Le 12 mai 1955, commentant les enjeux de la relance européenne, Marc-Antoine Pierson, député socialiste de Bruxelles, décrit dans le quotidien belge Le Soir les raisons qui militent en faveur de la création par les six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) d'une communauté européenne de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.
En 1956, Victor Bodson, ministre luxembourgeois des Transports et de l'Électricité et président du Conseil national de l'énergie nucléaire (CNEN), expose la situation du Luxembourg face aux enjeux de l'utilisation industrielle de l'énergie nucléaire.
Le 23 février 1956, l'économiste belge Louis Ameye met en garde les lecteurs du quotidien bruxellois Le Soir contre le projet d'organisation atomique européenne sous la forme supranationale et, pointant la situation particulière de la Belgique compte tenu de l'uranium congolais, met en avant la nécessité de réaliser un marché commun généralisé en Europe.
Le 9 mars 1956, le quotidien catholique anversois La Métropole passe en revue le rapport mis au point par la Fédération des industries belges (FIB) sur la coopération nucléaire en Europe.
Am 9. März 1956 schildert die Tageszeitung La Libre Belgique die Mobilisierung der nationalen Privatwirtschaft für den Bau ziviler Kernkraftwerke und ruft das Land auf, eine führende Rolle in den laufenden Forschungen zu spielen.
In einem Artikel vom 10. März 1956 untersucht die belgische Tageszeitung La Nation belge den Vorschlag des Belgischen Industrieverbands FIB, der einen Kompromiss zwischen dem Euratom-Projekt und der von der Europäischen Organisation für wirtschaftliche Zusammenarbeit (OEEC) vorgeschlagenen Lösung darstellen soll.
Le 21 mars 1956, le quotidien catholique anversois La Métropole critique l'attitude des partis socialistes européens qui réclament la nationalisation de l'industrie nucléaire naissante en Europe.
Le 23 avril 1956, Maurice Masoin, professeur d'économie à l'Université catholique de Louvain et secrétaire général de l'Institut international des finances publiques, prononce devant la section carolorégienne du cercle industriel et militaire "Mars et Mercure" une conférence dans laquelle il décrit les enjeux de l'énergie atomique et ceux de la création par les six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) d'une organisation de l'énergie nucléaire, l'Euratom.
Le 15 mai 1956, le mensuel catholique belge La Revue nouvelle pointe les avantages et les difficultés de la mise en place d'une Communauté atomique européenne.
Le 26 juin 1956, commentant l'ouverture le jour-même à Bruxelles des travaux de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, le quotidien conservateur La Nation belge décrit les enjeux, notamment en ce qui concerne la France, de la création par les Six d'une organisation de l'énergie nucléaire.
Le 21 novembre 1956, les services du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères rédigent une note interne sur les conditions et sur les conséquences éventuelles d'une participation du pays à l'Euratom.
Au moment où les Six négocient la création d'une Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom) pour assurer à l'Europe occidentale sa sécurité énergétique, les réserves d'uranium, notamment celles situées à Shinkolobwe au Congo belge, sont déjà exploitées depuis les années trente.
Le 16 juillet 1954, en vue d'une prochaine réunion de travail du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Jules Guéron, directeur des programmes généraux et du département de physico-chimie, rédige une note dans laquelle il présente l'état des choses en matière d'équipement nucléaire de la France et émet des propositions pour la réalisation du second plan quinquennal dans le cadre de l'effort nucléaire français. Jules Guéron participe au lancement puis au développement du CEA, l'organisme français consacré à l'énergie nucléaire.
Le 23 janvier 1956, le philosophe Raymond Aron s'interroge dans le quotidien français Le Figaro sur l'incidence du projet de Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), sur le réarmement atomique de l'Allemagne et sur l'enjeu politique du caractère supranational de l'Euratom.
Le 2 juillet 1956, Jules Guéron, directeur au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), rédige une note dans laquelle il insiste sur la nécessité pour les futurs États membres de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) d'élaborer en commun des prototypes de centrales nucléaires afin de produire de l'énergie nucléaire et ainsi rendre l'Europe plus indépendante en termes énergétiques.
Le 5 juillet 1956, Francis Perrin, Haut-commissaire à l'Énergie atomique et membre du Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN), expose devant l'Assemblée nationale française les enjeux de l'utilisation de l'énergie atomique et évoque la question de la collaboration internationale dans le domaine du nucléaire.
Le 5 juillet 1956, lors des débats parlementaires en France sur l'Euratom, Louis Armand, commissaire du gouvernement français et président de la commission de l´équipement industriel au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), insiste sur l'importance d'une coopération européenne dans le domaine du nucléaire.
Am 13. Juli 1956 richtet das französische Außenministerium ein Telegramm an die französischen diplomatischen Vertretungen im Ausland, in dem es die Haltung der französischen Regierung zum Vorhaben der Europäischen Atomgemeinschaft (EAG oder Euratom) darlegt.
Am 21. Dezember 1956 verfasst das Generalsekretariat des französischen Außenministeriums einen Vermerk, in dem es die Auswirkungen des Euratom-Projekts auf die Entwicklung ziviler und militärischer Atomprogramme in Frankreich und Europa untersucht.
