Le 25 mars 1972, le comité d'experts présidé par le doyen Georges Vedel remet au Parlement européen son rapport consacré au problème de l'accroissement des pouvoirs du Parlement européen (PE).
En 1972, des manifestants du Mouvement européen défilent devant le siège du Parlement européen à Strasbourg, pour réclamer des élections européennes au suffrage universel direct.
Tableau reprenant la composition du groupe ad-hoc de personnalités indépendantes chargées d'établir un rapport sur l'accroissement des compétences législatives et budgétaires du Parlement européen.
Le 21 avril 1972, le quotidien français Le Monde analyse le rapport élaboré par un groupe de quatorze professeurs et juristes sous la présidence du magistrat français Georges Vedel et qui se prononce en faveur d'un renforcement des pouvoirs législatifs du Parlement européen.
Le 16 janvier 1973, Peter Kirk, député conservateur britannique, présente devant l'Assemblée parlementaire européenne un mémorandum contenant plusieurs propositions susceptibles d'améliorer le fonctionnement de l'Assemblée.
En 1974, lors d'un colloque en Autriche sur la situation économique et politique en Europe, Otto de Habsbourg-Lorraine, président de l'Union paneuropéenne internationale, plaide en faveur de l'élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct.
Le 24 mai 1973, le Bureau du Parlement européen charge la commission politique d'élaborer un rapport sur l'élection des membres de l'Assemblée au suffrage universel direct. Le 13 janvier 1975, le rapporteur néerlandais Schelto Patijn présente le texte qui sera adopté le lendemain par l'Asemblée parlementaire.
Le 10 avril 1976, interviewé sur les ondes de RTL, Leo Tindemans, Premier ministre de Belgique, exprime sa confiance dans l'efficacité du suffrage universel direct pour l'élection, au plus tôt en 1978, du Parlement européen.
Le 12 juillet 1976, dans le cadre du Conseil européen de Bruxelles, qui doit notamment donner son accord sur la répartition des sièges pour le futur Parlement européen élu au suffrage universel direct, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung fait état des dissensions entre grands et petits pays dans les discussions menées au sein de la CEE et évoque les interrogations qui se font jour sur la réelle utilité des nombreuses rencontres européennes.
En janvier 1975, le Parlement européen adopte un projet de convention instituant l'élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct. Sur la base de ce projet, et après avoir surmonté un certain nombre de divergences, les chefs d'État ou de gouvernement parviennent à un accord lors de leur réunion des 12 et 13 juillet 1976.
A l'occasion du Conseil européen de Bruxelles des 12 et 13 juillet 1976, une large foule manifeste en faveur d'une élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct. Sur la photo: arrivée du président français Valéry Giscard d'Estaing.
Le 20 septembre 1976, les représentants des Neuf réunis au sein du Conseil adoptent l'Acte portant élection des représentants à l'Assemblée au suffrage universel direct.
Dans cette interview, Hans-August Lücker, membre dès 1958 de l'Assemblée parlementaire européenne puis du Parlement européen jusqu'en 1985, fait part de sa déception quant à l'évolution du rôle de cette institution malgré le passage à l'élection, en 1979, de ses membres au suffrage universel direct.
Le 20 septembre 1976, les représentants des neuf États membres des Communautés européennes adoptent à Bruxelles l'Acte portant élection des représentants à l'Assemblée au suffrage universel direct.
Le 20 septembre 1976, Georges Spénale, président du Parlement européen, salue la signature à Bruxelles de l’Acte portant élection des représentants à l’Assemblée au suffrage universel direct.
Le 20 septembre 1976, Max van der Stoel, ministre néerlandais des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, salue la signature à Bruxelles de l'Acte portant élection du Parlement européen au suffrage universel direct.
Le 20 septembre 1976, François-Xavier Ortoli, président de la Commission européenne, salue la signature à Bruxelles de l'Acte portant élection du Parlement européen au suffrage universel direct.
Le 20 septembre 1976, Max van der Stoel, ministre néerlandais des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, et François-Xavier Ortoli, président de la Commission européenne, saluent la signature à Bruxelles de l'Acte portant élection au suffrage universel direct des représentants à l'Assemblée parlementaire des Communautés européennes.
En janvier 1977, Lord Frederick Bessborough, membre conservateur du Parlement européen, expose dans les colonnes du mensuel 30 jours d'Europe son point de vue sur le rôle de l'Assemblée dans la construction européenne.
En novembre 1977, Altiero Spinelli, eurodéputé et ancien membre de la Commission européenne, accorde à la revue économique suisse Vision un entretien consacré aux enjeux de la première élection du Parlement européen au suffrage universel direct.
A l'occasion du Conseil européen de Bruxelles, des 5 et 6 décembre 1977, des manifestants plaident en faveur de la mise en place d'une monnaie unique et de l'élection au suffrage universel direct du Parlement européen.
Un an avant les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct, la revue fédéraliste L'Europe en formation fait le point sur l'état de préparation politique dans chacun des États membres de la Communauté européenne.
