre luxembourgeois de la Commission européenne, décrit les enjeux de la rencontre des chefs d'État ou de gouvernement des Six.
Le 19 novembre 1969, la Commission des Communautés européennes dresse un aide-mémoire dans lequel elle met en lumière les principaux dossiers à régler lors de la prochaine conférence européenne de La Haye.
Le 24 novembre 1969, évoquant le sommet de La Haye des 1er et 2 décembre, le quotidien britannique The Guardian ironise sur les échecs de l'élargissement des Communautés européennes et pointe les conséquences d'une adhésion du Royaume-Uni pour les citoyens britanniques et pour leur identité.
Le 27 novembre 1969, s’efforçant de privilégier la coopération étroite avec la France, Willy Brandt, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), informe le président français Georges Pompidou de ses projets à la veille de l'ouverture du sommet de La Haye des 1er et 2 décembre.
Le 30 novembre 1969, à la veille du sommet de La Haye, le quotidien italien Corriere della Sera s'interroge sur les chances réelles de succès d'une relance de la construction européenne et énumère tous les dossiers qui attendent les chefs d'État ou de gouvernement des Six.
Dans cette interview, Egon Bahr, ancien secrétaire d'État auprès du chancelier fédéral allemand Willy Brandt, évoque la nature des relations entre le chancelier allemand et le président français Georges Pompidou.
En décembre 1969, en vue du sommet de La Haye, Joseph Luns, ministre néerlandais des Affaires étrangères (1er plan à gauche) et Giorgio Bombassei Frascani de Vettor, ambassadeur d'Italie aux Pays-Bas, accueillent le ministre italien des Affaires étrangères Aldo Moro (au centre) à sa descente d'avion.
Le 1er décembre 1969, réunis dans la salle historique des chevaliers du Binnenhof à La Haye, les chefs d'État ou de gouvernement des Six écoutent Piet de Jong, Premier ministre des Pays-Bas, prononcer le discours d'ouverture du sommet.
Le 1er décembre 1969 à La Haye, le président français Georges Pompidou propose à ses collègues européens de procéder à l'achèvement, à l'approfondissement et à l'élargissement de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 1er décembre 1969, en ouverture du sommet européen de La Haye, le chancelier allemand Willy Brandt insiste sur l'importance et sur les enjeux d'un élargissement des Communautés européennes et développe ses idées quant à l'approfondissement de la construction européenne.
Le 1er décembre 1969, lors du sommet européen de La Haye, le Premier ministre italien Mariano Rumor insiste sur la nécessité politique de renforcer la coopération entre les États membres des Communautés européennes.
Lors de l'ouverture du sommet de La Haye, Pierre Werner, Premier ministre luxembourgeois, insiste sur les préoccupations luxembourgeoises dans la perspective de nouveaux développements communautaires.
Le 2 décembre 1969, en conclusion du sommet européen de La Haye, Jean Rey, président de la Commission européenne, exprime la volonté des Six de réaliser par étapes successives une union économique et monétaire.
Le 2 décembre 1969, les chefs d'État ou de gouvernement des Six expriment dans le communiqué final du sommet de La Haye leur volonté de poursuivre l'unification de l'Europe et de renforcer les Communautés européennes.
Le 2 décembre 1969, le président français Georges Pompidou accorde à l'Office de radiodiffusion et télévision française (ORTF) un entretien au cours duquel il récapitule les résultats engrangés à l'issue du sommet européen de La Haye.
Au deuxième jour du sommet à La Haye, le 2 décembre 1969, Philippe Heyman, journaliste à RTL, évoque l'adhésion désormais possible de la Grande-Bretagne aux Communautés européennes et le parcours européen de cette dernière depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Dans son éditorial du 16 décembre 1969, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, commente la portée politique du discours télévisé du président Georges Pompidou sur l'avenir de la construction européenne.
Les 1er et 2 décembre 1969, les chefs d'État ou de gouvernement des Six se réunissent à La Haye pour tenter de sortir du blocage des Communautés européennes.
Le 1er décembre 1969, réunis à l'occasion du sommet de La Haye, les chefs d'État ou de gouvernement des Six posent pour la traditionnelle photo de famille. Au premier rang (de g. à dr.): Mariano Rumor, Willy Brandt, Georges Pompidou, Piet de Jong, Gaston Eyskens, Jacques Chaban-Delmas et Pierre Werner. 2e rangée de gauche à droite: Aldo Moro, Gaston Thorn, Maurice Schumann, Pierre Harmel, Joseph Luns, Walter Scheel.
En marge du sommet européen de La Haye des 1er et 2 décembre 1969, des étudiants bruxellois, au premier rang desquels figure aussi le Néerlandais Cornelis Berkhouwer, président du groupe libéral au Parlement européen, manifestent pour réclamer une relance effective de la construction européenne.
Les 1er et 2 décembre 1969, à l'initiative du président français Georges Pompidou, les chefs d'État ou de gouvernement des Six se réunissent à La Haye pour définir les modalités d'une relance du processus de construction européenne.
