"La citadelle". En mars 1948, suite au "coup de Prague" qui aboutit à l'instauration d'un gouvernement communiste en Tchécoslovaquie, le caricaturiste britannique Ernest Howard Shepard compare l’Union occidentale à une citadelle face à la menace soviétique en Europe.
Le 21 avril 1948, Pierre Pescatore, conseiller juridique au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères, fournit une note sur les obligations militaires découlant du traité de Bruxelles, du 17 mars 1948, en comparaison avec les dispositions de la Charte des Nations unies.
Le 30 avril 1948, les ministres de la Défense et les chefs d'état-major des cinq puissances signataires du traité de Bruxelles se réunissent à Londres pour discuter de la création d'un Comité militaire.
Dans un mémorandum du 18 août 1948, les chefs d'état-major britanniques présentent leur point de vue sur l'organisation de la défense de l'Union occidentale. Ces propositions doivent servir de base aux pourparlers devant avoir lieu lors de la réunion du Comité des chefs d'état-major de l'Union occidentale.
Dans un rapport du 25 août 1948, les chefs d'état-major de l'Union occidentale présentent la politique de défense à suivre par les cinq puissances signataires du traité de Bruxelles.
Dans un mémorandum du 25 août 1948, les chefs d’état-major des États membres de l’Union occidentale recommandent aux ministres de la Défense d’approuver le plan de défense aérienne ainsi que le programme de réarmement présentés par le Comité militaire de l’Union occidentale.
Dans un mémorandum du 25 août1948, les chefs d’état-major des États membres de l’Union occidentale recommandent aux ministres de la Défense de tenir compte du rapport d’activité de la commission consultative (terre) qui a travaillé en particulier sur le rééquipement rapide des forces, l’harmonisation des procédures et la standardisation des matériels militaires.
Les 27 et 28 septembre 1948, les ministres de la Défense des États membres de l’Organisation du traité de Bruxelles (Union occidentale) se réunissent pour la première fois à Paris pour discuter de la politique de défense de l’Union occidentale.
Sur les plages bordant le camp de Weybourne, près de Norwich, dans le comté de Norfolk au Royaume-Uni, les artilleurs britanniques se préparent à former les troupes belges et néerlandaises de l'Union occidentale aux techniques antiaériennes.
En juillet 1949, les flottes des États membres de l’Union occidentale, composées de destroyers, d’avions et de porte-avions, se livrent à des exercices militaires dans le golfe de Gascogne.
Le 19 avril 1950, à l'issue de la réunion du Conseil consultatif de l'Union occidentale, le quotidien Le Monde commente l'échec des discussions sur l'étude du financement des projets militaires des cinq États signataires du traité de Bruxelles et souligne l'importance de la mise en place d'une défense commune.
Le 5 décembre 1962, le quotidien français Combat commente l'adoption par l'Assemblée parlementaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) d'un projet de création d'une force nucléaire intégrée et évoque les réticences des gouvernements à renoncer au contrôle de leurs forces atomiques nationales.
Dans un rapport présenté le 2 décembre 2008 devant l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), la commission politique fait le point sur la stratégie de sécurité et de défense commune pour l'Europe.
Dans un rapport présenté le 3 décembre 2008 devant l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), la commission pour les Relations parlementaires et publiques analyse les attitudes de l’opinion publique européenne envers la politique de défense et étudie les raisons de son opposition aux missions internationales.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), met en évidence le rôle joué de facto par l’Assemblée de l’UEO dans la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) conduite par l’Union européenne.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), souligne les contributions de l’UEO et de son Assemblée à la construction d’une politique européenne de sécurité et de défense (PESD), qui se veut complémentaire de l’Alliance atlantique et ouverte à un rapprochement avec des pays tiers.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, énonce les contributions essentielles de l’UEO à la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) de l’Union européenne (UE), en matière de contrôle parlementaire et d’actions militaires, ainsi que le rôle joué par l’UEO comme vecteur de rapprochement entre l’UE et l’Alliance atlantique.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), insiste sur l’importance de l’opinion publique face aux interventions de l’UEO, obligeant notamment l’UEO à une communication adéquate.
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), énonce les interrogations que suscite la clause d’assistance mutuelle du traité de Lisbonne (article 42, traité UE), signé en 2007 par les États membres de l’Union européenne, ainsi que les difficultés relatives à son interprétation et les éventuelles conséquences qui en découlent pour certains États membres de l’UEO.
Le 19 mai 1949, le Comité militaire et le Comité exécutif d’armement se réunissent à Londres pour discuter des programmes de production proposés dans le cadre de l’effort de production additionnel de l’Union occidentale.
Le 19 avril 1951, le secrétaire du comité d’armement de l’Organisation du traité de Bruxelles (Union occidentale) transmet à la commission permanente une note sur les programmes de production additionnels.
Le 21 octobre 1954 à Paris, les gouvernements de la Belgique, de la France, de la République fédérale d'Allemagne, de l'Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni décident de réunir le 17 janvier 1955 un groupe de travail chargé d'étudier la question de la production et de la standardisation des armements en vue de soumettre des propositions au Conseil de l'Union de l'Europe occidentale lorsqu'il sera constitué.