Le 4 janvier 1957, le quotidien français Le Monde publie un article de Maurice Le Lannou, géographe français, qui s’inquiète de la dépendance énergétique de plus en plus grandissante de l'Europe. Entre l'ère du charbon et celle de l'atome à venir, c'est le pétrole qui assure le travail des sociétés occidentales et celui-ci doit être importé en grandes quantités de l'étranger.
Le 17 janvier 1957, l'hebdomadaire de la Confédération générale du travail-Force ouvrière (CGT-FO) Force ouvrière explique pourquoi il soutient la réalisation de l'Euratom dans l'intérêt de l'Europe des Six et de la France.
Administrateur général et délégué du gouvernement auprès du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), Pierre Guillaumat préside à Val Duchesse le groupe de l'Euratom créé par la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom.
Die Bedeutung der Atomenergie für die Bundesrepublik
Le 7 janvier 1956, le quotidien français Combat rend compte des efforts entrepris par les autorités de la République fédérale d'Allemagne (RFA) pour combler le retard du pays dans le domaine de l'énergie nucléaire.
Im Juni 1956, zieht Franz Josef Strauß, Bundesminister für Atomfragen der Bundesrepublik Deutschland (BRD), die Bilanz der internationalen und europäischen Zusammenarbeit der BRD auf dem Gebiet der zivilen Nutzung der Kernenergie.
„Stärkungsmittel – … und jetzt noch eine Spalttablette!“ Am 17. Januar 1956 illustriert der Karikaturist Party in der deutschen Wochenzeitung Rheinischer Merkur die Wohltaten der Atomenergie, um das angeschlagene und schwache Europa wieder aufzupäppeln.
Auf einem Kolloquium vom 25. bis 28. März 1987 in Rom anlässlich des dreißigsten Jahrestages der Unterzeichnung der Verträge zur Gründung der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft und der Europäischen Atomgemeinschaft (EAG oder Euratom) präsentiert Hans von der Groeben, ehemaliger Direktor der Unterabteilung für die Europäische Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS) im deutschen Wirtschaftsministerium (1952-1958) und ehemaliger Sprecher der deutschen Regierung im Koordinierungsausschuss des Besonderen Ministerrates der EGKS, die Haltung der politischen und wirtschaftlichen Kreise in der Bundesrepublik Deutschland (BRD) gegenüber dem Euratom-Vorhaben.
Le 7 mars 1954, le quotidien italien 24 ore commente la proposition du président américain Dwight D. Eisenhower de constituer une banque atomique ouverte à toutes les nations désireuses de réaliser des recherches pour l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
Le 15 octobre 1955, le quotidien italien Il Sole analyse l'importance de l'utilisation de l'énergie nucléaire dans le domaine civil et fixe les enjeux de cette nouvelle source d'énergie pour l'avenir du continent européen.
Le 23 mars 1957, le bimestriel italien Relazioni internazionali publie un article de Francesco M. Dominedò, membre italien de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et député du Parti de la Démocratie chrétienne, qui souligne l'importance de l'énergie nucléaire pour l'Europe occidentale et en particulier pour l'Italie.
Die Haltung der föderalistischen Bewegungen und der europäischen Gewerkschaften
En février 1956, le Mouvement socialiste pour les États-Unis d'Europe (MSEUE) exprime la détermination des travailleurs et des syndicats socialistes des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à œuvrer en faveur de l'Euratom.
En 1956, le Mouvement européen publie une brochure sur les enjeux et les débats liés à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire pour les pays d'Europe occidentale.
Les 27, 28 et 29 avril 1956, avec l'aide du Mouvement socialiste pour les États-Unis d'Europe (MSEUE), le Congrès européen du travail - auquel participent notamment Paul-Henri Spaak, Sicco Mansholt, Guy Mollet et Jean Monnet - tient à Paris une réunion à l'issue de laquelle il adopte une résolution sur les objectifs et sur les conditions de la mise en œuvre de l'Euratom.
Les 15 et 16 novembre 1956, la commission syndicale européenne de l'énergie atomique adopte à Bruxelles une résolution dans laquelle elle insiste notamment sur l'importance d'un développement rapide de l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques et sur la participation des syndicats aux futures institutions de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Le 30 janvier 1957, les syndicats libres de la Communauté européenne exposent aux ministres de la future Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) leurs craintes et leurs attentes par rapport au projet de traité instituant l'Euratom.
Das europäische Kulturzentrum, das aus der Europäischen Bewegung hervorgegangen ist, veröffentlicht 1957 eine Broschüre, in der es die Vorteile der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft (EWG) und der Europäischen Atomgemeinschaft (EAG oder Euratom) hervorhebt.
Auf einem Kolloquium vom 25. bis 28 März 1987 in Rom anlässlich des dreißigsten Jahrestages der Unterzeichnung der Verträge zur Gründung der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft (EWG) und der Europäischen Atomgemeinschaft (EAG oder Euratom) legt Pierre Uri, ehemaliger Direktor der Abteilung „Generalwirtschaft“ in der Hohen Behörde der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (EGKS), den geopolitischen Kontext des Euratom-Vorhabens dar und erinnert an die Befürchtungen Jean Monnets hinsichtlich einer möglichen Überlagerung der Verhandlungen über den Gemeinsamen Markt und die Atomgemeinschaft.