Le 25 août 1976, le journal espagnol El País publie un article sur une réunion à Paris entre Marcelino Oreja, ministre des Affaires étrangères espagnol, et son homologue français, Jean Sauvagnargues, dont le sujet principal porte sur la situation politique ouverte en Espagne après la mort de Franco il y a un an.
Réuni le 5 décembre 1976 à Madrid, le XXVIIème Congrès du Partido Socialista Obrero Español (PSOE) constitue le premier congrès du parti socialiste espagnol, encore dépourvu de reconnaissance légale, qui se tient en Espagne depuis la Guerre civile. À l’occasion de ce congrès, Felipe González est confirmé en tant que Secrétaire général du parti et reçoit le support des principaux dirigeants socialistes européens. De g. à dr.: Felipe González, Willy Brandt et Olof Palme.
Monographie publiée par le Mouvement européen avec le programme, la liste des participants, les informations et les conclusions de la Conférence de Madrid organisée les 26 et 27 cctobre 1979 par le Conseil fédéral espagnol du Mouvement européen pour débattre de la question «l’Espagne en Europe».
Rapport de José Vidal Beneyto, secrétaire général de l'Union des Fédéralistes européens d'Espagne, sur la dimension culturelle de l'intégration de l'Espagne dans la CEE.
Le 23 février 1981 à Madrid, à l'occasion du vote d'investiture de Leopoldo Calvo Sotelo comme chef du gouvernement, un groupe de gardes civils sous le commandement du colonel Antonio Tejero fait irruption dans la salle du Congrès et prend les députés en otage. La tentative de coup d'État militaire, qui échoue grâce à l'intervention décisive du roi Juan Carlos, constitue le dernier sursaut totalitaire contre la jeune démocratie espagnole. Sur la photo, le colonel Tejero tient une arme à la main. À sa gauche, Landelino Lavilla, président de la Chambre.
Le document de clôture de la deuxième réunion de suivi de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), qui se tient à Madrid du 11 novembre 1980 au 9 septembre 1983, constate des déficiences sérieuses dans la mise en œuvre de l’Acte final d’Helsinki et réaffirme l’engagement des États participants à respecter les principes qui régissent leurs relations mutuelles notamment en matière de règlement pacifique des différends, de désarmement et de droits de l’homme.
Le 2 janvier 1986, le journal espagnol El País publie un article sur la première visite officielle en Espagne du Secrétaire général de l'OTAN, lord Carrington, et sur ses entrevues avec le gouvernement pour discuter de la permanence de l'Espagne dans le Comité militaire de l'OTAN sans participer à la structure de commandement.
Le 18 février 1986, Paolo M. Falcone, secrétaire général du groupe socialiste au Parlement européen, présente aux membres de son groupe une note rédigée par Enrique Barón, Chef de la Délégation espagnole, sur la stratégie du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en matière de politique étrangère au cours de la transition démocratique, faisant une référence toute particulière à l’OTAN.
Dans cette interview, José María Gil-Robles, Président de la Fondation Jean Monnet depuis 2008, souligne le soutien des partis politiques européens à la transition démocratique en Espagne et l'importance de l'adhésion au Conseil de l'Europe comme un précédent essentiel à l'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes.
Dans cette interview, Marcelino Oreja, ministre espagnol des Affaires Etrangères de 1976 à 1980, décrit les étapes du rapprochement de l'Espagne avec les Communautés européennes depuis la transition démocratique et évoque également les réactions des représentants des institutions communautaires, du Conseil de l'Europe et des autres États membres face à l'ouverture des négociations d'adhésion.