Le 19 juillet 1957, Peter Thorneycroft, chancelier britannique de l'Échiquier, adresse au Conseil de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) un rapport dans lequel il énumère les différents points d'achoppement pour la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 12 octobre 1956, le périodique néerlandais Economische Voorlichting, publie un article sur le projet britannique d'une zone de libre-échange européenne.
Le 11 juillet 1957, le groupe de travail N°21 du Conseil de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) présente son rapport relatif à la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 16 octobre 1957, Christian Calmes, secrétaire général du Comité intérimaire pour le Marché commun et l'Euratom, adresse à René Sergent, secrétaire général de l'OECE, une lettre dans laquelle il expose le point de vue des Six sur les négociations en cours pour la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 11 avril 1958, le délégué néerlandais Marinus van der Goes van Naters expose devant ses collègues de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe les points forts de son rapport consacré à l'harmonisation du projet de zone de libre-échange développé par l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) avec la Communauté économique européenne (CEE).
Le 24 avril 1958, l'hebdomadaire allemand Die Zeit décrit les difficultés que rencontre la mise en œuvre du Marché commun en raison notamment de la politique monétaire de la France.
Le 17 mai 1958, le quotidien néerlandais Nieuwe Rotterdamse Courant commente les propos de Reginald Maudling, trésorier-payeur de l'Échiquier du Royaume-Uni, quant au projet de création d'une grande zone de libre-échange.
Le 24 juillet 1958, le quotidien The Manchester Guardian rend compte des difficiles négociations pour la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 10 octobre 1958, le délégué John Hay expose devant ses collègues de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe son rapport sur les débats relatifs à la création en Europe d'une zone de libre-échange et sur la complémentarité de celle-ci avec le Marché commun européen.
Le 17 octobre 1958, le Conseil des ministres de la CEE adresse au Comité intergouvernemental pour l'établissement d'une zone de libre-échange en Europe un mémorandum qui analyse les dispositions relatives à sa mise en place.
Le 7 novembre 1958, Harold Macmillan, Premier ministre britannique, demande au président français de Gaulle de reconsidérer une nouvelle fois la position française vis-à-vis de la création d'une grande zone de libre-échange industrielle en Europe.
"Préparatifs de vacances." Le 1er avril 1958, dans le cadre des débats sur la mise en place d'une grande zone de libre-échange en Europe, le caricaturiste britannique David Low illustre le dilemme du Royaume-Uni: demeurer fidèle au Commonwealth ou se rapprocher de l'Europe continentale. Les ténors de chaque camp essaient de faire prévaloir leurs idées : Reginald Maudling, trésorier-payeur de l'Échiquier et David Eccles, président du Board of Trade, souhaitent un rapprochement avec l'Europe continentale tandis que Robert Menzies, Premier ministre australien, John George Diefenbaker, Premier ministre canadien et Harold Macmillan, Premier ministre britannique insistent sur le lien profond qui unit le pays au Commonwealth.
En octobre 1958, le Comité d'action pour les États-Unis d'Europe rédige une note sur les rapports futurs entre la Communauté économique européenne (CEE) et les pays tiers, notamment le Royaume-Uni, dans la perspective d'une zone de libre-échange.
Le 7 novembre 1958, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung analyse les causes de l'échec de la création d'une zone de libre-échange en Europe occidentale.
Le 15 novembre 1958, le président français de Gaulle explique à Harold Macmillan, Premier ministre britannique, pourquoi il considère l'existence du Marché commun et les obligations qu'il comporte pour ses États membres incompatibles avec le projet d'une grande zone de libre-échange industrielle en Europe.
Le 26 novembre 1958, le caricaturiste anglais Mansbridge illustre la responsabilité des Français dans l'échec du projet britannique de zone de libre-échange en Europe occidentale.
Le 29 novembre 1958, L'écho de l'industrie, organe de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil), s'interroge sur l'avenir du projet britannique de zone de libre-échange en Europe occidentale.
Le 14 décembre 1958, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) publie un rapport détaillé sur l'avancée des négociations pour la mise en place d'une zone de libre-échange en Europe.
Le 17 décembre 1958, Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, adresse aux postes diplomatiques français une note circulaire sur l'examen, par le Conseil des ministres de l'OECE, du rapport Maudling sur le régime commercial provisoire que les Six envisagent d'appliquer vis-à-vis des pays tiers.