En décembre 1978, le mensuel 30 jours d'Europe publie une intervention d'Emilio Colombo, président du Parlement européen, consacrée aux enjeux des prochaines et premières élections des représentants de l'Assemblée au suffrage universel direct.
"La photo de mariage de l'année". En janvier 1979, dans la perspective des premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct, le caricaturiste Horst Haitzinger ironise sur le manque de pouvoirs et de compétences de l'assemblée.
"Il ne manque plus que le bateau". En 1979, le caricaturiste Hans Geisen illustre les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct et s'interroge sur le nouveau rôle de l'Assemblée.
Le caricaturiste Behrendt s'amuse de l'âge avancé de nombreux candidats aux premières élections directes du Parlement européen de juin 1979 et pour lesquels le mandat d'eurodéputé ressemble plus à une fin de carrière qu'à un nouveau défi.
Le 17 juillet 1979, la députée française Simone Veil est élue par ses pairs présidente du Parlement européen élu pour la première fois au suffrage universel direct.
Le 17 juillet 1979, lors de la première session du premier Parlement européen élu au suffrage universel direct, Simone Veil, élue présidente de l'Assemblée, prononce un discours qui met l'accent sur le rôle moteur du Parlement dans la poursuite de la construction européenne.
«La main d'œuvre immigrée de Strasbourg. Déjà la pause-café. – Construction du super-marché Europe. Entreprise Babel-Volapük. Chef de chantier S. Veil. – Plan du sol. – “C’est pour envoyer un peu d’argent au pays.”» Le 25 juillet 1979, le caricaturiste français Moisan s’interroge sur les réels pouvoirs du Parlement européen élu pour la première fois au suffrage universel direct en juin 1979. Une semaine plus tôt, le 17 juillet, la députée française Simone Veil est élue par ses pairs, présidente du Parlement européen.
En juillet 1979, le caricaturiste français Plantu illustre les efforts de Simone Veil, élue présidente du Parlement européen, pour redynamiser la poursuite de la construction européenne auprès de l'opinion publique.
Le 31 juillet 1979, le quotidien espagnol El País décrit la composition du Parlement européen élu pour la première fois au suffrage universel direct et évoque la personnalité de Simone Veil élue à la présidence de l'Assemblée.
Dans cette interview, Jacques Santer, ancien membre du Parlement européen, évoque la nature des débats relatifs, au cours des années soixante-dix, à l'élection des membres de l'Assemblée au suffrage universel direct.
Le 26 mai 1977, Hans-Dietrich Genscher, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), s'exprime devant le Bundestag à l'occasion des débats sur les lois électorales pour l'élection du Parlement européen.
Le 14 juillet 1976, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la portée de l'accord obtenu la veille à l'issue du Conseil européen de Bruxelles en ce qui concerne le nombre et la répartition des sièges du Parlement européen à élire.
Le 20 septembre 1976, commentant l'adoption le jour même à Bruxelles de l'Acte portant élection directe du Parlement européen, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung s'interroge sur le rôle politique réel de l'Assemblée et relaie les espoirs suscités en Europe par ces futures élections.
«L'Europe marche». Le 3 décembre 1976, le caricaturiste néerlandais d'origine berlinoise Fritz Behrendt illustre l'enjeu des élections européennes au suffrage universel et la volonté d'associer les citoyens européens au vote. Une campagne de publicité massive est ainsi lancée pour convaincre les Européens de se mobiliser et de participer au processus décisionnel de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 12 juillet 1976, alors que les Neuf s'accordent sur le nombre et sur la répartition des sièges au Parlement européen à élire, la Chambre des Communes débat à Londres sur la taille, sur la composition, sur le calendrier des législatures et sur le statut des membres de cette même Assemblée européenne.
En mars 1976, le président français Valéry Giscard d'Estaing se prononce à propos de l'avenir du Parlement européen (PE) à élire au suffrage universel direct à partir de 1979.
Opposé à toute notion de supranationalité, Michel Debré, ancien Premier ministre français, rejette toute idée d'élection du Parlement européen au suffrage universel.
Le 10 février 1977, le philosophe français Jean-Paul Sartre fustige dans le quotidien Le Monde la construction d'une Europe du capital et appelle les militants socialistes à ne pas ratifier le projet de loi en vue de l'élection du Parlement européen au suffrage universel direct.
Le 18 février 1977, Altiero Spinelli, président du groupe de la gauche indépendante à la Chambre des députés italienne et membre du groupe communiste au Parlement européen, répond dans le quotidien français Le Monde à l'article publié le 10 février dans ce même journal par le philosophe français Jean-Paul Sartre afin de plaider en faveur de l'élection du Parlement européen au suffrage universel direct.
Le 7 décembre 1978, soit six mois avant les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct, Vadim Ardatovski, commentateur de l'agence de presse soviétique Novosti, exprime son scepticisme quant aux chances d'un renforcement des pouvoirs politiques de l'assemblée.