Le 5 septembre 1960, le général de Gaulle accorde au Palais de l'Élysée une conférence de presse au cours de laquelle le président français développe notamment sa conception d'une Europe des États.
„De Gaulles europäischer Weg, nicht miteinander, sondern nebeneinander.“ Nach der Pressekonferenz vom 5. September 1960 wird General de Gaulle vorgeworfen, die Supranationalität als Weg zur Einigung Europas abzulehnen; stattdessen entwickelt er seine Vorstellung von einem Europa der Vaterländer. Der deutsche Karikaturist Ekö spöttelt über die sehr eigenwilligen Vorstellungen General de Gaulles vom europäischen Einigungswerk. Rechts neben dem französischen Staatspräsidenten ist Bundeskanzler Konrad Adenauer zu sehen.
Le 23 septembre 1960, le général de Gaulle adresse au chancelier allemand Konrad Adenauer une lettre dans laquelle le président français insiste sur l'importance de la coopération franco-allemande pour promouvoir l'unité politique de l'Europe.
Le 30 septembre 1960, le général de Gaulle adresse à son Premier ministre Michel Debré une lettre dans laquelle il expose certaines directives en ce qui concerne l'attitude de la France en matière d'unité politique européenne.
En mars 1961, lors d'une interview accordée à la presse étrangère, Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, s'explique sur la politique européenne de la France.
Le 15 mai 1962, répondant aux journalistes qui l'interrogent sur l'échec du Plan Fouchet, le général de Gaulle attaque les thèses supranationales et atlantistes pour défendre une nouvelle fois sa conception d'une Europe des patries.
Am 15. Mai 1962 gibt General de Gaulle in Paris eine Pressekonferenz, auf der er seine Auffassung von einem Europa der Staaten noch einmal bekräftigt und die Ideen der Supranationalität mit einer Mischung aus Esperanto und Volapük vergleicht.
"- "Pompidou !" - "Mon général ?" - "Ces lunettes m'agacent..." (Grèves, Europe)". Le 17 mai 1962, deux jours après la conférence de presse du général de Gaulle, au cours de laquelle il réaffirme sa conception d'une Europe des États, le caricaturiste français Esenti ironise sur la vision du président de Gaulle concernant la place de la France sur la scène internationale. Les grèves qui touchent le pays (charbonnages, SNCF) et la vision d’une Europe supranationale semblent agacer Charles de Gaulle, qui s’en plaint ouvertement à son Premier ministre Georges Pompidou. Le chef de l’État rêve plutôt d'une politique d'indépendance et de grandeur pour la France. Le général de Gaulle s’imagine, le président américain (John F. Kennedy, à gauche) et le leader soviétique (Nikita S. Khrouchtchev, à droite) saluant avec respect et déférence, tel le roi Soleil, le président français. Ce dernier porte sous ses bras la dissuasion nucléaire, soulignant ainsi que la France fait partie du club très restreint des détenteurs de l’arme atomique et a donc son mot à dire dans le monde.
Le 18 mai 1962, le quotidien Le monde du travail, publié par la Fédération provinciale liégeoise du parti socialiste belge (PSB), fustige les positions européennes du général de Gaulle, président de la République française, à la suite de la conférence de presse du 15 mai à Paris au cours de laquelle il a brocardé l'Europe supranationale.
Am 24. September 1962 ergreift Pierre Pflimlin vor der Versammlung des Europarates in Straßburg das Wort. Zum ersten Mal seit seinem Rücktritt von seinem Posten in der französischen Regierung äußert er sich und kritisiert scharf die Europapolitik des Generals de Gaulle.
"L'Europe c'est moi ! (Charles de Gaulle)". En 1965, le caricaturiste autrichien Ironimus illustre l'idée que le général de Gaulle se fait de l'Europe unie.
"Dies ist die französische Lösung." Am 9. Juli 1965, illustriert der Karikaturist Lap in den Spalten der französischen satirischen Wochenzeitung Le Canard enchaîné die gaullistische Vision der europäischen Politik: "Ein Europa meiner Sechs", unter der Führung von General de Gaulle.