Le 10 novembre 1969, le journaliste Jean Ferniot consacre, sur les ondes de RTL, sa chronique aux enjeux du sommet européen qui doit se dérouler les 1er et 2 décembre à La Haye.
Dans cette interview, Paul Collowald, ancien porte-parole adjoint de la Commission européenne, évoque le déroulement et les enjeux du sommet européen de La Haye des 1 et 2 décembre 1969.
Dans cette interview, Gaston Thorn, ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, évoque l'ambiance et les difficultés qui ont marqué le sommet européen de La Haye des 1 et 2 décembre 1969.
Dans cette interview, Étienne Davignon, ancien directeur de la Politique au ministère belge des Affaires étrangères, précise les enjeux liés du sommet de La Haye qui, les 1 et 2 décembre 1969, réunit dans la capitale néerlandaise les chefs d'État ou de gouvernement des six États membres des Communautés européennes.
"Vol acrobatique". Le 2 décembre 1969, commentant l'ouverture du sommet européen de La Haye, le caricaturiste allemand Murschetz s'interroge sur la capacité des Six à faire décoller le processus d'unification communautaire.
Le 3 décembre 1969, le chancelier allemand Willy Brandt dresse devant le Bundestag un premier bilan des décisions adoptées la veille par les Six à l'issue du sommet européen de La Haye.
Le 3 décembre 1969, au lendemain du sommet de La Haye, Pierre Werner, Premier ministre du Luxembourg, livre ses impressions sur le déroulement des discussions.
Le 3 décembre 1969, au lendemain de la réunion des chefs d'État ou de gouvernement des Six à La Haye, Gaston Thorn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, dit sa satisfaction par rapport aux résultats politiques engrangés.
Le 4 décembre 1969, Pierre Werner, Premier ministre luxembourgeois, s'exprime devant la Chambre des députés grand-ducale sur les décisions et sur les orientations politiques adoptées deux jours plus tôt par les Six à l'issue du sommet européen de La Haye.
Le 4 décembre 1969, le quotidien belge La Libre Belgique dresse un bilan positif du sommet européen des Six de La Haye et espère une relance rapide du processus d'intégration européenne.
Le 4 décembre 1969, le quotidien Luxemburger Wort se félicite de la volonté de relance européenne affichée par les Six à l'issue, deux jours plus tôt, du sommet de La Haye et énumère les enjeux futurs auxquels les Communautés européennes devront faire face.
Le 4 décembre 1969, le quotidien français Le Monde souligne les efforts conjoints du chancelier allemand Willy Brandt et du président français Georges Pompidou pour faire du sommet européen de La Haye un succès diplomatique.
Le 4 décembre 1969, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung exprime sa prudence vis-à-vis des décisions adoptées deux jours plus tôt par les Six à l'issue du sommet européen de La Haye.
Le 4 décembre 1969, le journaliste Roger Massip présente dans le quotidien français Le Figaro le sommet européen de La Haye comme un nouveau départ pour la construction européenne en le comparant à la conférence de Messine qui, en juin 1955, a permis la relance de l'intégration européenne.
Le 4 décembre 1969, au lendemain du sommet européen de La Haye, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung souligne la confiance retrouvée des chefs d'État ou de gouvernement des Six décidés à avancer vers une union économique et vers l'élargissement des Communautés européennes.
A l'issue du sommet de La Haye des 1er et 2 décembre 1969, les Six décident d'ouvrir des négociations d'adhésion aux Communautés européennes avec quatre pays candidats : le Danemark, le Royaume-Uni, l'Irlande et la Norvège. Trois jours plus tard, Jean Monnet, qui préside à Paris le Comité d'action pour les États-Unis d'Europe, exprime sa satisfaction.
Le 5 décembre 1969, trois jours après la fin du sommet européen de La Haye, le quotidien britannique The Guardian souligne la difficulté des négociations pour le premier élargissement des Communautés européennes en raison, notamment, des arbitrages difficiles entre la protection des intérêts nationaux et la nécessité d'une direction européenne centralisée et forte.
"Le soleil". En 1969, le caricaturiste Hans Geisen présente le sommet européen de La Haye comme un nouveau départ dans le processus de construction européenne.
Le 11 décembre 1969, Jean Rey, président de la Commission européenne, présente au Parlement européen les résultats engrangés à l'issue du sommet européen de La Haye.
Le 14 janvier 1970, Raymond Barre, vice-président de la Commission européenne, prononce devant la Chambre d'industrie et de commerce française de Bruxelles un discours dans lequel il appelle au renforcement du processus d'intégration européenne.
En janvier 1970, Marcello Gilmozzi, directeur du quotidien italien Il popolo fait le point sur les deux sommets européens de la Haye et de Bruxelles. D'après l'auteur, avec l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes, l'Europe acquiert une dimension économique et sociale qui dépasse le cadre d'une union douanière.