Procès-verbal de la réunion des ministres des Affaires étrangères des Neuf Puissances (Belgique, Canada, États-Unis, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, République fédérale d'Allemagne et Royaume-Uni), tenue le 21 octobre 1954 à Paris, concernant la résolution sur la production et la standardisation des armements, présentée par la délégation française.
Dans un mémorandum du 3 janvier 1955, le gouvernement français présente son point de vue sur la production et la standardisation des armements et expose son projet de créer une agence d’armements au sein de l’Union de l’Europe occidentale (UEO). Ces propositions ont pour but de préparer la réunion du 17 janvier 1955 du groupe de travail de l’UEO chargé d’étudier ces questions.
Le 9 janvier 1955, face à la question de la remilitarisation de la République fédérale d'Allemagne, le quotidien français Le Monde s'interroge sur les enjeux du projet français de créer une agence de l'Union de l'Europe occidentale pour le contrôle et la production des armements.
Le 17 janvier 1955, le quotidien La Libre Belgique commente le projet de Pierre Mendès France, chef du gouvernement français et ministre des Affaires étrangères, de créer une agence de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) pour la production des armements et détaille les nombreux débats autour de la question de la standardisation des armements.
Le 21 janvier 1955, à l'issue de la conférence réunissant à Paris des représentants de la Belgique, de la France, de l'Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la République fédérale d'Allemagne et du Royaume-Uni, chargés d'étudier la question de la production et de la standardisation des armements, le quotidien La Nation belge évoque les vifs débats autour du projet élaboré par le président du Conseil Pierre Mendès France de créer une agence de l'Union de l'Europe occidentale pour le contrôle et la production des armements.
Règlement sur la conduite des inspections de l'Agence pour le contrôle des armements (ACA) de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), adopté par résolution du Conseil de l'UEO du 3 mai 1956.
Le 8 décembre 1956, en marge de la question du réarmement de la République fédérale d'Allemagne (RFA), le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung dénonce l'absence d'une politique européenne de production et de standardisation des armements et réfléchit aux possibilités de pallier cette situation.
Exemple de questionnaire envoyé par l'Agence pour le contrôle des armements (ACA) aux États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), portant ici sur les armements des forces terrestres en 1956.
Exemple de questionnaire envoyé par l'Agence pour le contrôle des armements (ACA) aux États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), portant ici sur les armements des forces navales en 1956.
Exemple de questionnaire envoyé par l'Agence pour le contrôle des armements (ACA) aux États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), portant ici sur les armements des forces aériennes en 1956.
Convention, signée à Paris le 14 décembre 1957, concernant les mesures à prendre par les États membres de l'Union de l'Europe occidentale pour permettre à l'Agence pour le contrôle des armements d'exercer efficacement son contrôle et établissant la garantie d'ordre juridictionnel prévue par le protocole n° IV du traité de Bruxelles modifié.
Exemple de questionnaire envoyé par l'Agence pour le contrôle des armements (ACA) aux États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), portant ici sur les armements des forces terrestres en 1957.
Exemple de questionnaire envoyé par l'Agence pour le contrôle des armements (ACA) aux États membres de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), portant ici sur les armements des forces navales en 1957.
Exemple de questionnaire envoyé par l’Agence pour le contrôle des armements (ACA) aux États membres de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), portant ici sur les armements des forces aériennes en 1957.
Le 24 janvier 1958, le quotidien français Le Monde relate le mécontentement des autorités britanniques face à l'accord franco-germano-italien sur la production d'armements qui, selon elles, porte atteinte à la crédibilité de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). En effet, l'UEO, qui est dotée d'une Agence pour le contrôle des armements, n'a pas été informée de cet accord.
Le 2 juin 1961, le quotidien allemand Die Welt évoque le manque de résultats de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) en matière de contrôle des armements et précise les problèmes auxquels se heurtent les inspecteurs en charge des contrôles.
Le 5 juillet 1966, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung détaille les missions de l'Agence pour le contrôle des armements (ACA) de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et se penche sur la question du contrôle des divisions françaises stationnées en République fédérale d'Allemagne.
Dans cette interview, Willem van Eekelen, ministre néerlandais de la Défense de 1986 à 1988 et secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) de 1989 à 1994, cite les raisons de la création, en 1954 et 1955, en pleine Guerre froide, de l’Agence pour le contrôle des armements (ACA) et du Comité permanent des armements (CPA).
Dans cette interview, Colin Cameron, secrétaire général de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), traite particulièrement des attributions de l'UEO avant la chute du communisme, en soulignant la bipolarité du monde d'alors et la complexification des conflits suite à la chute du mur de Berlin en 1989.
Dans cet extrait d'interview, Álvaro de Vasconcelos, cofondateur et directeur de l’ l’Institut des études stratégiques et internationales (IEEI) à Lisbonne de 1981 à 2007 et directeur de l’Institut d’études de sécurité (IES) de l’Union européenne de 2007 à 2012, dresse un constat lucide de l’action européenne, tant de l’Union Européenne que de l’Union de l’Europe occidentale, dans le domaine de la production et de la standardisation des armements.