In diesem Interview spricht Richard Graf Coudenhove-Kalergi, der im Jahre 1924 die Paneuropa-Union gründete, über die Haltung von General de Gaulle zum Europäischen Aufbauwerk.
Prof. Pierre Gerbet, Prof. em. am Institut d’études politiques von Paris, beschreibt den Ursprung und das Wesen der Vorstellungen des Generals de Gaulle von Europa.
Am 30. Mai 1968 hält der Präsident der französischen Republik Charles de Gaulle eine energische Rundfunkansprache, um die öffentliche Meinung wieder auf seine Seite zu bringen, die nach den politischen Ereignissen der Studentenunruhen ratlos ist.
In diesem Interview erläutert der Präsident der internationalen Paneuropa-Union und ehemalige Europa-Abgeordnete Otto von Habsburg, warum seiner Meinung nach General de Gaulle einer der Hauptakteure in der Geschichte des Europäischen Aufbauwerks war.
"A qui ressemble finalement l'enfant - toi ou moi?" En janvier 1960, le caricaturiste Hans Geisen ironise sur le chancelier Konrad Adenauer et le président Charles de Gaulle qui, penchés sur le berceau de l'unité européenne, s'interrogent sur sa paternité au sein du couple franco-allemand.
Le 7 septembre 1960, une note de l'Ambassade luxembourgeoise à Bonn adressée au ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, décrit les réactions de l'Allemagne fédérale à l'égard de la conférence de presse, tenue par le président français Charles de Gaulle.
"Lorsque le coq chante sur le fumier, tout reste tel quel!" Le 9 septembre 1960, quelques jours après la conférence de presse du président français Charles de Gaulle au cours de laquelle il propose une coopération européenne à caractère politique basé sur les États et non plus la supranationalité comme cela est le cas, le caricaturiste suisse Hans Geisen ironise sur le rôle que le président français entend jouer sur la scène européenne. Charles de Gaulle transformé en coq semble vouloir prendre le leadership et régner sur la basse-cour des États européens. Finalement, la proposition française ne rencontre que peu d'enthousiasme parmi les autres partenaires européens.
"La barrière". Le 18 mai 1962, réagissant à la conférence de presse du général de Gaulle, président de la République française, le caricaturiste allemand Hartung fustige les conceptions européennes gaullistes favorables à une Europe des États et hostile à toute forme d'intégration supranationale.
En mars 1963, le caricaturiste allemand Brockmann dépeind dans le périodique satirique Simplicissimus les conceptions du président français De Gaulle à l'égard des Communautés européennes.
„Mathematik à la France“. Am 30. September 1964 nimmt der Schweizer Karikaturist Hans Geisen die sehr spezielle Vorstellung des französischen Staatspräsidenten General de Gaulle von Europa auf Korn. Der als Lehrer dargestellte De Gaulle erklärt seinen jungen Schülern die Europa-Gleichung, die sich folgendermaßen zusammenfassen lässt: „Europa= Frankreich + 1/2 Deutschland = de Gaulle“. In der ersten Reihe folgt ein deutscher Schüler in Gestalt des kleinen deutschen Michels dem Unterricht des französischen Lehrers.
Le 5 janvier 1965, le quotidien belge La Gazette de Liège reproduit un article de Konrad Adenauer, ancien chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et président du parti démocrate-chrétien ( CDU), qui insiste sur la nécessité d'une entente entre la France et l'Allemagne pour réaliser la construction politique de l'Europe.
In seinen Erinnerungen beschreibt der deutsche Bundeskanzler Konrad Adenauer sein erstes Treffen mit dem französischen Staatspräsidenten Charles de Gaulle in dessen Haus "La Boisserie" in Colombey-les-deux-Églises am 14. September 1958.
