La Maison de l'Europe à Strasbourg où l'Assemblée commune de la CECA de 1952 à 1957, puis l'Assemblée parlementaire européenne de 1958 à 1977 tiennent leurs séances plénières.
Le 22 octobre 1958, un groupe de travail pour les élections européennes est constitué au sein de la commission des Affaires politiques de l'Assemblée parlementaire européenne (APE). Le 30 avril 1960, il soumet un rapport, dit "Rapport Dehousse", sur l'élection de l'Assemblée au suffrage universel direct, qui sera adopté le 17 mai 1960.
Le 4 janvier 1963, Gaetano Martino, président de l'Assemblée parlementaire européenne (APE), se déclare favorable à une union politique de l'Europe en mettant l'accent sur les relations à établir entre le Parlement européen et les six parlements nationaux.
Le 15 septembre 1964, l'ambassadeur luxembourgeois en Allemagne de l’Ouest, Jean-Pierre Kremer, rapporte au président de son gouvernement, Pierre Werner, l'indignation de certains parlementaires allemands, délégués à l'Assemblée parlementaire européenne (APE). Ils protestent contre la non consultation de l'APE sur son siège. Cet échange avait été lancé cependant dans le but de s'assurer le soutien des parlementaires allemands au siège de l'Assemblée européenne à Luxembourg.
Le 11 mai 1965, le député européen Gaetano Martino, ancien ministre italien des Affaires étrangères, saisit l'occasion des débats à Strasbourg sur le financement de la politique agricole commune (PAC) pour réclamer un accroissement des pouvoirs de l'Assemblée et son élection au suffrage universel direct.
Le 21 février 1966, le quotidien italien Corriere della Sera examine les enjeux politiques de l'élection du Parlement européen au suffrage universel direct.
Dans cette interview, Gaston Thorn, ancien membre de l'Assemblée parlementaire européenne et du Parlement européen, porte un regard critique sur le rôle de l'assemblée dans les débats et questions communautaires au cours des années 1960.