Le traité signé le 7 février 1992 à Maastricht jette les bases d'une nouvelle architecture européenne. Il établit une " Union européenne " qui réunit en son sein tant les trois Communautés européennes que deux domaines de coopération politique entre leurs États membres (la PESC et la JAI). Le but est de permettre le développement futur de ces trois éléments dans un cadre unifié. Cette nouvelle architecture est communément représentée en forme de temple grec à trois piliers: le pilier communautaire à caractère supranational et les deuxième et troisième piliers à caractère intergouvernemental.
Schéma sur la structure à trois piliers de l'Union européenne telle qu'établie par le traité signé le 7 février 1992 à Maastricht et modifiée par le traité d'Amsterdam en 1997. Le pilier communautaire, à caractère supranational, englobe les trois Communautés européennes. Les deuxième et troisième piliers, à caractère intergouvernemental, concernent respectivement la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et la coopération policière et judiciaire en matière pénale (CPJP).
Carte montrant l’évolution de la composition de l’Union européenne suite aux élargissements successifs des Communautés européennes, des six États fondateurs jusqu’à l’Union des vingt-huit États membres. Cette carte indique en outre les pays candidats en négociation d’adhésion, les autres pays candidats à l’adhésion, et les pays candidats potentiels.
Paru le 29 mai 1997 dans le quotidien français Le Figaro, l’article analyse les caractéristiques du modèle économique européen tel que défini depuis 1957 par le traité instituant la Communauté économique européenne (CEE) et ainsi confirmé et précisé par le traité de Maastricht sur l’Union européenne de 1992.
Face à la sonnette d'alarme tirée par les "eurosceptiques", qui préviennent contre la transformation de l'Union européenne en un super-état, le journal du dimanche britannique The Observer mène une enquête en décembre 2000 auprès de quelques experts en questions européennes dans le but d'éclaircir quelle est la nature juridique de l'organisation.
Le 17 avril 2001, lors d'une audition au Sénat français devant la délégation pour l'Union européenne, Jean-Claude Piris, jurisconsulte du Conseil de l'Union, répond avec précision aux questions des sénateurs sur la nature de l'Union européenne et de son gouvernement, sur les principaux défis à relever par l'organisation dans l'avenir et sur l'opportunité d'adopter une Constitution européenne.
Anne-Cécile Robert, docteur en droit et journaliste au Monde diplomatique, analyse d'un regard critique la nature et le fonctionnement de l'Union européenne, à son avis une construction originale fondée sur la philosophie libérale, nécessitant davantage d'équilibre entre ses domaines d'activité — inégalement intégrés — , ainsi qu'un renforcement de sa légitimité démocratique.
Dans cette interview, Jacques F. Poos, ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, voit dans la multiplication des traités sur l'Union européenne une volonté de la part des gouvernements des États membres de s'adapter aux nouvelles situations géopolitiques.
Le 11 décembre 2006, le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, expose sa vision de l'Union européenne lors d'une conférence donnée à l'Université du Luxembourg. Le mensuel d'information économique et financière AGEFI Luxembourg s'en fait l'écho dans son numéro de janvier 2007.
L'Union européenne, un modèle d'intégration régionale
À l’occasion du 3ème sommet Amérique latine et Caraïbes-Union européenne, les chefs d’État ou de gouvernement, réunis à Guadalajara (Mexique) les 28 et 29 mai 2004, déclarent reconnaitre l'importance de l'intégration régionale et soutenir les projets qui visent à promouvoir le développement durable économique, social, culturel et humain sur un plan régional. Ils s’engagent ainsi à continuer à coopérer au plan birégional au développement et à l'institutionnalisation des processus d'intégration en Amérique Latine et aux Caraïbes.
Le 8 décembre 2004, les représentants de douze pays sud-américains réunis à Cuzco, au Pérou, décident de créer, sur le modèle de l'Union européenne, la Communauté sud-américaine des nations (CSN). La Déclaration de Cuzco constitue l'acte de naissance d'une organisation visant à développer progressivement un espace sud-américain intégré dans les domaines politique, social, économique, environnemental et des infrastructures.
Photo de famille prise à l'occasion du 3ème Sommet présidentiel sud-américain du 8 décembre 2004. Les présidents de douze pays d'Amérique du Sud adoptent la Déclaration de Cuzco sur la Communauté sud-américaine des nations.
Le 8 décembre 2004, les représentants de douze pays sud-américains réunis à Cuzco, au Pérou, décident de créer la Communauté sud-américaine des nations (CSN). Lors des déclarations à la presse, l'Union européenne est citée, à plusieurs réprises, comme modèle d'intégration.
Le 20 mars 2008 à Ljubljana, l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE adopte une résolution sur les expériences du processus d'intégration régionale européenne pertinentes pour les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique).