Le 25 mars 1957, commentant la signature le jour-même à Rome des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), le quotidien communiste français L'Humanité énumère les dangers des nouveaux traités européens.
Le 26 mars 1957, au lendemain de la signature à Rome du traité instituant la Communauté économique européenne (CEE), le quotidien français Le Monde examine les enjeux du Marché commun européen, en pointant notamment les contradictions entre certaines de ses dispositions et le fonctionnement de l'économie française.
Le 4 avril 1957, Force ouvrière, hebdomadaire syndical de la Confédération générale du travail (CGT)-Force ouvrière (FO), illustre l'importance pour les six pays signataires du traité de Rome instituant la Communauté économique européenne (CEE).
Tirant les enseignements économiques et politiques de la crise de Suez et des problèmes d'approvisionnement pétrolier qu'elle a engendrés dès la fin de l'année 1956, les Six, et singulièrement la France, décident la mise en oeuvre d'Euratom qui vise, dans l'avenir, à faire du secteur nucléaire une source d'énergie abondante et bon marché.
Dans une interview réalisée le 26 mars 1997, à Bruxelles, à l'occasion de la commémoration du quarantième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Jean-François Deniau, ancien membre de la délégation française à la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, revient sur les enjeux, pour la France, des traités de Rome.