Am 11. und 12. Juli 1965, am Rande des 6. deutsch-französischen Gipfeltreffen in Bonn zwischen Charles de Gaulle und Ludwig Erhard, trifft sich der französische Staatspräsident mit dem ehemaligen deutschen Bundeskanzler Konrad Adenauer.
In diesem Interview spricht Egon Bahr, ehemaliger Leiter des Planungsstabes des Auswärtigen Amts unter Willy Brandt, über die Haltung Brandts zur Europa-Politik Charles de Gaulles, vor allem in Bezug auf den Beitritt des Vereinigtes Königreichs zu den Europäischen Gemeinschaften.
Le 7 septembre 1960, Pierre Pescatore, directeur politique au Ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, rédige une note de synthèse relative à la position des milieux diplomatiques italiens face aux propositions du général De Gaulle concernant la coopération politique européenne.
Le 21 décembre 1965, des militants du Mouvement fédéraliste européen manifestent dans les rues de Rome contre la politique du président français de Gaulle à l'égard de l'intégration européenne.
Le 9 septembre 1960, Alain Borschette, représentant permanent du Luxembourg auprès des Communautés européennes, adresse un rapport à Eugène Schaus, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, dans lequel il analyse la politique européenne du géneral De Gaulle.
Le 15 septembre 1960, Lambert Schaus, membre luxembourgeois de la Commission européenne, analyse les dessous de la politique européenne du président français De Gaulle.
Le 17 septembre 1960, à l'occasion d'entretiens avec le chef du gouvernement luxembourgeois, Pierre Werner à l'Élysée, le président français De Gaulle détaille la politique européenne de son pays.
Le 18 septembre 1960, le gouvernement luxembourgeois publie un communiqué relatif aux conversations ministérielles franco-luxembourgeoises sur la coopération politique européenne tenues la veille à l'Élysée.
Le 15 février 1966, l'ambassade du Luxembourg à Bruxelles adresse à Pierre Werner, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, une note dans laquelle elle l'informe des positions de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, sur l'opportunité d'une relance de la coopération politique entre les Six.
Le 23 février 1966, l'ambassadeur du Luxembourg à Bruxelles adresse à Pierre Werner, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, une note dans laquelle il l'informe des positions de Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, sur l'opportunité d'une relance de consultations politiques entre les Six en présence du Royaume-Uni.
Le 8 septembre 1960, Robert Als, ambassadeur du Luxembourg à Paris, adresse un courrier à Eugène Schaus, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, dans lequel il rend compte d'une entrevue avec son homologue néerlandais Jan Willem Beyen, au sujet de la conception d'une Europe des États du général de Gaulle.
Dans ses Mémoires, Joseph Luns, ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas de 1956 à 1971, se souvient de l'opposition du gouvernement néerlandais à la conception d'une Europe des États du général de Gaulle.
Pour le caricaturiste néerlandais Opland, "l'Europe de De Gaulle" est une Europe des États soustraite à la mainmise directe des États-Unis et à l'influence de Moscou qui la rend "inaccessible à l'ami et à l'ennemi".
"L'Europe, c'est moi !" En juin 1962, le caricaturiste néerlandais d'origine berlinoise Fritz Behrendt ironise dans le quotidien néerlandais Algemeen Handelsblad sur l'égo démesuré du général de Gaulle, président de la République française, qui voudrait jouer les premiers rôles dans l'histoire européenne.
"Le promoteur autoproclamé". En octobre 1960, le caricaturiste britannique David Low ironise sur les projets européens du président français Charles de Gaulle et évoque l'échec cuisant de sa politique algérienne. A l'arrière-plan, le chancelier allemand Konrad Adenauer et le Premier ministre britannique Harold Macmillan.
"Dans la tête de De Gaulle". Le 18 mai 1962, le caricaturiste britannique Low ironise sur l'idée que le président français se fait de l'Europe et pointe l'étonnement du président américain John F. Kennedy et du Premier ministre britannique Harold Macmillan face à la position du général de Gaulle.